CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 2ème trimestre et 1er semestre 2022
- Résultat : +18,1% ; activité dynamique, position de capital
renforcée
DONNÉES
PUBLIÉES ET
SOUS-JACENTES GCA ET CREDIT
AGRICOLE S.A.
T2-2022Résultat :
+18,1% ; activité dynamique, position de capital
renforcée |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
GROUPE
CRÉDIT
AGRICOLE |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
Revenus |
|
6 330 m€+8,8% T2/T2 |
|
6 188 m€+6,2% T2/T2 |
|
|
10 121 m€+8,8% T2/T2 |
|
9 636 m€+3,7% T2/T2 |
Charges hors FRU |
|
- 3 451 m€+6,1% T2/T2 |
|
- 3 388 m€+5,2% T2/T2 |
|
|
- 5 886 m€+6,3% T2/T2 |
|
- 5 824 m€+5,8%
T2/T2 |
Résultat Brut d’Exploitation |
|
2 869 m€+12,3% T2/T2 |
|
2 789 m€+7,4% T2/T2 |
|
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4 227 m€+12,5% T2/T2 |
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3 805 m€+0,7% T2/T2 |
Coût du risque |
|
-203 m€ -27,5% T2/T2 |
|
-203 m€-20,4% T2/T2 |
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|
-615 m€+30,8% T2/T2 |
|
-615 m€+38,2% T2/T2 |
RNPG |
|
1 976 m€+0,4% T2/T2 |
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1 908 m€+18,1% T2/T2 |
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|
2 769 m€stable T2/T2 |
|
2 447 m€+3,4% T2/T2 |
Coex (hors FRU) |
|
54,5%-1,4 pp T2/T2 |
|
54,8%-0,5 pp T2/T2 |
|
|
58,1%-1,4 pp T2/T2 |
|
60,4%+1,2 pp T2/T2 |
ACTIVITE COMMERCIALE DYNAMIQUE
- 1 million de nouveaux clients
France, Italie et Pologne au S1
- production dynamique en crédit
habitat (+2,1% T2/T2), crédit à la consommation (+9,0%),
affacturage (+16,4%) et entreprises (+19,8%), activité dynamique en
assurances dommages (+10,2% chiffre d’affaires T2/T2) et protection
des personnes (+7,8%)
- activité très dynamique en grande
clientèle (banque de financement +12,8% T2/T2, banque de marché et
d’investissement +28,5% hors effet change)
RESULTAT PUBLIE Crédit Agricole S.A.
T2-22 : 2,0
Mds€RESULTAT SOUS-JACENT Crédit Agricole S.A.
T2-22 : 1,9 Mds€ (+18,1% T2/T2)Hausse régulière des
revenus depuis 2017 +6,2% T2/T2Effet ciseaux positif :
charges1 +5,2% T2/T2, +1,8% hors effet périmètre Creval et Lyxor et
changeRésultat brut d’exploitation: +7,4% T2/T2 soit +192 m€
Coefficient d’exploitation hors FRU 56,8% S1-22 (-1,0 pp vs fin
2021); RENTABILITE DANS LA
DUREE ROTE sous-jacent S1-22 13,9%2, > de 3 pp à la
moyenne de 10 grandes banques européennes |
Position de capital solide au niveau du
Groupe |
|
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|
CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
|
CET1
phasé |
|
11,3% |
|
+30 pb
juin/mars |
|
|
17,5% |
|
+50 pb juin/mars |
|
|
|
+3,4 pp au-dessus du SREP |
|
|
+8,6 pp au-dessus du SREP |
|
|
|
Provision pour dividende 0,38€/action au S1-22 |
|
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19,5 Mds€ de provisions GCA, exposition Russie -0,4 Md€
juin/mars |
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Je tiens à remercier l’ensemble des
collaborateurs du Groupe, et les élus, pour leur mobilisation
auprès de nos clients, particulièrement ceux les plus fragilisés
par le contexte actuel. La solidité de nos résultats renforce notre
capacité à porter nos engagements au plus près des
territoires » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. «Dans un environnement opaque et incertain, le
Groupe poursuit sa croissance régulière, délivrée par son modèle de
banque universelle de proximité.» |
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale du Groupe a été soutenue
ce trimestre dans tous les métiers du Groupe grâce à notre modèle
de banque relationnelle. La conquête brute est très forte. Au
deuxième trimestre 2022, le Groupe enregistre +488 000 nouveaux
clients en banque de proximité, dont 389 000 clients en France
(305 000 clients dans les Caisses régionales), 45 000
clients en Italie, 54 000 en Pologne et le fonds de commerce
continue de progresser (+111 000 clients). Sur le premier
semestre 2022, le Groupe a conquis +1 million de nouveaux clients
en banque de proximité, dont 804 000 clients en France
(626 000 clients dans les Caisses régionales), 82 000
clients en Italie, 115 000 clients en Pologne et le fonds de
commerce progresse également (+238 000 clients). La production
a par ailleurs très bien progressé au deuxième trimestre 2022, avec
notamment une hausse de 8,4% des réalisations de crédit dans les
Caisses régionales et chez LCL (dont +2,1% sur l’habitat, +19,8%
sur pro/entreprises et -1,1% sur le crédit consommation), +7,3% de
réalisations de crédit à la consommation & leasing, et +10,2%
de chiffre d’affaires assurances dommages par rapport au deuxième
trimestre 2021. Dans ce contexte, le taux d’équipement en
assurances3 est également en hausse dans les réseaux de banque de
détail à fin juin 2022 à 26,9% pour LCL (+0,7 pp par rapport à fin
juin 21), 20,1% pour CA Italia (+1,7 pp par rapport à fin juin 21),
15,6% y compris Creval, et stable dans les Caisses régionales à
42,3%.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un
très bon niveau d’activité (Cf. Infra).
- Dynamisme de la
collecte nette à 1,8 Md€ au T2 en gestion d’actifs, malgré les
conditions de marché défavorables, et de la collecte nette
assurances (+1,3 Md€, tiré par les UC : +1,6 Md€), poursuite
de la dynamique de l’activité en assurance-dommages (+10,2% T2/T2)
et en protection des personnes (+7,8% T2/T2)
- Activité
commerciale record tant en banque de financement qu’en banque de
marché et d’investissement. Renforcement des positions de leader en
banque de financement et d’investissement : crédits syndiqués
(#1 France, #2 EMEA), financement de projets (#3 Monde),
obligations (#4 All bonds in Eur worldwilde #2 Green, social and
sustainable bonds Eur)
- Bonne dynamique
de la production commerciale chez CACF (+9.0%) et chez
CAL&F
- Production de
crédits soutenue chez LCL (+30% T2/T2), croissance des encours
de crédit (+8,3% juin/juin) et de collecte (+1,2% juin/juin)
Résultats du Groupe
Au
deuxième trimestre 2022,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2
769 millions d’euros,
stable par rapport au deuxième trimestre 2021. Les éléments
spécifiques de ce trimestre ont eu un effet
net positif de
322 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe,
dont 254 millions d’euros d’impact positif
pour Provisions Epargne Logement sur les
CR (reprise dans un contexte de hausse des taux) et 68
millions d’euros d’impacts en résultat net part du Groupe
correspondant aux éléments spécifiques au niveau Crédit Agricole
S.A4.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent4 du Groupe Crédit Agricole
atteint
2 447 millions d’euros,
en hausse de +3,4% par rapport au
deuxième trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2022 et au
T2-2021
En
m€ |
T2-22publié |
Eléments spécifiques |
T2-22sous-jacent |
T2-21publié |
Eléments spécifiques |
T2-21sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
10 121 |
485 |
9 636 |
9 304 |
9 |
9 295 |
+8,8% |
+3,7% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 886) |
(63) |
(5 824) |
(5 536) |
(32) |
(5 504) |
+6,3% |
+5,8% |
FRU |
(8) |
- |
(8) |
(12) |
- |
(12) |
(31,5%) |
(31,5%) |
Résultat brut d'exploitation |
4 227 |
422 |
3 805 |
3 756 |
(23) |
3 779 |
+12,5% |
+0,7% |
Coût du risque
de crédit |
(615) |
- |
(615) |
(470) |
(25) |
(445) |
+30,8% |
+38,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
103 |
- |
103 |
98 |
5 |
93 |
+5,2% |
+10,8% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
22 |
- |
22 |
(35) |
(16) |
(19) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
379 |
378 |
2 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
3 736 |
422 |
3 314 |
3 728 |
318 |
3 409 |
+0,2% |
(2,8%) |
Impôt |
(808) |
(108) |
(700) |
(681) |
164 |
(844) |
+18,7% |
(17,1%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
19 |
(3) |
22 |
11 |
10 |
1 |
+73,1% |
x 20,5 |
Résultat net |
2 947 |
311 |
2 636 |
3 058 |
492 |
2 566 |
(3,6%) |
+2,7% |
Intérêts
minoritaires |
(178) |
11 |
(189) |
(287) |
(89) |
(199) |
(38,2%) |
(4,9%) |
Résultat net part du Groupe |
2 769 |
322 |
2 447 |
2 770 |
403 |
2 367 |
(0,0%) |
+3,4% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
58,2% |
|
60,4% |
59,5% |
|
59,2% |
-1,3 pp |
+1,2 pp |
Au deuxième trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +3,7%,
et de +2,6% pro forma Creval et Lyxor5, par rapport au
deuxième trimestre 2021, à
9 636 millions d'euros. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors
fonds de résolution unique
(FRU) sont en hausse de +5,8% au
deuxième trimestre 2022 par rapport au
deuxième trimestre 2021, pour s’établir à
5 824 millions d’euros (+4,3% pro forma Creval
et Lyxor). Au global, le Groupe affiche une légère hausse, de +1,2
point de pourcentage, du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU,
celui-ci s’établissant à 60,4% sur le
deuxième trimestre 2022. Le complément de contribution au
Fonds de résolution unique atteint
8 millions d’euros ce trimestre (chez CA Italia
essentiellement). Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent affiche donc une hausse de +0,7% à
3 805 millions d’euros par rapport au deuxième
trimestre 2021.
Le coût du risque de crédit est
en hausse, à -615 millions d’euros (dont
-220 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), et -401 millions d’euros de coût du
risque avéré (niveau 3)), soit une hausse de +38,2% par rapport au
deuxième trimestre 2021, notamment expliquée par des
provisions sur encours sains sur la globalité des métiers pour
tenir compte des impacts indirects de la guerre, de l’augmentation
de l’inflation et des effets anticipés sur le pouvoir d’achat,
ainsi que d’une normalisation du coût du risque avéré. Le
coût du risque sur encours6
sur
quatre trimestres glissants
atteint 21
points de base. Il
atteint 23 points de base en vision trimestrielle
annualisée7. Le stock de provisions s’élève à 19,5 milliards
d’euros à fin juin 2022 (dont 10,3 milliards d’euros pour les
Caisses régionales), dont 43% de provisions sur encours sains (47%
pour les Caisses régionales). Le stock de provisions sur encours
sains a augmenté, au niveau du Groupe, de +2,9 milliards d’euros
depuis le quatrième trimestre 2019 et le stock de provisions total
a augmenté de 500 million d’euros au total depuis cette date.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
3 314 millions d'euros,
en baisse de -2,8% par rapport au
deuxième trimestre 2021. Le résultat avant impôt
sous-jacent intègre la contribution des sociétés mises en
équivalence pour 103 millions d’euros (en hausse de
+10,8%) ainsi que le résultat net sur autres actifs qui atteint
22 millions d’euros ce trimestre. La charge
d’impôt sous-jacente est en
baisse de
-17,1% sur la période. Le taux
d’impôt sous-jacent ressort à 21,8% en baisse par rapport au
deuxième trimestre 2021 (25,5%). Le résultat net
sous-jacent avant déduction des minoritaires est en hausse de +2,7%
pour s’établir à 2 636 millions d’euros. Les
intérêts minoritaires baissent de -4,9%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
2 447 millions d’euros ressort en hausse par rapport au
deuxième trimestre 2021 (+3,4%).
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1-2022 et au
S1-2021
En m€ |
S1-22publié |
Eléments spécifiques |
S1-22sous-jacent |
S1-21publié |
Eléments spécifiques |
S1-21sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
19 801 |
564 |
19 237 |
18 353 |
(25) |
18 378 |
+7,9% |
+4,7% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(11 797) |
(81) |
(11 716) |
(11 041) |
(36) |
(11 005) |
+6,9% |
+6,5% |
FRU |
(803) |
- |
(803) |
(479) |
185 |
(664) |
+67,6% |
+20,9% |
Résultat brut d'exploitation |
7 202 |
483 |
6 719 |
6 834 |
125 |
6 709 |
+5,4% |
+0,1% |
Coût du risque
de crédit |
(1 504) |
(195) |
(1 309) |
(1 007) |
(25) |
(982) |
+49,3% |
+33,3% |
Sociétés mises
en équivalence |
211 |
- |
211 |
192 |
5 |
187 |
+9,9% |
+12,9% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
35 |
- |
35 |
(23) |
(16) |
(7) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
379 |
378 |
2 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
5 944 |
288 |
5 656 |
6 376 |
466 |
5 909 |
(6,8%) |
(4,3%) |
Impôt |
(1 502) |
(123) |
(1 379) |
(1 401) |
174 |
(1 576) |
+7,2% |
(12,5%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
21 |
(7) |
27 |
5 |
5 |
0 |
x 4,3 |
x 191,3 |
Résultat net |
4 463 |
158 |
4 304 |
4 979 |
645 |
4 334 |
(10,4%) |
(0,7%) |
Intérêts
minoritaires |
(362) |
11 |
(373) |
(455) |
(88) |
(367) |
(20,4%) |
+1,7% |
Résultat net part du Groupe |
4 100 |
169 |
3 931 |
4 524 |
557 |
3 967 |
(9,4%) |
(0,9%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,6% |
|
60,9% |
60,2% |
|
59,9% |
-0,6 pp |
+1,0 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2022,
le résultat net part du Groupe publié est de 4
100 millions d'euros, contre 4 524
millions d'euros au premier semestre 2021, soit une
baisse de -9,4%. Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 3
931 millions d'euros,
stable à -0,9% par rapport au
premier semestre 2021. Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+4,7%.
Les charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU
sont en croissance de 6,5% par rapport au premier semestre 2021. Le
coefficient d’exploitation hors FRU sur le semestre s’établit ainsi
à 60,9%. Le FRU sur le semestre s’élève à 803 millions d’euros, en
hausse de 20,9% par rapport au premier semestre 2021. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
ainsi 6 719 millions d’euros, stable à +0,1% par
rapport au premier semestre 2021.
Caisses régionales
La croissance de l’activité des
Caisses régionales est soutenue au
deuxième trimestre 2022. La
conquête brute est
dynamique avec + 626 000 nouveaux clients depuis
le début de l’année (305 000 au deuxième trimestre), et un
fonds de commerce qui s’accroît de +142 000 au premier
semestre (75 000 au deuxième trimestre). La part des
clients utilisant les outils digitaux augmente et s’élève
à 72,1%8 (+3,5 points de pourcentage par rapport à fin
juin 2021) et le nombre de signatures en ligne 9 augmente de
+102,6% entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre
2021. Ce trimestre, l’application « Ma Banque » des
Caisses régionales a été refondue pour les 10 millions
d’utilisateurs. Et le lancement d’un livret sociétaire sur le thème
du projet sociétal est prévu pour le mois d’octobre dans les
Caisses régionales.
Les réalisations de crédits,
témoins d’une dynamique commerciale soutenue, sont en hausse de
+2,1% par rapport à fin juin 2021, notamment sur les marchés
spécialisés10 (+16,3%). Les encours de crédit
atteignent 614,0 milliards d’euros à fin juin 2022, en hausse sur
l’année (+6,0%, dont +5,9% sur l’habitat et +6,5% sur les marchés
spécialisés10).
Les encours de collecte globale
sont en hausse de +2,7% sur l’année et atteignent 838 milliards
d’euros à fin juin 2022. Dans ce contexte, les encours de collecte
bilan atteignent 564 milliards d’euros à fin juin 2022, en
progression de +5,4% par rapport à fin juin 2021. Les
encours de collecte hors-bilan atteignent 274 milliards
d’euros, en baisse de -2,3% sur l’année, l’effet de la baisse des
marchés boursiers étant partiellement compensé par une forte
collecte des encours de valeurs mobilières (+1,1 milliard d’euros
au deuxième trimestre 2022) et une collecte nette positive en
assurance vie (+0,4 milliard d’euros au deuxième trimestre
2022).
Au
deuxième trimestre 2022,
le produit net bancaire
sous-jacent des Caisses régionales atteint
3 403 millions d’euros, en baisse de -1,5% par
rapport au deuxième trimestre 2021, notamment en raison
de la baisse de PNB de portefeuille. Les charges
d’exploitation
hors FRU progressent de +5,5% par rapport au
deuxième trimestre 2021, essentiellement en raison de la
hausse des charges de personnel et informatiques, et du retour de
l’activité aux niveaux pré-crise. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent ressort en baisse de -14,0%. Le
coût du risque s’élève à
-411 millions d’euros, multiplié par 2,2 par rapport au
deuxième trimestre 2021, principalement en raison d’une
dotation prudente sur encours sains (Stage 1 & 2) pour -296
millions d’euros; la provision pour risques avérés (Stage 3)
s’élève à -92 millions d’euros. Le coût du risque sur encours
atteint 14 points de base sur
quatre trimestres glissants, le taux de créances
douteuses est faible, à 1,6% (en baisse de -0,1 point de
pourcentage par rapport à fin juin 2021) et le stock de provisions
est à 10,3 milliards d’euros (en hausse de +0,3 milliard
d’euros par rapport à fin juin 2021). Il en résulte un
taux de couverture élevé, à 105,3% à fin juin 2022
(+3,0 points de pourcentage par rapport à fin
juin 2021), en hausse de +1,4 point de pourcentage par rapport
à fin mars 2022 (103,9%). La contribution des Caisses
régionales au RNPG
sous-jacent du Groupe atteint
ainsi 519 millions d’euros, en baisse de -29,9% par
rapport au deuxième trimestre 2021. La contribution des
Caisses régionales au RNPG publié
du Groupe atteint ainsi 773 millions d’euros, en hausse
de 2,5% par rapport au deuxième trimestre 2021.
Sur le premier semestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent est stable
(+0,2%) par rapport au premier semestre 2021. Les charges
d’exploitation hors FRU progressent de +5,1%, le FRU s’élevant à
-156 millions d’euros (hausse de +9,7%) et le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en baisse de -7,8% ce
semestre. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent est en hausse de +3,1 points de pourcentage. Enfin,
avec un coût du risque sous-jacent en hausse de
+64,0%, la contribution des Caisses régionales au
RNPG sous-jacent du Groupe
s’élève à 1 239 millions d’euros, en baisse de -11,2% ce
semestre par rapport au premier semestre 2021. La contribution des
Caisses régionales au RNPG publié du Groupe
atteint ainsi 1 545 millions d’euros, en hausse de +6,4% par
rapport au deuxième semestre 2021.
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
3 août 2022, a examiné les comptes du
deuxième trimestre 2022.Résultats consolidés de Crédit
Agricole S.A. au T2-2022 et au T2-2021
En
m€ |
T2-22publié |
Eléments spécifiques |
T2-22sous-jacent |
T2-21publié |
Eléments spécifiques |
T2-21sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
6 330 |
143 |
6 188 |
5 819 |
(10) |
5 829 |
+8,8% |
+6,2% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 451) |
(63) |
(3 388) |
(3 253) |
(32) |
(3 221) |
+6,1% |
+5,2% |
FRU |
(11) |
- |
(11) |
(11) |
- |
(11) |
(5,6%) |
(5,6%) |
Résultat brut d'exploitation |
2 869 |
80 |
2 789 |
2 554 |
(42) |
2 596 |
+12,3% |
+7,4% |
Coût du risque
de crédit |
(203) |
- |
(203) |
(279) |
(25) |
(254) |
(27,5%) |
(20,4%) |
Sociétés mises
en équivalence |
94 |
- |
94 |
101 |
5 |
96 |
(7,8%) |
(3,1%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
11 |
- |
11 |
(37) |
(16) |
(21) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
378 |
378 |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 770 |
80 |
2 690 |
2 717 |
300 |
2 417 |
+2,0% |
+11,3% |
Impôt |
(586) |
(19) |
(567) |
(397) |
169 |
(566) |
+47,8% |
+0,2% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
18 |
(3) |
22 |
11 |
10 |
1 |
ns |
ns |
Résultat net |
2 202 |
57 |
2 145 |
2 331 |
478 |
1 852 |
(5,5%) |
+15,8% |
Intérêts
minoritaires |
(226) |
11 |
(236) |
(363) |
(126) |
(237) |
(37,7%) |
(0,2%) |
Résultat net part du Groupe |
1 976 |
68 |
1 908 |
1 968 |
353 |
1 615 |
+0,4% |
+18,1% |
Bénéfice par
action (€) |
0,63 |
0,02 |
0,60 |
0,64 |
0,12 |
0,52 |
(2,6%) |
+16,5% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
54,5% |
|
54,8% |
55,9% |
|
55,3% |
-1,4 pp |
-0,5 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 982 |
68 |
1 914 |
1 976 |
353 |
1 623 |
+0,3% |
+17,9% |
Au
deuxième trimestre 2022,
le résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 976 millions d’euros,
soit une hausse de +0,4% par rapport aux
1 968 millions d’euros du
deuxième trimestre 2021.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments comptables récurrents pour un
impact de +103 millions d’euros en résultat part du Groupe. Il
s’agit des éléments suivants : les éléments de volatilité
comptable récurrents en produit net bancaire, à savoir le
DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes
sur instruments financiers liés aux variations du spread émetteur
du Groupe) pour +16 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
+41 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +46 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ceux-ci
s’ajoutent les éléments non récurrents pour un impact de +35
millions d’euros en résultat net part du Groupe. Ils comprennent
les coûts d’intégration Creval et Lyxor, pour un impact de
respectivement -12 millions d’euros et -20 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, ainsi qu’un complément sur le
déclassement de Crédit du Maroc en IFRS5 pour -3 millions d’euros.
Au deuxième trimestre 2021, les éléments
spécifiques avaient eu un effet net positif de +353 millions
d’euros sur le résultat net part du Groupe. Ils comprenaient les
éléments de volatilité comptable récurrents en
produit net bancaire, à savoir le DVA pour
-5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutaient les éléments suivants. Sur l’acquisition
Creval : un badwill net pour +285 millions d’euros, des frais
d’acquisition (impact de -8 millions d’euros en résultat net part
du Groupe), un provisionnement complémentaire des encours sains des
créances Creval (impact de -19 millions d’euros en résultat net
part du Groupe). Ont également été enregistrés en éléments
spécifiques des gains « Affrancamento » liés à des dispositions
fiscales exceptionnelles en Italie avec un impact en résultat net
part du Groupe de 111 millions d’euros dans les pôles BPI (28
millions d’euros), GEA (78 millions d’euros) et SFS (5 millions
d’euros), les coûts de transformation liés au projet Réseau LCL
Nouvelle génération de regroupement d’agences chez LCL pour -9
millions d’euros en Résultat net part du Groupe, et ceux liés au
projet Turbo, plan de transformation et d’évolution de CACEIS pour
-8 millions d’euros en résultat net part du Groupe, et enfin les
résultats sur les activités de gestion de fortune à Miami et au
Brésil en cours de cession, pour +7 millions d’euros en résultat
net part du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent11 atteint 1
908 millions d’euros,
en forte hausse de +18,1%, grâce notamment à une activité soutenue
dans tous les métiers, une forte hausse du résultat brut
d’exploitation et une amélioration du coût du risque.
Au deuxième trimestre 2022, les
revenus sous-jacents ont atteint 6
188 millions d’euros, et sont en hausse de +6,2% par rapport
au deuxième trimestre 2021, grâce à une activité
dynamique dans tous les pôles métiers. Pro forma de l’intégration
de Creval et Lyxor en 2021, ils sont en hausse de +4,3%12 sur la
période. Cette croissance des revenus au deuxième trimestre 2022
s’inscrit dans la ligne de la croissance régulière des revenus
trimestriels de Crédit Agricole SA depuis 5 ans, grâce à la
diversité du mix métiers.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU
sont en hausse maîtrisées sur un an (+5,2%, soit
+167 millions d’euros) et s’établissent à 3 388 millions
d’euros au deuxième trimestre 2022. Pro forma de
l’intégration de Lyxor et Creval12 cette hausse est ramenée à +2,7%
par rapport à 2021, soit +88 millions d’euros. Après retraitement
de l’effet change (sur CACIB et CA Indosuez principalement, pour
environ 30 millions d’euros), elle atteint +1,8% (soit +58 millions
d’euros), pour accompagner le développement des métiers. Sur cette
hausse de +58 millions d’euros, le pôle Grandes clientèles affiche
une hausse de charges de +36 millions d’euros par rapport au
deuxième trimestre 2021, dont +31 millions d’euros liés aux frais
de personnel et aux rémunérations variables. Le pôle Services
financiers spécialisés affiche une hausse de +32 millions d’euros,
dont +24 millions d’euros d’effet périmètre CACF Spain, CACF NL et
Olinn. Le pôle Gestion de l’épargne et assurances voit ses charges
augmenter de +10 millions d’euros, dont +20 millions d’euros
d’investissements et frais IT et -14 millions d’euros liés aux
frais de personnel et aux rémunérations variables. Enfin, le pôle
Banques de proximité affiche une baisse de charges de -24 millions
d’euros en lien avec l’effet périmètre lié au passage de Crédit du
Maroc en IFRS5 au premier trimestre 2022 (-30 millions d’euros). Le
FRU ce trimestre s’élève à 11 millions d’euros (ajustement de
l’estimation faite au T1). Le coefficient d’exploitation hors FRU
s’établit ainsi à 54,8% au deuxième trimestre 2022, en amélioration
de 0,5 point de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2021.
L’effet ciseaux sous-jacent est par ailleurs positif ce trimestre,
à +1 point de pourcentage, et à +1,7 point de pourcentage pro forma
de Creval et Lyxor.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est ainsi très dynamique au deuxième trimestre 2022. Il est en
hausse de +7,4% pour atteindre 2 789 millions d’euros. Pro
forma de Creval et Lyxor, la hausse atteint +6,5%.
Au 30 juin 2022, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (46% des
encours bruts de Crédit Agricole SA). Le taux de créances douteuses
demeure toujours bas à 2,5% et le taux de couverture13, élevé, à
74,3%, est en baisse de -3,2 points de pourcentage
sur le trimestre en lien avec la baisse du taux de couverture sur
la banque de financement (en reprise sur les provisions sur encours
sains). Le stock total de
provisions s’établit à 9,2 milliards d’euros
pour Crédit Agricole S.A., en hausse de 0,4 milliard d’euros par
rapport à fin mars 2022. Sur ce stock de provisions, 38% sont liés
au provisionnement des encours sains. Le stock de provisions pour
encours sains est en hausse de 1,4 Mds€ au deuxième trimestre 2022
par rapport au quatrième trimestre 2019.
Le coût du risque est en
dotation nette de -203 millions d’euros
(-20,4%/-52 millions d’euros par rapport au deuxième
trimestre 2021 qui s’élevait à -254 millions d'euros et à
-908 millions d'euros au deuxième trimestre 2020).
La charge de -203 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2022 se décompose en une reprise de
provision sur encours sains (niveau 1&2) pour
+76 millions d’euros (contre une dotation de
-17 millions d’euros au deuxième trimestre 2021
et une dotation de -356 millions d’euros au
premier trimestre 2022, en lien avec le déclenchement de
la guerre Ukraine/Russie) et un provisionnement des risques avérés
(niveau 3) pour –309 millions d’euros (contre
-199 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021 et
-161 millions d’euros au
premier trimestre 2022). Au deuxième trimestre 2022, le
coût du risque sur encours sur quatre trimestres glissants14
atteint 29 points de base et
17 points de base en vision trimestrielle
annualisée15.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort stable à 94 millions d’euros au deuxième
trimestre 2022 contre 96 millions d’euros au deuxième trimestre
2021, reflet de la bonne activité des entités en asset management
(21 millions d’euros, stable à un haut niveau par rapport au
deuxième trimestre 2021) et d’un effet périmètre en crédit à la
consommation (78 millions d’euros en légère baisse de -5,1%
par rapport au deuxième trimestre 2021). Le résultat net
sur autres actifs s’établit à
11 millions d’euros au deuxième trimestre 2022,
contre -16 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, lié principalement (-37 millions
d’euros) à la déconsolidation de la filiale algérienne de Crédit
Agricole CIB sur le deuxième trimestre 2021.
Le résultat
sous-jacent16 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de
+11,3%, à
2 690 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 21,8% (-2,5 points de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2021) et la charge
d’impôt sous-jacente est stable à -567 millions d’euros.
Le résultat net avant minoritaires affiche
donc une hausse de
+15,8%.
Les intérêts minoritaires sont stables et
s’établissent à -236 millions d’euros
deuxième trimestre 2022.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +18,1% par rapport au
deuxième trimestre 2021 à 1
908 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le deuxième trimestre 2022
atteint 0,60 €,
il est en hausse de
+16,5%
par rapport au deuxième trimestre 2021.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au S1-2022 et au
S1-2021
En
m€ |
S1-22publié |
Eléments spécifiques |
S1-22sous-jacent |
S1-21publié |
Eléments spécifiques |
S1-21sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
12 268 |
152 |
12 116 |
11 312 |
(25) |
11 337 |
+8,5% |
+6,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 969) |
(81) |
(6 887) |
(6 450) |
(36) |
(6 414) |
+8,0% |
+7,4% |
FRU |
(647) |
- |
(647) |
(392) |
130 |
(522) |
+65,2% |
+24,0% |
Résultat
brut d'exploitation |
4 653 |
71 |
4 582 |
4 470 |
69 |
4 401 |
+4,1% |
+4,1% |
Coût du risque de
crédit |
(943) |
(195) |
(748) |
(663) |
(25) |
(638) |
+42,2% |
+17,2% |
Sociétés mises en
équivalence |
189 |
- |
189 |
188 |
5 |
183 |
+0,3% |
+3,1% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
20 |
- |
20 |
(34) |
(16) |
(18) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
378 |
378 |
- |
(100,0%) |
ns |
Résultat
avant impôt |
3 919 |
(124) |
4 043 |
4 339 |
411 |
3 928 |
(9,7%) |
+2,9% |
Impôt |
(978) |
(17) |
(961) |
(775) |
174 |
(949) |
+26,2% |
+1,2% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
20 |
(7) |
27 |
5 |
5 |
0 |
ns |
ns |
Résultat
net |
2 961 |
(147) |
3 108 |
3 569 |
590 |
2 979 |
(17,0%) |
+4,3% |
Intérêts
minoritaires |
(433) |
11 |
(444) |
(555) |
(124) |
(431) |
(22,0%) |
+3,0% |
Résultat
net part du Groupe |
2 528 |
(136) |
2 665 |
3 014 |
466 |
2 548 |
(16,1%) |
+4,6% |
Bénéfice
par action (€) |
0,78 |
(0,05) |
0,83 |
0,96 |
0,16 |
0,80 |
(18,3%) |
+3,6% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
56,8% |
|
56,8% |
57,0% |
|
56,6% |
-0,2 pp |
+0,3 pp |
Produit
net bancaire |
12 268 |
152 |
12 116 |
11 312 |
(25) |
11 337 |
+8,5% |
+6,9% |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2022, le
résultat net part du Groupe publié est de 2
528 millions d'euros, contre 3
014 millions d'euros au premier semestre 2021,
soit une baisse de -16,1%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2022 ont un
effet négatif de
-136 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier trimestre 2022 qui avaient
eu un impact négatif de -204 millions d'euros et
correspondaient également aux éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour -22 millions d'euros,
les couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles
pour +12 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
+17 millions d’euros. A cela s’ajoutaient, les coûts
d’intégration de Creval pour -4 millions d’euros et ceux de Lyxor
pour -5 millions d’euros en résultat net part du Groupe, ainsi que
la provision pour risques de fonds propres Ukraine pour -195
millions d’euros et le déclassement du Crédit du Maroc en actifs en
cours de cession pour -7 millions d’euros. Les éléments
spécifiques du
premier semestre 2021 ont eu un
effet positif de
+466 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier trimestre 2021 qui avaient
eu un impact positif de +113 millions d'euros et
correspondaient également aux éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour +6 millions d'euros, les
couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
-5 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-11 millions d’euros ainsi que le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercice à 2016 à 2020 pour
+130 millions d’euros, les coûts d’intégration de Kas Bank et S3
par CACEIS pour -2 millions d’euros et les pertes sur les activités
de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour
-5 millions d’euros au sein du métier Gestion de fortune.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 2
665 millions d'euros,
en hausse de
+4,6% par
rapport au premier semestre 2021.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint
0,83 euro par action
au premier semestre 2022, en
hausse de +3,5% par rapport au
premier semestre 2021.
Le RoTE17
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé18 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatiles comptabilisé en capitaux propres (dont réserves
latentes) atteint 13,9%
sur le
premier semestre 2022, en
hausse par rapport à au premier semestre 2021 (13,6%).
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+6,9%
par rapport au premier semestre 2021 (+4,2% pro forma
Creval et Lyxor). Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de 7,4% par rapport au
premier semestre 2021 (+4% pro forma Creval et Lyxor). L’effet
ciseaux pro forma Creval et Lyxor est donc légèrement positif sur
le premier semestre 2022. Le coefficient d’exploitation sur le
semestre s’établit ainsi à 56,8% en amélioration de 0,2 point de
pourcentage par rapport à celui du premier semestre 2021. Le FRU
sur le semestre s’élève à 647 millions d’euros, en hausse de +24%
par rapport au premier semestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint ainsi
4 582 millions d’euros, en hausse de +4,1% par
rapport au premier semestre 2021.
Enfin, le
coût du risque affiche une hausse
sur la période (+17,2%/-110 millions d’euros, à
-748 millions d'euros contre
-638 millions d'euros au premier semestre 2021)
en lien notamment avec le provisionnement faisant suite au
déclenchement de la guerre Ukraine/Russie sur le premier trimestre
2022.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Activité du pôle
Gestion de l’épargne et
Assurances
Les encours gérés augmentent de 5,8% par rapport
à fin juin 2021 pour s’établir à 2 434 milliards d’euros à fin
juin 2022. Par rapport à fin mars 2022, ils baissent de 101
milliards d’euros, sous l’effet d’une hausse de 5,9 milliards
d’euros de la collecte nette, dont +1,8 milliard d’euros liés à la
Gestion d’actifs, +1,3 milliard d’euros liés à l’activité
d’Assurance Vie et +2,8 milliards d’euros liés à la Gestion de
Fortune, et un effet marché, qui explique une baisse de 107
milliards d’euros des encours.
En Epargne/Retraite, l’activité
reste soutenue avec un chiffre d’affaires en hausse de 1% sur le
premier semestre 2022 malgré un léger ralentissement sur le
deuxième trimestre lié au contexte de baisse des marchés actions
(-4% par rapport au deuxième trimestre 2021). Le taux d’UC dans la
collecte brute totale reste stable à 40,9%. Ainsi, la collecte
nette du deuxième trimestre 2022 est positive (+1,3 milliard
d’euros), malgré une légère décollecte en euros (-0,3 milliard
d’euros). La collecte nette UC s’établit ainsi à 1,6 milliard
d’euros, un niveau quasi équivalent à celui du deuxième trimestre
2021, à 1,7 milliard d’euros.
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent quant à eux 319 milliards d’euros, en hausse de +1% par
rapport à juin 2021, soit +3,2 milliards d’euros. Par rapport à fin
mars 2022, les encours diminuent de 2,9 milliards d’euros, avec une
collecte nette de +1,3 milliard d’euros et impactés par un effet
marché de -4,2 milliards d’euros. L’encours en unités de comptes
atteint 80 milliards d’euros, en légère diminution de -1% par
rapport à juin 2021, la part des unités de comptes dans les encours
s’établissant ainsi à 25,2%.
La provision pour participations aux excédents
(PPE) atteint 13,8 milliards d’euros au 30 juin 2022,
soit 6,5% du total des encours (+0,7 pt par rapport à juin
2021)19.
En Assurances dommages,
l’activité du deuxième trimestre 2022 est dynamique, avec une
croissance de 10,2% du chiffre d’affaires par rapport au deuxième
trimestre 2021. Le nombre de contrats dommages en portefeuille de
Crédit Agricole Assurances atteint près de 15,5 millions à fin juin
2022, en progression de 3,5% sur un an, croissance portée par
l’ensemble des activités (habitation, protection juridique,
assurance accidents de la vie et santé, auto). Ainsi, Pacifica
maintient sa position de deuxième assureur habitation en France et
passe de la quatrième à la troisième place au classement cumulé du
nombre de contrats Auto + MRH20. Par ailleurs, Pacifica, l’un des
rares assureurs à déjà proposer une assurance récoltes, a lancé, en
juillet 2022, la commercialisation de sa nouvelle offre d’Assurance
Récoltes, permettant aux exploitants agricoles de sécuriser le
rendement de leurs cultures face aux principaux risques
climatiques. Le ratio combiné reste maîtrisé, à 98,7%, en hausse de
1,4 point de pourcentage sur un an, en lien avec les événements
climatiques orages/grêle du premier semestre.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint 1,2 milliard d’euros ce trimestre en hausse de
7,8% par rapport au deuxième trimestre 2021, avec une activité
dynamique sur trois métiers (assurance emprunteurs +7,5%
soutenue par un marché immobilier favorable et une activité
soutenue en crédit à la consommation, prévoyance +8,5% et
assurances collectives +15,1%).
La Gestion d’actifs
(Amundi) affiche un
second trimestre 2022 résilient face aux conditions de marché
difficiles, avec une forte progression de ses encours sous gestion
de +7,3% sur un an, s’établissant à 1 925 milliards d’euros
(dont l’intégration des encours Lyxor pour 148 milliards d’euros au
31 décembre 2021). Comparé au 31 mars 2022, les encours diminuent
de -4,8%, impactés par des effets marchés défavorables s’élevant à
-97,8 milliards d’euros, liés à la forte baisse des marchés actions
et la hausse des taux longs sur le trimestre.
La collecte nette du deuxième trimestre 2022 est
positive à +1,8 milliard d’euros, tirée par la collecte des JV de
+13,1 milliards d’euros (principalement Inde et Chine). En retail,
l’activité résiste avec des flux en Actifs MLT de -0,9 milliard
d’euros, dans un environnement de marché défavorable, dont une
collecte distributeurs tiers positive de + 1,6 milliard d’euros. La
décollecte sur les Institutionnels de -9,1 milliards d’euros est,
quant à elle, liée au « derisking » des clients. Les
produits de trésorerie enregistrent également une légère décollecte
de -1,3 milliard d’euros.
Le développement d’Amundi Technology se poursuit
avec une hausse des revenus sur cette activité pour le premier
semestre de + 15,5% par rapport au premier semestre 2021, pour
atteindre 22 millions d’euros.
En gestion de fortune, les
encours sont stables (-0,2%) à 131 milliards d’euros à fin juin
2022, grâce à une collecte nette dynamique s’élevant à +2,8
milliards d’euros.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (GEA) réalise un
résultat net part du Groupe
sous-jacent de 584 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022, en diminution de -10,6% par
rapport au deuxième trimestre 2021, en raison d’effets
marchés défavorables sur tous les métiers. Le résultat net part du
Groupe sous-jacent atteint 1 155 millions d’euros au
premier semestre 2022, stable par rapport au premier semestre 2021
(-0,9%).
Le pôle contribue à hauteur de 39% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole
S.A. (hors pôle AHM) au premier semestre 2022 et à hauteur de 28%
aux revenus sous-jacents des pôles métier de Crédit Agricole S.A.
(hors pôle AHM).
Au 30 juin 2022, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 12,7 milliards d’euros dont
11,1 milliards d’euros sur les Assurances,
1,2 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 41,1 milliards d’euros
dont 23,8 milliards d’euros sur les Assurances,
12,5 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
4,8 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 21,2% pour
le premier semestre 2022, contre 24,4% sur l’année 2021.
Résultats
assurances
Le produit net bancaire sous-jacent des
assurances atteint 691 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022, en baisse de -5,3% sur un an
sous l’effet d’impacts marchés défavorables (environ -270 millions
d’euros) et la hausse de la sinistralité liée aux évènement
climatiques de juin en France, compensés par la hausse du
prélèvement sur la marge financière et la reprises de provisions
techniques (environ +170 millions d’euros) et un impact favorable
du démantèlement du Switch (+36 millions d’euros). Les charges
sous-jacentes du deuxième trimestre 2022 sont en hausse de +2,2%
par rapport au deuxième trimestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent diminue de -7,7%, à 507 millions d’euros
au deuxième trimestre 2022. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent s’établit à 26,7% au deuxième trimestre 2022, en légère
augmentation de +1,9 point de pourcentage. Le niveau d’impôts quant
à lui, baisse de -18,6% à 101 millions d’euros, incluant un impact
fiscal défavorable lié au paiement d’un dividende exceptionnel de 2
milliards d’euros (26,8 millions d’euros d’IS et CVAE pour la
Holding). Ainsi, le résultat net part du groupe sous-jacent
s’établit à 391 millions d’euros, soit une baisse de -3,2%. Hors
l’impact fiscal de -26,8 millions d’euros lié au versement du
dividende exceptionnel de 2 milliards d’euros, le résultat net part
du groupe sous-jacent enregistrerait une croissance de 3,4%.
Le produit net bancaire sous-jacent de
l’assurance au premier semestre 2022 atteint 1 389 millions
d’euros, en hausse de +2,6%, grâce à la progression des encours UC
sur le semestre, la hausse du prélèvement sur la marge financière,
des reprises de provisions techniques ainsi qu’un effet favorable
du démantèlement du Switch. Les charges augmentent de +5,9%,
expliqué notamment par la hausse des impôts & taxes en lien
avec l’évolution du chiffre d’affaires 2021 impactant
défavorablement la taxe C3S et des dépenses IT. Ainsi, le
coefficient d’exploitation s’établit à 31,6%, soit +1 point de
pourcentage par rapport au premier semestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente de +1,1%. Enfin, la charge
d’impôt sur le premier semestre 2022 diminue de -10,5% par rapport
au premier semestre 2021, en raison de la baisse du taux d’impôt
effectif, malgré un impact fiscal défavorable lié au paiement d’un
dividende exceptionnel de 2 milliards d’euros. Au final, le
résultat net part du groupe atteint 737 millions d’euros, en hausse
de +5,3% par rapport au premier semestre 2021.
Au 30 juin 2022, la solvabilité de Crédit
Agricole Assurances est à un niveau élevé à 224%21, en baisse de
-21 points de pourcentage par rapport au 31 décembre 2021, en lien
avec l’évolution des marchés financiers et le paiement, le 24 juin
dernier, d’un dividende exceptionnel de 2 milliards d’euros à
Crédit Agricole S.A.
Résultats gestion
d’actifs
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
734 millions d’euros au deuxième trimestre 2022
en gestion d’actifs, en baisse de -11,9% par rapport au
deuxième trimestre 2021. A périmètre constant22,
c’est-à-dire proforma de Lyxor au deuxième trimestre 2021, les
revenus nets de gestion sont en baisse de -14,7% par rapport au
deuxième trimestre 2021, diminution liée à la normalisation des
commissions de surperformance par rapport au niveau record
enregistré en 2021 (passant de 155 millions d’euros au deuxième
trimestre 2021 à 24 millions d’euros au deuxième trimestre 2022).
Les commissions nettes de gestion résistent quant à elles aux
conditions de marchés défavorables (baisse moyenne de l’Eurostoxx
-7,5% sur un an), avec une hausse de 7,9% (stables à +0,2% à
périmètre constant22). Les charges d’exploitation sous-jacentes
s’élèvent à 431 millions d’euros en hausse de +8,7% en lien avec
l’intégration de Lyxor depuis le premier trimestre 2022, mais sont
en diminution de -1,7% à périmètre constant. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent diminuent ainsi de -30,6% (-29,8% à
périmètre constant22), impacté par la normalisation des commissions
de surperformance et le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU s’établit à 58,7%. La contribution des sociétés mises en
équivalence, reprenant notamment la contribution des joint-ventures
d’Amundi en Asie, est en hausse de +2,2% par rapport au deuxième
trimestre 2021 et s’établit à 21 millions d’euros. La charge
d’impôt sous-jacente s’élève à 76 millions d’euros en baisse
de -32,2%. Au final, le résultat net part du groupe sous-jacent
diminue de -25,1%, à 166 millions d’euros.
Sur le premier semestre 2022, le produit net
bancaire baisse de -2,4% en gestion d’actifs, caractérisé par une
hausse de +12% des commissions nettes de gestion qui résistent aux
conditions de marchés défavorables (+4,6% à périmètre constant) et
une normalisation des commissions de surperformance qui s’élèvent à
95 millions d’euros sur le semestre contre +266 millions d’euros au
premier semestre 2021, soit une diminution de -64,3%. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent de +10,7% en lien
avec l’intégration de Lyxor (mais sont maitrisées à périmètre
constant22 , stables à +0,8%). Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU est de 55,4%, en hausse de 6,5 points de
pourcentage par rapport au premier semestre 2021, qui enregistrait
un niveau records des commissions de surperformance. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation diminue -15% par rapport au premier
semestre 2021 (-15,2% à périmètre constant). Le résultat des
sociétés mises en équivalence augmente de +6,5%. Au final le RNPG
du semestre s’établit à 369 millions d’euros en baisse de
-11,6%.
Résultats gestion de
fortune
Le produit net bancaire sous-jacent de la
gestion de fortune est dynamique, en hausse de +12,1% par rapport
au deuxième trimestre 2021 pour s’établir à 228 millions
d’euros, bénéficiant notamment d’un mix produits favorable et
soutenu par la hausse des taux ainsi que par un effet change
positif. Les charges sous-jacentes hors FRU atteignent 192 millions
d’euros, en augmentation de +11.2%, principalement liées à des
dépenses IT inhérentes à l’activité Azqore ainsi qu’à un effet
change. Ainsi, le résultat brut d’exploitation sous-jacent, hors
FRU, progresse fortement de +17,7% par rapport au deuxième
trimestre 2021 et le coefficient d’exploitation sous-jacent diminue
pour s’établir à 84,2% au deuxième trimestre 2022 (-0,7 point de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2021). Au final, le
résultat net part du groupe sous-jacent reste stable, atteignant 27
millions d’euros au deuxième trimestre 2022 (28 millions au
deuxième trimestre 2021).
Sur le premier semestre 2022, le produit net
bancaire sous-jacent du métier gestion de fortune est en forte
augmentation de +8,7% par rapport au premier semestre 2021, pour
atteindre 445 millions d’euros. Les charges hors FRU sont en
augmentation de +9,9%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent
augmente ainsi de +3,1% pour s’établir à 65 millions d’euros.
Ainsi, le résultat net part du groupe augmente de +2,5% pour
atteindre 49 millions d’euros sur le semestre.
Activité du
pôle Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement (BFI) a
atteint des niveaux records au deuxième trimestre 2022.
Les revenus sous-jacents sont en
nette hausse (à 1 579 millions d’euros, soit +22% par
rapport au deuxième trimestre 2021, +16,7% hors effet
change), et également supérieurs au niveau pré-crise (+26,7% par
rapport au deuxième trimestre 2019). Les revenus sous-jacents de
la banque de financement sont en hausse et
atteignent un niveau élevé (à 765 millions d’euros au deuxième
trimestre 2022, soit +12,8% par rapport au
deuxième trimestre 2021 et +5,9% hors effet change). La
banque commerciale réalise une excellente performance (+21,8% au
deuxième trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021)
grâce notamment au développement d’International Trade &
Transaction Banking (ITB) et aux bons résultats du secteur Telecom.
La banque de financement garde son positionnement de leader sur les
crédits syndiqués (#1 en France23 et #2 en EMEA23) et se positionne
#3 sur les crédits financement projets monde23 . Les revenus de la
banque de marché et d’investissement sont en
hausse (à 814 millions d’euros au deuxième trimestre 2021, soit
+32,1% par rapport au deuxième trimestre 2021 et +28,5% hors effet
change) dans un contexte de forte volatilité et de besoins de
couverture des clients. En conséquence, les activités FICC ont
réalisé une belle performance ce trimestre (+36,9% par rapport au
deuxième trimestre 2021) et les activités d’investissement et
Equity sont dynamiques (+12,8% par rapport au deuxième trimestre
2021) tirées par le M&A. CACIB renforce ses positions
de leader sur les émissions obligataires
(#4 All bonds in EUR Worldwide23, #2 Green, Social &
Sustainable bons en EUR24). La VaR réglementaire
moyenne est en hausse à 14,2 millions sur le deuxième trimestre
2022 contre 6,4 millions d’euros au deuxième trimestre 2021 (et
19,8 millions d’euros au deuxième trimestre 2020), en lien avec les
chocs de marché et de taux sur la période. Elle demeure néanmoins à
un niveau faible, reflétant la gestion prudente des
risques.
Les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité ce trimestre avec des revenus à 313 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022, soit une hausse de +10,6% par rapport au
deuxième trimestre 2021. Cependant, les encours
conservés, pénalisés par un effet marché
négatif, affichent une baisse de -5% à fin juin 2022 par rapport à
fin juin 2021, pour atteindre 4 078 millions d’euros. Le
dynamisme de l’activité des clients actuels et des nouveaux ne
suffit pas à compenser l’impact marché. Les encours
administrés subissent le même effet marché négatif et sont
en baisse de -6% sur un an, atteignant
2 161 milliards d’euros à fin juin 2022.
Résultats pôle Grandes Clientèles
Au
deuxième trimestre 2022,
le produit net
bancaire sous-jacent du pôle
Grandes clientèles atteint
1 892 millions d’euros, en hausse de +20% par
rapport au deuxième trimestre 2021, tiré par une
performance record des métiers de la banque de financement. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse par rapport au
deuxième trimestre 2021 (+6,5%), mais l’effet ciseaux demeure
fortement positif à +13,5 points de pourcentage. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation est en forte hausse de
+37,9%, principalement grâce à la bonne performance des revenus. Le
pôle enregistre une reprise nette globale du coût du risque de +76
millions d’euros au deuxième trimestre 2022 (dont impact Russie
pour +13 millions d’euros) par rapport à une reprise de +41
millions d’euros au deuxième trimestre 2021. Cette reprise nette
s’explique majoritairement par des reprises sur encours sains et
des dotations sur quelques dossiers en défaut en banque de
financement. Le résultat avant impôt s’élève à 1 011 millions
d’euros, en nette hausse de 48,3%. La charge d’impôt est ainsi en
progression de +13,4% à 184 millions d’euros. Enfin, le résultat
net part du Groupe atteint un niveau élevé à 785 millions d’euros
au deuxième trimestre 2022, en forte hausse de +59,5%.
Au premier semestre 2022, le produit net
bancaire sous-jacent du pôle Grandes Clientèles s’établit
à 3 629 millions d’euros, soit +12% d’euros par rapport au
premier semestre 2021. Les charges d’exploitation hors
FRU augmentent de +6,4% par rapport au premier semestre
2021 à 1 927 millions d’euros, essentiellement liés aux
investissements IT et au développement de l’activités. Les
charges FRU sont en nette hausse de +34,7% par
rapport au premier semestre 2021. Ainsi le résultat brut
d’exploitation du premier semestre 2022 s’élève à 1 260
millions d’euros, en hausse de +14,3% par rapport du premier
semestre 2021. Par conséquent, l’effet ciseaux est
nettement positif à +5,6 points de pourcentage sur la période. Le
coût du risque termine le premier semestre 2022 en
dotation nette de -202 millions d’euros par rapport à une dotation
de -27 millions d’euros au premier semestre 2021, essentiellement
en raison de l’impact de la guerre Ukraine /Russie et de ses
conséquences en termes de provisionnement sur encours sains au
premier trimestre 2022. Ainsi, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit à 752 millions d’euros, en légère baisse de
-2,2% par rapport au premier semestre 2021.
Le pôle contribue à hauteur de 25% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier
semestre 2022 et de 30% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 13,5
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 142,2 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 14,1% pour le premier semestre 2022, contre 13,1% pour
2021.
Résultats Banque de
financement et d’investissement
Au
deuxième trimestre 2022
le produit net bancaire
sous-jacent de la Banque de financement et
d’investissement sous-jacent affichent une forte hausse de +22,0%
par rapport au deuxième trimestre 2021, à 1 579
millions d’euros, reflétant l’activité commerciale record de
CACIB, dans un contexte de forte volatilité et de besoins de
couverture des clients élevés. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU
enregistrent une hausse de +8,0% ce trimestre par rapport au
deuxième trimestre 2021 pour s’établir à -738 millions d’euros, en
lien avec la montée en charge du portefeuille de projets IT et le
développement de l’activité (effectifs et rémunérations variables).
L’effet ciseaux est ainsi nettement positif à +14 points de
pourcentage. Le
résultat brut d’exploitation est en très
forte hausse à +37,7%% par rapport au deuxième trimestre 2021 et
s’établit à 840 millions d’euros. Le coût du
risque enregistre une reprise nette de +75 millions
d’euros, à comparer avec une reprise de +40 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, ce qui s’explique essentiellement par la
reprise en banque de financement des provisions sur encours sains
Stage 1 et 2 (+143 millions d’euros) et par des dotations sur
quelques dossiers pour risques avérés Stage 3 (-70 millions
d’euros) Enfin, le résultat avant
impôt du deuxième trimestre 2022 s’élève à +915
millions d’euros, en hausse de +49,2% par rapport au deuxième
trimestre 2021. La charge d’impôt atteint 165 millions d’euros. Au
final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 733 millions d’euros sur le deuxième
trimestre 2022, en très forte progression de +60,2% par
rapport au deuxième trimestre 2021.
Les emplois pondérés à fin juin
2022 sont stables (-0,7 milliard d’euros) par
rapport à fin mars 2022, pour s’établir à
132,7 milliards d’euros. Hors effet change, ils sont en
baisse de -3,2 milliards d’euros, en lien notamment avec des
opérations de titrisations.
Au premier semestre 2022, le produit net
bancaire sous-jacent progresse de +12,9% par rapport au
premier semestre 2021 pour s’établir à 3
004 millions d’euros, il est en croissance de +9,2% à
change constant. Les deux métiers contribuent de manière équilibrée
à la hausse sur le semestre : les activités de banque de
financement affichent une hausse de +12,4% par rapport au premier
semestre 2021, et celles de la banque de marché et d’investissement
+13,5% par rapport au premier semestre 2021. Les
charges hors FRU sous-jacentes
augmentent de +7,9%, en lien avec la stratégie de croissance
organique et d’investissements et de développement des activités de
la BFI, alors que les contributions au FRU enregistrent une hausse
sur le semestre plus significative de +30,2% et s’élèvent à 384
millions d’euros au premier semestre 2022. Par conséquent, l’effet
ciseaux est positif à +5 points de pourcentage sur le semestre.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent, à 1 139 millions d’euros est en nette hausse
(+14,7% par rapport au premier semestre 2021). Le coût du risque
enregistre une dotation de -204 millions d’euros sur le premier
semestre 2022, en lien avec le provisionnement prudent des
expositions russes au premier trimestre (provision de -346 millions
d’euros sur encours sains sur la Russie au premier trimestre 2022),
contre -32 millions au premier semestre 2021. La charge d’impôt
s’élève à -232 millions d’euros, en hausse de +17,5% en lien avec
la croissance de l’activité. Ainsi, la contribution du métier au
RNPG ressort en légère baisse de -3,6% à 687
millions d’euros.
Résultats Services
financiers aux institutionnels
Au deuxième trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent des
services financiers aux institutionnels enregistre une nette hausse
de +10,6% par rapport au deuxième trimestre 2021 et s’établit à 313
millions d’euros. Cette progression est essentiellement liée à la
bonne performance de la marge d’intérêt sur la période (+10%), en
lien avec une activité de flux dynamique compensant plus que
largement l’effet marché négatif. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont maîtrisées à
+1,7% par rapport au deuxième trimestre 2021 à 222 millions
d’euros. Cela permet de dégager un effet ciseaux fortement positif
à 8,9 points de pourcentage sur le deuxième trimestre 2022. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche
ainsi une nette progression de +39,3% et s’établit à 92 millions
d’euros au deuxième trimestre 2022. Le résultat
net sous-jacent atteint 77 millions d’euros, en
hausse de +48,1%. Après partage avec les minoritaires pour
25 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +49,7% sur un an, à
53 millions d’euros au deuxième trimestre 2022.
Le produit net bancaire
sous-jacent du premier semestre 2022 est en hausse de +7,7% par
rapport au premier semestre 2021, porté par la bonne tenue de
l’activité clientèle, la croissance des commissions au premier
trimestre et la bonne dynamique de la marge d’intérêt au deuxième
trimestre. Les charges hors FRU sous-jacentes sont
maîtrisées avec une légère hausse de +1,8%, tandis que les charges
FRU enregistrent une très forte hausse à +76,8%. L’effet ciseaux
hors FRU est donc positif et s’élève à +5,9 points de pourcentage
au premier semestre 2022. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse de +10,6% par
rapport au premier semestre 2021. Le résultat net
sous-jacent est ainsi en hausse de +13,4%. Au final, la
contribution du métier au résultat net part du
Groupe au premier semestre 2022 s’établit à 66 millions
d’euros, en progression de +13,9% par rapport au 30 juin 2021.
Activité Services financiers
spécialisés
Dans le pôle Services
Financiers spécialisés, l’activité est en
hausse dans tous les métiers ce trimestre.
La production commerciale de
Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) est en hausse au deuxième
trimestre 2022 par rapport au deuxième trimestre 2021 (+9,0%),
portée par une activité dynamique tant en France qu’à
l’international. Malgré la persistance des pénuries de composants
électroniques sur le marché automobile, la production des JV
automobiles est en hausse sur ce trimestre (+6,7% par rapport au
deuxième trimestre 2021 et +14,1% par rapport au premier trimestre
2022, tirée par GAC Sofinco). Fin juin 2022, les encours totaux de
CACF s’établissent ainsi à 96,6 milliards d’euros soit +4,9% par
rapport à fin juin 2021.
Sofinco a été élu meilleur
parcours digital en crédit conso selon Google UX 2022.
La production
commerciale en crédit-bail de
Crédit Agricole Leasing and Factoring (CAL&F) est soutenue, en
retrait par rapport à un deuxième trimestre 2021 exceptionnel sur
les énergies renouvelables (-4,7% au deuxième trimestre 2022 par
rapport au deuxième trimestre 2021). La production commerciale en
affacturage augmente de +16,4% comparé au deuxième trimestre 2021,
notamment portée par un partenariat important dans les paiements en
Italie. Les encours de leasing atteignent 16,7 milliards d’euros
fin juin 2022 (dont 13,4 milliards d’euros en France et 3,3 à
l’international) soit +5,1% comparé à fin juin 2021. Le hub
transition énergétique est lancé dans 5 Caisses régionales, et un
partenariat Unifergie /Perfesco a été annoncé le 05 juillet 2022
pour améliorer l’efficacité énergétique des professionnels et
industriels.
Résultat services financiers spécialisés
Le résultat net part du Groupe des
Services financiers spécialisés25
atteint 201 millions d’euros au deuxième trimestre
2022, en baisse de -2,8% par rapport au deuxième trimestre
2021. Le produit net bancaire sous-jacent s’élève à 685 millions
d’euros, en hausse de +4,0% par rapport au deuxième trimestre 2021,
porté par le dynamisme des revenus CAL&F (+8,3%)26, les revenus
de CACF étant en hausse de +2,7% par rapport au deuxième trimestre
2021. Les charges sous-jacentes hors FRU du pôle s’élèvent à -360
millions d’euros, en hausse de +9,9% par rapport au premier
trimestre 2021. Le
résultat brut d’exploitation est en
baisse (-1,8%) comparé au deuxième trimestre 2021, le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
reste bas à 52,5% (soit +2,8 points de pourcentage par
rapport au deuxième trimestre 2021). Le coût du
risque est en baisse de -16,5%, par rapport à un deuxième
trimestre 2021 élevé.
Au premier semestre
2022, le produit net bancaire
sous-jacent des Services financiers
spécialisés27 augmente de +5,4%, porté
une bonne performance de CAL&F (+10,7%26 comparé au premier
semestre 2021) et des revenus en hausse pour CACF (+3,9% par
rapport au premier semestre 2021). Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de
+9,7% comparé au premier semestre 2021. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas, à 52,9%, en hausse
de +2,1 points de pourcentage par rapport au premier semestre 2021.
La contribution au FRU s’élève à -34 millions
d’euros au premier semestre 2022, en hausse de +47,9% par rapport
au premier semestre 2021. Le coût du risque est en
baisse de -9,6% au premier semestre 2022 par rapport au premier
semestre 2021. La contribution des sociétés mises en équivalence
est en hausse de +1,1% en sous-jacent.
Le résultat net part du
Groupe s’établit ainsi à 364 millions d’euros, stable par
rapport au premier semestre 2021, stable par rapport au premier
semestre 2021.
Le pôle contribue à hauteur de 12% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier
semestre 2022 et de 11% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,5
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 57,5 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 15,2% pour le premier semestre 2022, contre 15,2% pour
2021.
Résultats Crédit à la
consommation
Au
deuxième trimestre 2022,
à périmètre constant28, à savoir hors CACF NL (classé en IFRS 5
depuis le troisième trimestre 2020 et réintégré dans la
consolidation ligne à ligne au troisième trimestre 2021) et hors
CACF Spain (repris à 100% depuis le T3 2021), le produit net
bancaire sous-jacent de CACF atteint 511,4 millions d’euros, stable
par rapport au deuxième trimestre 2021. Les charges sous-jacentes
hors FRU à périmètre constant augmentent de +1,1% par rapport au
deuxième trimestre 2021. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent à périmètre constant est en baisse de -1,4% par rapport
au deuxième trimestre 2021 et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU à périmètre constant reste bas à 49,5%, en
hausse de +0,6 point de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2021. La contribution des sociétés mises en équivalence
atteint 78 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022 (-5,1% en sous-jacent par rapport
au deuxième trimestre 2021). Sans retraitement de
périmètre, le coût du risque est en
baisse de -15,9% par rapport au deuxième trimestre 2021, et atteint
-100 millions d’euros, principalement en raison de provisions pour
risques avérés à -122 millions d’euros (Stage 3), et une reprise de
provisions de +7 millions d’euros sur encours sains (Stage 1 et 2)
et de +15 millions d’euros d’autres provisions. Sans
retraitement de périmètre, le coût du
risque sur encours sur quatre trimestres
glissants29 atteint 118 points de base, et le coût
du risque sur encours en trimestre annualisé30 atteint 107 points
de base ; le taux de créances douteuses et
litigieuses atteint 5,0%, en baisse de
-0,1 point de pourcentage par rapport à fin mars
2022 et le taux de couverture atteint 88,7% en baisse de -1,1 point
de pourcentage par rapport à fin mars 2022. Les
impôts sous-jacents s’élèvent à
-45 millions d’euros au deuxième trimestre 2022, en hausse de +1,4%
par rapport au premier trimestre 2021. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent atteint
157 millions d’euros au deuxième trimestre 2022, en
baisse de -6,4% par rapport au
deuxième trimestre 2021.
Au premier semestre
2022, le produit net bancaire
sous-jacent, à périmètre constant hors CACF NL et CACF
Spain31, est en hausse de +0,9% par rapport au
premier semestre 2021. Les charges hors FRU à périmètre constant
sont en hausse de +0,6% par rapport au premier semestre 2021, la
contribution au FRU à périmètre constant s’élève à -16 millions
d’euros (+65,3% par rapport au premier semestre 2021), le
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU à périmètre constant reste bas à 50,0%,
stable par rapport au premier semestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent à périmètre constant est stable par
rapport au premier semestre 2021. Le coût du risque à périmètre
constant augmente de -7,4%, pour atteindre -217 millions d’euros
comparé au premier semestre 2021. La contribution des
sociétés mises en équivalences en sous-jacent est
en hausse de +1,1%.
Au final, la contribution du métier (sans
retraitement de périmètre) au résultat net part du
Groupe sous-jacent s’élève à 289,5 millions d’euros au
premier semestre 2022, en baisse de -4,1% par rapport au premier
semestre 2021.
Résultats Leasing &
Affacturage
Au
deuxième trimestre 2022,
le produit net bancaire sous-jacent de CAL&F
atteint 158 millions d’euros, en forte hausse de +8,3%26
par rapport au deuxième trimestre 2021, grâce à l’effet
périmètre lié à l’acquisition d’Olinn au T4 2021 (hausse des
revenus de +3,5% hors cet effet périmètre) et au dynamisme de
l’activité d’affacturage. Les charges hors FRU sont en hausse de
+14,8% (+6,8% hors Olinn par rapport au deuxième trimestre 2021)
sous l’effet de la croissance de l’activité et des investissements
informatiques.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU est à 55,7% ce
trimestre, en hausse de 3,2 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation ressort ainsi à +1,2% par rapport au
deuxième trimestre 2021. Le coût du risque baisse
nettement par rapport au deuxième trimestre 2021 (-21,3%). Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent de CAL&F s’établit à
44 millions d’euros au deuxième trimestre 2022, en hausse
de +13,1% par rapport au deuxième trimestre 2021.
Au premier semestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de
+10,7% par rapport au premier semestre 2021, en lien de nouveau
avec un effet périmètre lié à l’acquisition d’Olinn au T4 2021
(hausse des revenus de 5,7% hors cet effet périmètre), avec une
forte activité en affacturage au premier semestre 2021. Les
charges hors FRU sont en hausse de +16,0% (+7,5% hors
Olinn par rapport au premier semestre 2021) et accompagnent la
croissance de l’activité. La contribution au FRU s’élève à -18
millions d’euros au premier semestre 2022 (+35,0% par rapport au
premier semestre 2021). Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente de +1,5% par rapport
au premier semestre 2021. Le coefficient
d’exploitation
sous-jacent hors
FRU s’établit à 55,7%, en hausse de +2,5 points de
pourcentage par rapport au premier semestre 2021. Le coût
du risque est en nette baisse par rapport au premier
semestre 2021 (-31,6%). Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 75 millions d’euros, en hausse de
+19,3% par rapport au premier semestre 2021.
Activité de la Banque
de proximité Crédit Agricole
S.A.
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été soutenue ce
trimestre, portée notamment chez LCL par la production de crédits à
l’habitat, aux entreprises, et aux professionnels, et par une
activité commerciale résiliente chez Crédit Agricole Italia.
La production de crédits chez
LCL progresse fortement par rapport au deuxième
trimestre 2021 (+30%32) aussi bien sur l’habitat (+34%32) que sur
les entreprises (+36%32) et les professionnels (+16%32), ainsi que
sur le crédit à la consommation (+7%32). Dans ce contexte, les
encours de crédits sont en hausse de +8,3% depuis fin juin 2021, à
156,7 milliards d’euros, dont +9,2% sur les crédits
immobiliers, +7,9% sur les crédits aux professionnels, +6,9% sur
les crédits aux entreprises et +4,9% sur les crédits à la
consommation. Les encours de collecte sont en hausse de +1,2% par
rapport à fin juin 2021, portés par la collecte bilan (+2,7%) en
lien avec la progression des DAV (+6,4%) et des livrets (+3,6%),
malgré l’épargne hors bilan qui baisse de -1,3% en raison d’un
effet marché défavorable. Enfin, la conquête brute s’élève à 84 000
nouveaux clients ce trimestre et le taux d’équipement en assurances
automobile, MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV
est en hausse de +0,7 point de pourcentage par rapport à fin juin
2021 pour s’établir à 26,9% à fin juin 2022. Enfin, LCL annonce le
lancement de GreenEquity à partir de septembre, pour accompagner
les PME, ETI et grandes entreprises souhaitant entrer en bourse, en
les aidant à renforcer et à valoriser leur démarche ESG
(Environnement, Social et Gouvernance).
Les encours de crédit de CA
Italia à fin juin 2022 atteignent 59,6 milliards
d’euros, et sont stables par rapport à fin juin 2021 hors cession
de créances NPE de 1.5 milliards d’euros au quatrième trimestre
2021, et stables par rapport au premier trimestre 2022. La
production de nouveaux crédits, notamment habitat, est résiliente
dans un marché baissier en Italie. Les encours de collecte à fin
juin 2022 s’élèvent pour leur part à 110,0 milliards d’euros, en
baisse de -1,5% en raison d’un impact marché défavorable sur
l’épargne gérée et de la poursuite de l’optimisation de la collecte
bilan. Le taux d’équipement en assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse de +1,7
point de pourcentage par rapport à fin juin 2021 pour s’établir à
20,1% (15,6% y compris base de clientèle de Creval) à fin juin
2022. La conquête brute s’élève à 45 700 nouveaux clients sur
le trimestre, la production de crédit à la consommation en volume
est en hausse de +21% par rapport au deuxième trimestre 2021, et le
stock de refinancement de crédit d’impôt clientèle «Ecobonus33»
atteint environ 1 milliard d’euros. Enfin, sur le second trimestre
2022, 35% des ouvertures de comptes courants et de ventes de
produits d’investissement ont été effectués en ligne.
Pour l’ensemble des Banques de Proximité à
l’International hors Italie, les encours de crédits sont en baisse
de -2,4% à fin juin 2022 par rapport à fin juin 2021 et les encours
de collecte sont en baisse de -3,3% sur la même période. Hors
entités cédées ou en cours de cession34, la croissance des encours
de crédits atteint +11,7%34 et celle des encours de collecte
atteint +9,5%34 sur la même période.
Au deuxième trimestre 2022, l’activité
commerciale est en forte progression en Pologne et en Egypte par
rapport au deuxième trimestre 2021, avec une croissance des crédits
de +13% à change constant, notamment en Pologne (+12%) et en Egypte
(+17%), et une collecte bilan en croissance de +7% à change
constant, dont +15% en Pologne, +11% en Egypte. Par ailleurs, la
collecte bilan en Ukraine est en croissance de +23% à change
constant.
L’excédent net de collecte sur les crédits des
banques de proximité à l’international hors Italie s’élève à
+2,3 milliards d’euros au 30 juin 2022.
Résultats Banque de
proximité en France
Le produit net bancaire sous-jacent de LCL est
en hausse de +5,8% par rapport au
deuxième trimestre 2021, et atteint
981 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022. Cette hausse est tirée par les
commissions (+6,9%), notamment sur les moyens de paiement et
assurances, ainsi que par la marge nette d’intérêts (+4,9%),
soutenue par l’activité entreprise et le remboursement de
ressources de marché à taux élevé.
En vision sous-jacente, l’évolution des charges
hors FRU demeure contenue (+2,9% T2/T2) à 572 millions d’euros ce
trimestre, entraînant une amélioration du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU, qui s’établit à 58,3% ce
trimestre (soit une baisse de -1,6 points de pourcentage par
rapport au deuxième trimestre 2021).
Tiré par la hausse des revenus, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en augmentation de +9,4% sur un an,
malgré un reliquat de contribution au FRU de 3 millions d’euros
enregistré au deuxième trimestre 2022 (contre 0 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022). Le coût du risque est stable à -43
millions d’euros, intégrant une reprise de provisions pour litiges
divers. Le taux de couverture reste élevé à 82,0% à fin juin,
contre 83,7% à fin mars 2022. Le taux de créances douteuses atteint
1,5% à fin juin 2022, en hausse de 0,1 point pourcentage par
rapport à fin mars 2022. Au final, le résultat net part du Groupe
est en forte hausse de +18,1% par rapport au deuxième trimestre
2021.
Sur le premier semestre 2022, les revenus de LCL
augmentent de +7,1% par rapport au premier semestre 2021 et
atteignent 1 962 millions d’euros, portés d’une part par la
marge nette d’intérêt soutenue par l’activité entreprises et
professionnels et bénéficiant d’effets non récurrents
(revalorisation du portefeuille private equity au premier
trimestre, remboursement de ressources de marché à taux élevé au
deuxième trimestre), et d’autre part, par les commissions,
notamment celles sur l’assurance non-vie et les moyens de paiement.
Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse maîtrisée de
+3,4% et de +2,2% hors contributions au FRU et au FGD. Cela
entraîne une amélioration du coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU de -2,1 points de pourcentage par rapport au premier
semestre 2021, à 59,5%. Le résultat brut d’exploitation augmente
donc de +12,6%. Le coût du risque diminue de -17,2%, résultant
principalement de la baisse de -25,8% au premier trimestre 2022. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du groupe est
en forte hausse de +59,5%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 20,1% pour le premier
semestre 2022, contre 15,2% en 2021.
Résultats Banque de
proximité à l’international
Les revenus sous-jacent du pôle Banque de
proximité à l’international augmentent de +1,4% à 812 millions
d’euros au deuxième trimestre 2022. Proforma de l’acquisition de
Creval au deuxième trimestre 2021, hors Crédit du Maroc, passé en
IFRS 5 au premier trimestre 2022, et hors Crédit Agricole Serbie
cédée au 1er avril 2022, les revenus du pôle banque de proximité à
l’international augmentent de +4,3% au deuxième trimestre 2022 par
rapport au deuxième trimestre 2021. Les charges sous-jacentes hors
FRU baissent de -0,5% et atteignent 479 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022. Pro forma Creval et hors Crédit Agricole
Serbie et Crédit du Maroc, les charges baissent de -0,5%. En
conséquence de ces changements de périmètre, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit à +333 millions
d’euros soit une hausse de +4,2 % par rapport au deuxième trimestre
2021. Pro forma Creval et hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du
Maroc, le RBE sous-jacent hors FRU est en hausse de +12,2%. Le coût
du risque sous-jacent s’établit à -117 millions d’euros, sa hausse
provenant principalement de la banque de proximité à
l’international hors Italie. Au final, le résultat net part du
Groupe sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international
s’élève à 128 millions d’euros, soit 6,5% du résultat net part du
groupe des métiers de Crédit Agricole S.A.
Sur le premier semestre, les revenus sous-jacent
du pôle Banque de proximité à l’international augmentent de +6,9% à
1 598 millions d’euros. Proforma de l’acquisition Creval en Italie,
et hors Crédit du Maroc, passé en IFRS5 au premier trimestre 2022,
et hors Crédit Agricole Serbie, cédée au 1er avril 2022, les
revenus du pôle banque de proximité à l’international augmentent de
+3,0% au premier semestre 2022 par rapport au premier semestre
2021. Les charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent
de +6,8% pour atteindre 958 millions d’euros, au premier
semestre 2022. Pro forma Creval et hors Crédit Agricole Serbie et
Crédit du Maroc, elles augmentent de +0,4%. En conséquence de ces
changements de périmètre, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à +641 millions d’euros soit une
hausse de +7,2% par rapport au premier semestre 2021. Pro forma
Creval et hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du Maroc, le RBE
sous-jacent hors FRU est en hausse de +7,1%. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -195 millions d’euros, stable par rapport
au premier semestre 2021. Au final, le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international s’élève à
234 millions d’euros, soit 7,9% du résultat net part du groupe des
métiers de Crédit Agricole S.A.
Résultats
Italie
Au deuxième trimestre 2022, les revenus
sous-jacent de CA Italia sont en hausse de +6,8% par rapport au
deuxième trimestre 2021 et s’établissent à 622 millions d’euros.
Pro forma de l’acquisition de Creval, les revenus sont en baisse de
-1,5%, du fait de la poursuite de la pression sur la marge nette
d’intérêt dans un environnement concurrentiel, mais avec néanmoins
une tendance haussière des taux à la production en crédit habitat
et entreprises. Les commissions bancaires sont en hausse de +3,0%,
grâce à l’assurance dommages, au crédit à la consommation et aux
entreprises. Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse par
rapport au deuxième trimestre 2021 (+6,7%) à 372 millions d’euros.
Pro forma Creval, les charges baissent de -3,7% grâce aux synergies
de coûts suite à l’intégration de Creval, dégageant ainsi un effet
ciseaux positif de +2,2 points de pourcentage proforma de Creval.
Au final, le résultat brut d’exploitation sous-jacent hors FRU
enregistre une hausse de +7,0% par rapport au deuxième trimestre
2021 (+2,1% pro forma Creval). Le coût du risque baisse de -6,6%
par rapport au deuxième trimestre 2021 (-15,0% pro forma Creval),
le profil de risque de CA Italia ayant été amélioré par la cession
de créances douteuses pour 1,5 milliard d’euros au quatrième
trimestre 2021. Le taux de créances douteuses au 30 juin 2022
s’établit à 3,8% et le taux de couverture à 63,4%. Le résultat net
part du groupe de CA Italia s’établit ainsi à 102 millions d’euros
en hausse de +41,0% par rapport au deuxième trimestre 2021 et de
+36,5% pro forma Creval.
Sur le premier semestre, les revenus sous-jacent
de Crédit Agricole Italia augmente de +15,9% pour s’établir à 1 241
millions d’euros. Pro forma de l’acquisition de Creval, les revenus
sont en baisse de -1,8%. Les charges sous-jacentes hors FRU sont en
hausse par rapport au premier semestre 2021 (+17,7%) à 740 millions
d’euros. Pro forma Creval, les charges baissent de -2,6%. Le coût
du risque baisse de -20,7% par rapport au premier semestre 2021
(-35,7% pro forma Creval). Au final, le résultat net part du groupe
de CA Italia s’établit ainsi à 198 millions d’euros en hausse de
+48,3% par rapport au premier semestre 2021 et de +35,4% pro forma
Creval.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 13,7% pour le
premier semestre 2022.
Résultats du Groupe
Crédit Agricole en Italie
Le résultat sous-jacent du Groupe en
Italie reflète une excellente performance des différents
métiers du Groupe et s’établit à 438 millions d’euros sur
le premier semestre 2022, soit une amélioration de +15%
par rapport au premier semestre 2021, du fait de la
croissance du résultat brut d’exploitation de +8,5%. Le résultat du
Groupe en Italie représente ainsi 16% du résultats du résultat
sous-jacent de Crédit Agricole S.A35, et le résultat de Crédit
Agricole Italia représente 45% de ce résultat. Crédit
Agricole Italia est la 2ème banque
italienne en matière d’IRC36 avec 82 000 nouveaux clients au
premier semestre et des commissions en hausse de +1% par rapport au
premier semestre 2021. Amundi est 1er des asset
managers italiens au premier semestre37 et a réalisé une collecte
dynamique au 1° semestre à 4,2 Md€, mais est impacté par un effet
marché négatif sur les commissions de performance. Dans les
Assurances, la part de marché en assurances vie est de
6,8%38, en ligne avec la part de marché de fin 2021, et le taux
d’UC dans la collecte brute s’élève à 47,2%. Sur les assurances
non-vie, la performance a été bonne au premier semestre avec une
collecte de 60 millions d’euros soit une hausse de +21% par rapport
à fin juin 2021. L’activité a été très soutenue chez CACIB
Italie en crédits syndiqués (2ème bookrunner en valeur39)
et le leadership a été confirmé en ESG39 (opérations « vertes et
durable », tous secteurs et produits). Dans le crédit à la
consommation les parts de marché d’Agos sont en
hausse de +130 points de base par rapport au premier semestre 2021
à 14,1%40 avec une nouvelle production en hausse de +25% sur la
période, tout en conservant le niveau de qualité du
portefeuille.
Le Groupe Crédit Agricole en Italie poursuit le
développement conjoint de la banque de proximité et des métiers.
Ainsi, la migration IT de Creval a été finalisée le 23 avril 2022,
et tous les produits du Groupe (crédit à la consommation,
assurances et gestion d’actifs) sont maintenant distribués sur
l’ensemble du réseau Creval.
Résultats Banque de
proximité à l’international - hors Italie
Les résultats de nos entités au Maroc et en
Serbie sont comptabilisés pour le deuxième trimestre 2022 en IFRS
5, impactant toutes les lignes de résultats de la Banque de
proximité à l’international hors Italie. La Serbie ayant été cédée
le 1er avril 2022 contribue à hauteur de 0,1 million d’euro au
résultat net part du groupe du pole et le Crédit du Maroc contribue
à hauteur de 11,9 millions d’euros.
Au deuxième trimestre 2022, les revenus
sous-jacent de la banque de proximité hors Italie baissent de
-13,1% par rapport au deuxième trimestre 2021 pour s’établir à
190 millions d’euros. Hors Crédit du Maroc, passé en IFRS
5 au premier trimestre 2022, et hors Crédit Agricole Serbie cédée
au 1er avril 2022, les revenus sous-jacent augmentent de +29,3%.
Les charges d’exploitation hors FRU baissent de -19,3%, mais
augmentent de +12,4% hors Crédit du Maroc et Crédit Agricole
Serbie. En conséquence de ces changements de périmètre, le résultat
brut d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit à 83 millions
d’euros, soit une baisse de -3,5% par rapport au deuxième trimestre
2021. Hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du Maroc, le RBE
sous-jacent hors FRU est en hausse de +60,2%. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -44 millions d’euros, en augmentation par
rapport au deuxième semestre 2021 qui s’établissait à -16 millions
d’euros, en raison de la hausse du coût du risque en Ukraine. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du Groupe est
de 25 millions d’euros, en baisse de -31,4% par rapport au deuxième
trimestre 2021.
En dehors de nos entités cédées ou en cours de
cession, et de l’Ukraine dont le fonctionnement est fortement
pénalisé et ayant un résultat nul ce trimestre avec un renforcement
des provisions à hauteur du RBE, le résultat net part du Groupe de
nos entités en Pologne et Egypte progresse fortement
(multiplication par 1,8) à change constant au deuxième trimestre
2022 par rapport au deuxième trimestre 2021, dans un contexte de
hausse des taux.
Par pays :
- CA Pologne : les
revenus sont en forte hausse (+29%), portés par la conquête brute
(+54 000 clients au deuxième trimestre 2022), une forte progression
de la marge nette d’intérêt et le développement des commissions.
Les charges progressent de +16% en lien avec des investissements IT
et l’accompagnement du développement de l’activité. Le taux de
créances douteuses est stable par rapport au premier trimestre 2022
à 5,7% et le taux de couverture est à 114,6%.
- CA Egypte : le
Résultat Brut d’Exploitation progresse de +21% par rapport au
deuxième trimestre 2021 porté par l’activité entreprises et la
hausse des taux. Le taux de créances douteuses s’élève à 3,8% et le
taux de couverture est de 120,8%.
Sur le premier semestre 2022, les revenus
sous-jacent de la banque de proximité hors Italie baissent de
-15,7% par rapport au premier semestre 2021 pour s’établir à
358 millions d’euros. Hors Crédit du Maroc, passé en IFRS
5 au premier trimestre 2022, et hors Crédit Agricole Serbie cédée
au 1er avril 2022, les revenus sous-jacent augmentent de +24,3%.
Les charges d’exploitation hors FRU baissent de -18,9%, mais
augmentent de +12,6% hors Crédit du Maroc et Crédit Agricole
Serbie. En conséquence de ces changements de périmètre, le résultat
brut d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit à 140 millions
d’euros, soit une baisse de -10,3% par rapport au premier semestre
2021. Hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du Maroc, le RBE
sous-jacent hors FRU est en hausse de +48,2%. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -76 millions d’euros, en augmentation par
rapport au premier semestre 2021 qui s’établissait à -45 millions
d’euros, en raison de la hausse du coût du risque en Ukraine. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du Groupe est
de 36 millions d’euros, en baisse de -34,1% par rapport au premier
semestre 2021.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 11,3% pour le
premier semestre 2022, contre 14,4% pour 2021.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 8% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur le premier semestre 2022 et de 13% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 23% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) au premier semestre 2022 et de 30% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2022, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,8 milliards d’euros dont 4,9 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
4,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
102,8 milliards d’euros dont
51,6 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 51,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultat Activités Hors
métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -60 millions au deuxième trimestre 2022 en hausse
de +16 millions d’euros depuis le deuxième trimestre 2021. La
contribution négative du pôle Activité Hors Métiers
s’analyse en distinguant la contribution « structurelle »
(-175 millions d’euros) des autres éléments (+115 millions
d’euros). La contribution de la composante
« structurelle » est en baisse de -18 millions d’euros
par rapport au deuxième trimestre 2021 et se décompose en trois
types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -212 millions d’euros
au deuxième trimestre 2022, en baisse de -11 millions
d’euros, principalement lié à l’impact de l’inflation sur la
gestion ALM;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et BforBank intégré en mise en équivalence, en
raison de sa détention à 50% par Crédit Agricole SA suite à sa
recapitalisation : leur contribution, à +33 millions d’euros
au deuxième trimestre 2022, est en légère baisse par
rapport au deuxième trimestre 2021
(+12 millions d’euros). Cette baisse est notamment liée à
un effet de base lié à la revalorisation favorable au T2-2021 de
certains fonds de private equity.
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est légèrement positive
ce trimestre (+5M€ par rapport au deuxième trimestre 2021), grâce
notamment à l’activité soutenue chez Crédit Agricole Payment
Services.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+34 millions d’euros) comparée au
deuxième trimestre 2021, en raison d’un effet de la
hausse des spreads sur les éliminations sur titres intragroupes
souscrits par Predica et par Amundi.
Sur le premier semestre 2022, le
résultat net part du groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -291
millions d’euros, en baisse de -5 millions d’euros, par
rapport au premier semestre 2021. La composante
structurelle contribue à hauteur de -476 millions d’euros et les
autres éléments du pôle enregistrent une contribution de +186
millions d’euros sur le semestre.La contribution de la
composante « structurelle » est en baisse de -73 millions
d’euros comparé au premier semestre 2021 et se décompose en trois
types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -516 millions d’euros
au premier semestre 2022, en baisse de -55 millions d’euros par
rapport au premier semestre 2021;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et BforBank: leur contribution, à
+32 millions d’euros au premier semestre 2022, est en
baisse par rapport au premier semestre 2021
(+27 millions d’euros).
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +8 millions
d’euros sur le premier semestre 2022 à comparé avec la
contribution neutre au premier semestre 2021.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+68 millions d’euros) comparé au premier
semestre 2021, notamment liée à l’impact positif de la hausse
des spreads depuis le début d’année sur les éliminations sur titres
intra-groupe souscrit pas Predica et Amundi.Au
30 juin 2022, les emplois pondérés sont de
26,5 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 30 juin 2022, le ratio
Common Equity Tier
1 (CET1) phasé du Groupe Crédit
Agricole est en hausse de 0,5 point de pourcentage par rapport à
fin mars 2022, pour atteindre 17,5%. Ainsi, le Groupe
Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,6 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP41 fixée à 8,9%, en hausse par rapport
au 31 mars 2022. Le ratio CET1 non phasé atteint 17,2%.
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +38 pb lié au résultat conservé.
- La croissance organique des métiers
contribue à la variation des emplois pondérés pour +3,3 milliards
d’euros par rapport à fin mars 2022 (hors effet change de +2,8
milliards d’euros), intégrant une baisse de -4 Mds€ des emplois
pondérés dans le pôle Grandes Clientèles (dont -3,4 milliards
d’euros chez CACIB) compensée par une hausse, principalement
concentrée sur la Banque de proximité (+5,9 Mds€) et SFS (+2,5
milliards d’euros), pour un impact global de -9 pb.
- L’effet assurances sur le ratio
représente +11 pb ce trimestre, dont -16 pb lié à la baisse des
réserves latentes (OCI) et +27 pb sur la VME hors OCI, intégrant
notamment l’impact du paiement d’un dividende exceptionnel de 2
milliards d’euros par Crédit Agricole Assurances à Crédit Agricole
SA le 24 juin 2022.
- Enfin, les effets M&A,
réglementaires et autres contribuent à hauteur de +11 pb, dont un
effet change pour -2 pb, un impact favorable sur les impôts
différés liés à la fusion avec Creval pour +4 pb, la cession de CA
Serbie, le 1er avril 2022 pour +2 pb et l’actualisation des
engagements post-emploi pour +4 pb.
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,6% et le ratio global phasé
est à 21,5% ce trimestre.
Le ratio de
levier phasé ressort à 5,3%, en baisse de
-0,5 point de pourcentage par rapport à fin mars 2022, en lien
notamment avec la fin de la neutralisation des expositions de la
BCE, et bien au-dessus de l’exigence réglementaire de 3%.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole sont en baisse de -12,4 milliards d’euros par
rapport au 31 mars 2022. La croissance organique des métiers
contribue à cette évolution pour +3,3 milliards d’euros (hors effet
change pour +2,8 milliards d’euros). En effet, les emplois pondérés
de la Banque de proximité sont en hausse : +5,9 milliards
d’euros hors effet change dont +1,1 milliard d’euros pour LCL et
+3,1 milliards d’euros pour les Caisses régionales et +1,1 milliard
d’euros pour CA Italie. La contribution du pôle Grandes clientèles
est en baisse par rapport à fin mars 2022 (-4 milliards d’euros),
dont -3,4 milliards d’euros pour CACIB. La valeur de mise en
équivalence de l’assurance impacte les emplois pondérés à la baisse
pour -17,9 milliards d’euros, en lien notamment avec le paiement
d’un dividende exceptionnel au deuxième trimestre 2022 de 2 Mds€
(impact sur les emplois pondérés de -7,4 milliards d’euros) et
l’évolution défavorable des réserves OCI (impact sur les emplois
pondérés de -9,5 milliards d’euros). Le poste « M&A et
autres » impacte les emplois pondérés à hauteur de +2,3
milliards d’euros incluant notamment l’effet change pour 2,8
milliards et l’impact de la cession de CA Serbie le 1er avril 2022,
pour -0,8 milliard d’euros.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2022, dispose d’une marge de sécurité
de 791 points de base au-dessus du
seuil de déclenchement du MMD, soit 46
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A., au 30
juin 2022, dispose d’une marge de sécurité de 338
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD,
soit 13
milliards d’euros de capital CET1.
TLAC
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,03% pour le Groupe CA au 30/06/22). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 21,5% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée éligible.
Au 30 juin 2022, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à 26,7% des RWA et
7,6% de l’exposition en levier,
hors dette senior préférée éligible42,
soit bien au-delà des exigences. Le ratio TLAC exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques est en hausse de 80pb
sur le trimestre, en lien avec la progression du ratio CET1 et la
baisse des RWA, sous l’effet notamment de l’opération de remontée
de dividende exceptionnel par CAA en amont d’IFRS17. Exprimé en
pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC
progresse légèrement par rapport à mars 2022, sans tenir compte de
la neutralisation des expositions Banque Centrale.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 510 points de base,
soit 30 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,5%
des RWA.
A fin juin 2022, 3,6 milliards d’euros
équivalents ont été émis sur le marché (dette senior non préférée
et Tier 2). Le montant de titres senior non préférés du Groupe
Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève
à 26,0 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,03% pour
le Groupe CA au 30/06/22). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 30 juin 2022, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL estimé à
30,8% des RWA et
8,7% de l’exposition en
levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Au 1er janvier 2022,
cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit Agricole
n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2022, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
510 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable
au 30 juin 2022, soit 30
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin juin 2022, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. s’établi à un niveau élevé, avec un ratio
Common Equity
Tier 1 (CET1)
de
11,3%
en vision phasé, en hausse de +0,3 point de pourcentage par rapport
à fin mars 2022. Ainsi, Crédit Agricole SA affiche un coussin
substantiel de 3,4 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP43 fixée à 7,9%, contre 3,1 points de
pourcentage au 31 mars 2022. Le ratio CET1 non phasé atteint
11,1%.
- Le ratio CET1
bénéficie ce trimestre d’un impact positif de +25 points de base
lié au résultat conservé. Notamment, la provision pour distribution
de dividendes, sur la base d’une politique de 50% de pay-out,
atteint 0,38€ par action sur le premier semestre, dont 0,31€ par
action au titre du deuxième trimestre 2022.
- L’effet
assurances sur les OCI (réserves latentes) et sur la VME représente
-11 pb, dont -39 pb44 liés à la baisse des réserves latentes ;
le stock global de réserves OCI atteint -31 points de base au 30
juin 2022. Par ailleurs, la VME (hors OCI) impact le ratio pour +28
pb, notamment lié d’une part au versement du dividende exceptionnel
de 2 milliards d’euros ce trimestre venant s’ajouter au versement
du solde du dividende 2022 pour 0,7 milliard d’euros et d’autre
part au résultat de Crédit Agricole Assurance pour 0,4 milliard
d’euros.
- Le poste
« M&A et autres » contribue à la hausse du CET1 à
hauteur de +22 points de base dont un effet change neutre, des
effets M&A pour +8 pb, dont l’impact de la cession de CA Serbie
le 1er avril 2022 pour +2 pb, un impact favorable sur les impôts
différés liés à la fusion avec Creval pour 6 pb, et un impact de
l’actualisation des engagements post-emploi pour +3 pb.
- L’évolution
des emplois pondérés liée à l’activité des métiers impacte le ratio
CET1 sur le trimestre à hauteur de -2 pb, soit une hausse de +0,6
milliard d’euros (hors effet change de 2,8 milliards d’euros) dont
notamment -4 milliards d’euros sur le pôle Grande Clientèle et une
hausse de +2,5 milliards d’euros sur la Banque de proximité et +2,3
milliards d’euros sur le pôle SFS (Cf. Infra).
Le ratio de levier phasé
s’établit à 3,6% à fin juin 2022, en baisse de -0,6 point de
pourcentage par rapport à fin mars 2022, en lien notamment avec la
fin de la neutralisation des expositions de la BCE, au-dessus de
l’exigence de 3%.
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 13,0% et le ratio global phasé
est à 17,5% ce trimestre.
Les emplois pondérés s’élèvent
à 370 milliards d’euros à fin juin 2022 et sont en
diminution par rapport à fin mars 2022 de -15,4 milliards d’euros
(-4%), dont un effet change de +2,8 milliards d’euros. L’activité
des métiers impacte les RWA pour +0,6 milliards d’euros (hors effet
change). En effet, les emplois pondérés du pôle Grandes clientèles
sont en baisse par rapport à fin mars 2022 (-4 milliards
d’euros hors effet change) tandis que la contribution de la Banque
de proximité augmente de +2,5 milliards d’euros et celle du pôle
SFS de +2,3 milliards d’euros. La valeur de mise en équivalence de
l’assurance impacte les emplois pondérés à la baisse pour -17,9
milliards d’euros. Elle intègre d’une part, le paiement d’un
dividende exceptionnel de 2 milliards d’euros de Crédit Agricole
Assurances à Crédit Agricole SA le 24 juin 2022 lors du deuxième
trimestre 2022 venant s’ajouter au versement du solde de dividende
2022 pour 0,7 milliard d’euros et d’autre part, le résultat de
Crédit Agricole Assurance pour 0,4 milliard d’euros (impact global
sur les emplois pondérés de -8,7 milliards d’euros). Par ailleurs,
l’évolution défavorable des réserves OCI impacte les emplois
pondérés pour -9,3 milliards d’euros. Le poste
« M&A et autres » impacte les emplois pondérés à
hauteur de +1,8 milliard d’euros intégrant notamment l’effet change
pour 2,8 milliards et l’impact de la cession de CA Serbie le 1er
Avril 2022 pour -0,8 milliard d’euros.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 53 milliards d’euros à fin juin 2022. De même, 103 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 191 milliards d’euros à fin juin 2022, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(76 milliards d’euros à fin juin 2022) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 675
milliards d’euros au 30 juin 2022, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 268
milliards d’euros, en baisse de 18 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2022 et de 24 milliards d’euros par rapport à
fin juin 2021, sous la dynamique de croissance du crédit observée
sur le trimestre. Le Groupe affiche en effet un fort dynamisme de
l’activité commerciale sur le trimestre, enregistrant une hausse de
24 milliards d’euros des crédits.
Par ailleurs, l’encours total T-LTRO 3 pour le
Groupe Crédit Agricole s’élève à 162 milliards d’euros45 au 30 juin
2022. Il est précisé que la bonification s’appliquant au taux de
refinancement de ces opérations est étalée sur la durée des
tirages. La sur-bonification est étalée sur la durée de la période
de sur-bonification considérée. La sur-bonification s’appliquant au
taux de refinancement de ces opérations pour la deuxième période
(juin 2021 à juin 2022) a été prise en compte au T2 2022 pour la
totalité des tirages.
A noter, concernant la position en ressources
stables, que le pilotage interne du Groupe exclut le surplus
temporaire de ressources stables apportées par l’augmentation du
refinancement T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à
Moyen Terme de plus 110-130 milliards d’euros, indépendamment de la
stratégie de remboursement à venir.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 juin 2022 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 350 milliards d’euros au 30 juin 2022,
stables par rapport à fin mars 2022, et en hausse de 2 milliards
d’euros par rapport à fin juin 2021.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 224 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 76 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 29 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 468 milliards
d’euros au 30 juin 2022, en baisse de 4 milliards d’euros
par rapport à fin mars 2022, et en hausse de 5 milliards d’euros
par rapport à fin juin 2021. Elles couvrent plus de trois fois
l’endettement court terme net (hors replacements en Banques
centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité : ils
s’établissent à 240 milliards d’euros au 30 juin 2022 (hors caisse
et réserves obligatoires), en baisse de 1 milliard d’euros par
rapport à fin mars 2022, et en hausse de 14 milliards d’euros par
rapport à fin juin 2021.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 105 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois au 30
juin 2022 s’élèvent respectivement à 169,3% pour le Groupe Crédit
Agricole et 149,3% pour Crédit Agricole S.A. Ils sont
supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme d’environ 110%.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et en ligne avec l’objectif du Plan à
Moyen Terme >100%.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
A fin juin, les principaux émetteurs du
Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de
26,0 milliards d’euros46
de dette à moyen long terme, dont 47% émis par
Crédit Agricole S.A.
3,5 milliards d’euros ont également été
empruntés auprès d’organismes nationaux et supranationaux, ou
placés dans les réseaux des banques de proximité du Groupe (Caisses
régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres réseaux
externes.
A fin juin, Crédit Agricole S.A.
a donc réalisé à hauteur de 93%
son programme de financement moyen long terme sur
les marchés de 13 milliards d’euros47
pour l’année 2022. Un financement diversifié en
formats (Senior collatéralisées, Senior préférées, Senior non
préférées et Tier 2) et en devises (EUR, USD, AUD, CHF, NOK, SGD,
HKD).
La banque a levé l’équivalent de 12,1 milliards
d’euros48, dont 3,4 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 0,2 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 3,5 milliards
d’euros de dette senior préférée et 5,0 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée.
A noter que Crédit Agricole S.A. a émis le 5
janvier 2022 un AT1 Perpétuel NC7,7 ans pour 1,25 milliard de
dollars américains au taux initial de 4,75% (hors plan de
refinancement).
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET
FINANCIER
Premier semestre
Après une chute du PIB mondial de 3% en 2020,
inédite depuis au moins quarante ans, l’année 2021 a été celle d’un
rebond de l’activité tout aussi inédit, de plus de 6% – avec +5,7%
Etats-Unis, +5,3% en zone euro et même +6,8% en France et +6,6% en
Italie. 2022 s’annonçait comme l’année de la
« normalisation », avec une croissance qui promettait de
rester encore vigoureuse (+4,2% prévu en janvier 2022 par le FMI
pour la croissance mondiale).
La hausse de l’inflation était cependant devenue
l’inquiétude principale. Les prix des matières premières
grimpaient. La demande des consommateurs, progressivement libérée
des contraintes sanitaires et stimulée par les plans de relance (en
particulier aux Etats-Unis), connaissait un vif rebond, tandis que
l’offre très fortement perturbée par la pandémie peinait à y
répondre. Ainsi, les chiffres d’inflation ne cessaient de
surprendre à la hausse : aux Etats-Unis elle atteignait des
niveaux inédits depuis quarante ans (+7,5% sur un an, en
janvier) et la zone euro n’avait jamais connu une telle hausse des
prix (5,1%). On pouvait néanmoins début 2022 escompter un
ajustement progressif de l’offre à la demande et un retour rapide
de l’inflation vers des niveaux plus proches des cibles des banques
centrales.
La guerre engagée par la Russie contre l’Ukraine
le 24 février a cependant constitué un nouveau choc puissant pour
l’environnement mondial. Au terme de quatre mois de ce conflit, son
issue militaire est loin d’être dessinée et l’on sait déjà que ses
conséquences économiques et géopolitiques seront majeures et
durables.
Plusieurs salves de sanctions contre la Russie
ont rapidement été mises en place mais, au-delà, la guerre
entraîne des coupures physiques de production, des liaisons
commerciales et des exportations sur le territoire ukrainien. Le
blocage de la mer Noire a des répercussions majeures sur toutes les
exportations russes, mais aussi d’Asie centrale. Les perturbations
de l’économie mondiale depuis lors sont en conséquence très fortes.
L’Europe est touchée au premier chef.
Si la Russie et l’Ukraine ont globalement un
poids faible dans l’économie mondiale (3,5% du PIB mondial en
parité de pouvoir d’achat) et le commerce international, les deux
pays n’en constituent pas moins des acteurs décisifs sur des
produits essentiels, comme le gaz, le pétrole, le blé, les engrais
ou des métaux indispensables à certains secteurs industriels
(aluminium, nickel et palladium notamment). Certains secteurs et
certains pays sont très dépendants de ces importations : près
d’un quart du pétrole brut raffiné et un tiers du gaz naturel
consommé dans l’Union européenne proviennent de Russie (2019), la
Russie représente 38% du pétrole et 49% du gaz importés par
l’Allemagne, elle fournit 40% du gaz naturel consommé par l’Italie
qui produit son électricité à 43% à partir de gaz naturel. La
Russie ne représente que 1,1% des exportations françaises et 1,5%
de ses importations. Celles-ci sont néanmoins très concentrées sur
les hydrocarbures (43%, en particulier du gaz naturel) et les
produits de raffinage et cokéfaction (35%). Toutefois, la Russie
n’est que le deuxième fournisseur en gaz de la France (20% du
total) après la Norvège (40%), de plus, le gaz constitue une part
très limitée du mix énergétique français.
C’est sur le prix des matières premières et de
l’énergie que les impacts de la guerre se sont manifestés en
premier lieu. Le baril de Brent a dépassé les 130 dollars début
mars pour terminer le semestre autour de 120 dollars, soit une
hausse de 55% depuis le début de l’année. Le prix du gaz naturel,
très volatil au premier semestre 2022, a presque doublé entre la
fin 2021 et fin juin 2022, alors que les prix étaient déjà en
accélération rapide sur la seconde moitié de 2021. Le prix du blé a
également été très chahuté terminant le semestre à 8,8 dollars le
boisseau (après jusqu’à 12 dollars courant mars), soit un gain de
13% sur six mois et de 34% sur un an. En corollaire, l’inflation
n’a cessé d’accélérer durant le semestre. En juin, elle a atteint
8,6% sur un an en zone euro, et 9,1% aux Etats-Unis. En France, les
prix à la consommation ont crû de 5,8% (Insee) sur un an, soit une
inflation inégalée depuis 1985.
Les impacts de la guerre russo-ukrainienne se
traduisent par ailleurs par un recul important de la confiance des
agents économiques. A titre d’exemple, en France, l’indicateur de
confiance des ménages a chuté de 103 en juin 2021 à 82 en juin
2022, soit un niveau équivalent aux plus bas historiques de mi-2008
(81) et de mi-2013 (79). L’indice du climat des affaires également
a chuté mais reste à 104 (113 en juin 2021) au-dessus de la moyenne
de long terme (100) encore porté par l’élan post-Covid.
Ainsi, les effets immédiats de la guerre
russo-ukrainienne se diffusent au travers de trois canaux
principaux : la confiance en constituant une source
d’incertitudes très fortes, l’offre en introduisant des pénuries
d’intrants conduisant à des difficultés de production, la demande
en nourrissant l’inflation qui vient réduire le pouvoir d’achat des
ménages et peser sur les charges des entreprises.
Mais, selon le degré d’éloignement et de
dépendance et de robustesse post-pandémie, les pays sont très
diversement affectés par ce nouveau choc. Toutefois, aucun
n’échappe à l’accélération de l’inflation, qui pourtant était déjà
élevée.
Par ailleurs, le semestre aura été émaillé de
plusieurs confinements drastiques dans des grandes villes chinoise.
Cela a contribué aux perturbations des chaînes d’approvisionnement
mondiales et alimenté l’inflation. L’économie chinoise a en
conséquence très nettement ralenti : après 4,8% sur un an au
premier trimestre, la croissance a fortement décéléré au deuxième
trimestre (+0,4%), bien en-deçà des attentes.
Les Etats-Unis ont conservé une activité
dynamique même si le PIB s’est contracté de manière inattendue au
premier trimestre, de 1,5% (/T4 2021) en rythme annualisé. Mais ce
recul s’explique essentiellement par des effets de déstockages et
le creusement du déficit extérieur alors que la demande domestique
(consommation et investissement productif) a nettement accéléré
durant le trimestre. Dans le même temps, le marché du travail reste
tendu avec un taux de chômage de 3,6%.
En zone euro, le PIB avait globalement retrouvé
son niveau pré-Covid (T4-2019) dès le T3-2021, tout comme en
France. En Italie, l’écart était quasiment comblé au T4-2021,
tandis qu’il était encore de -1,1% en Allemagne et de -3,8% en
Espagne. L’activité de la zone euro au T1-2022 a connu une
progression modérée (+0,6% T2/T1 mais environ +0,2% sans les effets
statistiques irlandais), freinée par la vague Omicron au début de
l’année et les premiers effets de la forte hausse de l’inflation et
de la guerre en Ukraine. Les dynamiques sont contrastées d’un pays
à l’autre. Le marché du travail a cependant bien résisté à la crise
sanitaire et le taux de chômage a atteint 7% au T1-2022 contre 7,7%
au T4-2019.
En France, au premier trimestre 2022, le PIB
s’est légèrement contracté (-0,2% /T4 2021) du fait d’un recul de
la demande intérieure. Pénalisée par les restrictions sanitaires et
un recul du pouvoir d’achat en raison de la poussée d’inflation, la
consommation des ménages a reculé de 1,5% au T1. Au T2, le PIB
devrait néanmoins progresser légèrement, grâce à une activité plus
soutenue dans les services.
En Italie, en dépit d’un environnement
conjoncturel défavorable, la croissance a résisté au premier
trimestre. Le PIB a progressé de 0,1% (/T4-2021), porté
principalement par l’investissement, tandis que la consommation
reculait, pénalisée par la forte inflation. L’accélération de
l’inflation et les difficultés d’approvisionnement, avec une
confiance des agents économiques qui se dégrade, devraient
entraîner un léger recul du PIB au T2.
Face à une inflation galopante, et alors que les
perspectives macroéconomiques sont assombries par la guerre, tout
particulièrement en Europe, la tâche des banques centrales n’en a
été rendue que plus complexe. La lutte contre l’inflation est
devenue néanmoins la préoccupation centrale et a conduit à une
rapide accélération de la normalisation des politiques monétaires.
L’objectif premier est désormais d’éviter que les anticipations
d’inflation ne dérapent afin de prévenir l’enclenchement d’une
spirale inflationniste délétère.
Depuis son brusque revirement hawkish fin 2021,
la Fed n'a fait que durcir sa position, l'inflation ayant
constamment surpris à la hausse au cours du premier semestre 2022.
Cela s'est traduit par la première hausse de 75 points de base
(pdb) des taux directeurs depuis 1994 lors du FOMC de juin 2022,
après la hausse de 25 pdb en mars et une autre de 50 pdb en mai.
Parallèlement la Fed a entamé la normalisation de son bilan, en le
réduisant de 47,5 milliards de dollars par mois depuis juin, rythme
qui sera doublé en septembre.
L’horizon du resserrement de la politique
monétaire de la BCE s’est également rapidement rapproché au fur et
à mesure du semestre. Fin juin, la BCE a arrêté les achats nets du
programme d’urgence (PEPP) en mars et annoncé la fin des achats
nets au titres de l’APP début juillet.
Sous l’influence de la forte poussée de
l’inflation qui suscite des resserrements monétaires plus
volontaristes, les taux d’intérêt de marché se sont nettement
redressés et se sont révélés plus volatils. La courbe des taux
américains fin juin était plate, les taux à deux ans et à dix ans
s’établissant tous deux à 3%, soit une hausse respective de 229 et
152 pdb sur le semestre. Les taux allemands à deux ans ont gagné
119 pdb depuis fin 2021, à 0,5% au 30 juin, alors qu’ils étaient
négatifs depuis sept ans, et le taux à dix ans a gagné 155 pdb à
1,4% (après deux ans et demi en dessous de zéro). L’OAT à
10 ans, à 2% fin juin, a augmenté de 176 pdb et le BTP 10 ans
de 221 pdb (3,4%), amenant les spreads par rapport au Bund à
respectivement 58 et 202 pdb.
Dans ce contexte, l’euro a perdu 8% de sa valeur
par rapport au dollar, pénalisé par le décalage des taux d’intérêt
et des politiques monétaires et par des perspectives économiques
davantage ternies en Europe par la guerre en Ukraine.
Enfin, du côté des marchés actions, après une
certaine résistance au début de la guerre, les craintes d’un
brusque ralentissement de l’économie, voire d’une récession, ont
enflé tout au long du semestre. Celui-ci s’est soldé par des
baisses sensibles des indices boursiers : après des records
historiques tout début janvier (à plus de 7300 pour le CAC 40), le
S&P 500 aura perdu 20,6% et le CAC 40 17,2% sur le premier
semestre 2022. La baisse de l’Euro Stoxx 50 est du même ordre
(-19,6%).
Perspectives
Alors que la situation militaire en Ukraine
reste hautement incertaine, le scénario se fonde sur l’hypothèse
d’un conflit durable, avec des risques extrêmement élevés.
Les économies sont confrontées à des chocs
d’offre et de demande eux-mêmes issus d’un choc puissant
d’inflation en amont voire de pénuries de matières premières ou
d’intrants essentiels : car, outre la guerre, le Covid sévit encore
et les dommages collatéraux de la stratégie
« zéro-Covid » chinoise sont manifestes. L’inflation est
donc appelée à rester durablement élevée et pèse fortement sur les
perspectives. L’inflation moyenne est anticipée à 8,3% aux
États-Unis et 8% en zone euro en 2022 et devrait rester bien
au-delà de la cible de 2% de la Fed ou de la BCE, à 4,7% et 5,4%,
respectivement, en 2023.
Loin de l’épicentre du conflit, et encore portés
par la sur-stimulation liée à leur stratégie anti-Covid, les
États-Unis devraient démontrer une assez belle résistance en 2022.
La croissance se maintiendrait à un rythme (2,6% en moyenne)
supérieur à la tendance cette année. La situation financière des
ménages est en effet saine, avec notamment une épargne toujours
abondante. Concentrées sur la partie basse du spectre des revenus,
les fortes hausses de salaires alimentées par les tensions sur le
marché du travail amortissent en outre partiellement la hausse des
prix. Mais les facteurs de soutien se dissipent et les risques
s’accumulent. Leurs effets devraient se matérialiser en 2023
entraînant un ralentissement marqué : la croissance resterait
positive mais, à 1,5%, fléchirait sous son rythme potentiel.
En zone euro, fondamentaux solides du secteur
privé et rebond post-Omicron ne font pas le poids face aux dégâts
liés à la guerre. La réduction des livraisons de gaz et l’embargo
sur le pétrole et le charbon russes constituent un choc négatif
d’offre important mais encore contenu et localisé. Selon les
possibilités de substitution et selon le rôle plus ou plus moins
critique que le gaz occupe dans les processus de production,
secteurs et pays sont diversement affectés. Alors que la réponse
des salaires à la hausse de l’inflation est supposée modérée, les
mesures des États en faveur des ménages et le soutien
supplémentaire du surplus d’épargne accumulé avec la crise ne
compensent pas entièrement la perte de pouvoir d’achat qui se
traduit par un net ralentissement de la consommation des ménages.
Soutenue par un acquis de croissance élevé, la croissance reste
bonne sur l’année (2,5%) mais le rythme trimestriel est en moyenne
à peine supérieur à zéro. Sous l’effet d’une modération de
l’inflation, la croissance rebondit modestement au deuxième
semestre 2023 pour atteindre 1,1% en moyenne sur l’année 2023 mais
souffre de limitations de production dans certains secteurs. La
probabilité du scénario de risque est néanmoins élevée : celui
d’une coupure totale de l’approvisionnement en gaz russe dont
l’impact pourrait coûter près de 2 points de croissance.
En France, la poursuite de la reprise des
activités de service au second semestre, devrait permettre à la
croissance d’atteindre 2,4% en moyenne en 2022. Malgré la mise en
place du bouclier tarifaire et la prochaine « loi pouvoir
d’achat » et même si le marché du travail reste dynamique, le
pouvoir d’achat des ménages devrait reculer en 2022 alors que
l’inflation atteindrait 6% (HICP) en moyenne sur l’année avant de
ralentir progressivement en 2023 à 4,8% (HICP). Cela pèserait sur
la consommation des ménages, qui continuerait cependant à
progresser en 2023 avec le ralentissement de l’inflation et une
normalisation de l’activité dans certains secteurs comme
l’automobile. Particulièrement dynamique en 2021, l’investissement
des entreprises continuerait à être soutenu par le plan de relance
en particulier dans certains secteurs industriels, même si les
probables pressions sur les marges et la remontée des taux
d’intérêt devraient inciter certaines entreprises à repousser leurs
investissements. Au total, la croissance est attendue à 1,3% en
2023. Le marché du travail resterait bien orienté malgré un
ralentissement des créations d’emplois après une année 2021
exceptionnelle. Une légère remontée du taux de chômage en 2023
n’est pas exclue.
En Italie, les perspectives pour le second
semestre 2022 restent orientées à la baisse. La volonté exprimée
par les pays européens de limiter leur dépendance au gaz russe
devrait occasionner davantage de tensions sur les prix. De plus, le
recours plus important au gaz naturel liquéfié pour remplir les
stocks stratégiques nourrirait également l’inflation des
produits énergétiques qui se répercutera sur les autres catégories
de biens. Les marges de manœuvre de la politique budgétaire pour
limiter les effets négatifs de l’inflation seront en outre
contraintes par les incertitudes politiques et un contexte de
hausse des taux, qui risque de dégrader les conditions de
financement des ménages et des entreprises. Enfin,
l’enlisement du conflit en Ukraine donne également peu de
perspectives à un redressement rapide de la confiance. L’économie
italienne croîtrait encore de 2,5% en 2022 mais de seulement de
0,8% en 2023 quand se matérialiseront pleinement ces
difficultés.
Du côté des pays émergent, le risque de
stagflation plane lourdement. Les pays sont confrontés à un dilemme
croissance/inflation aigu alors que les moyens propres à le
résoudre sont minces (inexistants pour certains) et que le
durcissement des conditions financières globales est un réel défi.
Les pays émergents entrent donc dans une phase dangereuse qui
menace les plus fragiles, fiscalement et/ou financièrement mais
aussi socialement. Comme toujours, ils y entrent en ordre dispersé.
La zone la plus sévèrement touchée est évidemment l’Europe
centrale, tandis qu’à l’opposé, les pays du Golfe jouissent de leur
rente énergétique. En ce qui concerne la Chine, la croissance ne
devrait pas dépasser 4%. La deuxième partie de l’année va être
marquée par les célébrations du 20e Congrès du Parti communiste
chinois, avant lesquelles il y a peu de chance de voir les
autorités lâcher du lest sur les mesures sanitaires. Dans ce
contexte, seule la demande publique – et, éventuellement, la
demande extérieure – pourra tirer la croissance.
Au fur et à mesure de l’accélération et de la
diffusion de l’inflation, mais aussi du risque de la voir
s’installer plus durablement, le discours puis les actions des
banques centrales se sont durcis.
Les États-Unis sont naturellement en avance dans
le resserrement monétaire et une nouvelle série de relèvements
rapides, de 200 pdb au total, est attendue, portant le taux cible
des Fed Funds à 3,50%-3,75% fin 2022. En dépit de la priorité
accordée à l’inflation, le ralentissement anticipé de l’économie
pourrait inciter la Fed à la prudence et à marquer une pause
l’année prochaine : le taux des Fed Funds se stabiliserait en 2023.
Par ailleurs, la normalisation du bilan de la Fed se poursuivra
comme annoncé.
En zone euro, la BCE a initié un cycle de
resserrement en juillet : après l’arrêt du PEPP en mars, les achats
nets au titre de l’APP s’arrêtent début juillet et la BCE a
effectué une première hausse de ses trois taux directeurs, plus
importante qu’annoncé, de 50 pdb, portant le taux de dépôt à 0%, le
taux de refinancement à 0,50% et le taux de prêt marginal à 0,75%.
La priorité clairement accordée à l’inflation par la BCE devrait la
conduire à opérer encore plusieurs hausses de taux d’ici mars 2023
(portant le taux de dépôt vers 1,5%). Elle les stabiliserait
ensuite, face à des signes clairs de ralentissement économique qui
la conduiront à un plus grand pragmatisme. Parallèlement, les
remboursements de TLTRO au cours de 2023 devraient accentuer
l’orientation restrictive de la politique monétaire, par le canal
du resserrement quantitatif (réduction de la liquidité excédentaire
et retour des collatéraux de la BCE vers les banques, puis les
investisseurs).
Le mouvement de hausse des taux d’intérêt de
marché du premier semestre a vocation à se poursuivre. En zone
euro, il se double de tensions sur les primes de risque souverain,
qui constituent un point de vigilance pour la BCE vis-à-vis de
l’efficacité de la transmission de sa politique monétaire au sein
de la zone euro. Le Bund à 10 ans atteindrait 2,5% fin 2022 pour
diminuer ensuite jusqu’à 2,1% fin 2023. Les spreads devraient
s’écarter pour atteindre 70 pdb pour l’OAT et 250 pdb pour le BTP
italien fin 2023. L’évolution de la politique monétaire et des taux
recentre l’attention des marchés sur les trajectoires de dettes
publiques ce qui contribue à l’écartement des spreads et pourrait
faire ressurgir le risque de fragmentation financière. A cet égard,
la BCE a précisé lors de sa réunion du 21 juillet les contours du
programme « anti-fragmentation » annoncé en juin, avec,
outre la flexibilité qu’elle s’accorde dans les réinvestissements
du PEPP, le nouvel Instrument de protection de la transmission
(TPI), qui consistera en des achats de titres de dette émis par le
secteur public. Mais les critères de déclenchement de cet outil ne
sont pas connus et il devra convaincre les marchés, à l’heure où
une crise politique s’est ouverte en Italie, pour que
l’élargissement des spreads reste contenu.
Aux États-Unis, la remontée agressive des taux
directeurs devrait conduire à un taux Treasuries dix ans proche de
3,4% au T3 avant de redescendre vers 3% fin 2022 et 2,8% fin 2023,
la courbe des taux étant inversée sur la période.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T2-22 et
T2-21
|
|
T2-22 |
T2-21 |
|
S1-22 |
S1-21 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
22 |
16 |
(7) |
(6) |
|
(9) |
(6) |
1 |
1 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
57 |
42 |
(8) |
(6) |
|
74 |
55 |
(16) |
(11) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
29 |
21 |
2 |
2 |
|
34 |
26 |
(10) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
35 |
26 |
4 |
3 |
|
53 |
39 |
0 |
0 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
342 |
254 |
19 |
13 |
|
412 |
306 |
1 |
0 |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
Total
impact en PNB |
|
485 |
360 |
9 |
6 |
|
564 |
418 |
(25) |
(18) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
(22) |
(13) |
- |
- |
|
(30) |
(18) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(40) |
(21) |
- |
- |
|
(51) |
(26) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(0) |
(0) |
- |
- |
Total
impact en Charges |
|
(63) |
(34) |
(32) |
(19) |
|
(81) |
(44) |
(36) |
(21) |
Corrections sur FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
55 |
55 |
Corrections sur FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
185 |
185 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
(25) |
(21) |
|
- |
- |
(25) |
(21) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(25) |
(21) |
|
(195) |
(195) |
(25) |
(21) |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact mise en équivalence |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
378 |
321 |
|
- |
- |
378 |
321 |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
- |
- |
378 |
321 |
|
- |
- |
378 |
321 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
38 |
32 |
|
- |
- |
38 |
32 |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
114 |
80 |
|
- |
- |
114 |
80 |
Total
impact en Impôts |
|
- |
- |
152 |
111 |
|
- |
- |
152 |
111 |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
(3) |
(3) |
- |
- |
|
(7) |
(10) |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
10 |
10 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(3) |
(3) |
10 |
10 |
|
(7) |
(10) |
5 |
5 |
Impact total des retraitements |
|
419 |
322 |
481 |
403 |
|
281 |
169 |
623 |
557 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(40) |
(21) |
121 |
87 |
|
(51) |
(26) |
116 |
82 |
Banque de proximité-France |
|
371 |
275 |
8 |
5 |
|
446 |
331 |
32 |
39 |
Banque de proximité-International |
|
(25) |
(16) |
375 |
322 |
|
(232) |
(223) |
375 |
322 |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Grandes Clientèles |
|
79 |
59 |
(32) |
(20) |
|
65 |
48 |
(35) |
(21) |
Activités hors métiers |
|
35 |
26 |
4 |
3 |
|
53 |
39 |
130 |
130 |
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T2-22 et T2-21,
S1-22 et S1-21
|
|
T2-22 |
T2-21 |
|
S1-22 |
S1-21 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
22 |
16 |
(7) |
(5) |
|
(9) |
(6) |
1 |
1 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
57 |
41 |
(8) |
(6) |
|
74 |
53 |
(16) |
(11) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
29 |
20 |
2 |
1 |
|
34 |
24 |
(10) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
35 |
26 |
4 |
3 |
|
53 |
39 |
0 |
0 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
0 |
0 |
- |
- |
Total impact
en PNB |
|
143 |
104 |
(10) |
(7) |
|
152 |
111 |
(25) |
(18) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
(22) |
(12) |
- |
- |
|
(30) |
(16) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(40) |
(21) |
- |
|
|
(51) |
(26) |
|
|
Total impact
en Charges |
|
(63) |
(32) |
(32) |
(19) |
|
(81) |
(42) |
(36) |
(21) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
(25) |
(19) |
|
- |
- |
(25) |
(19) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Total impact
coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(25) |
(19) |
|
(195) |
(195) |
(25) |
(19) |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact
Mise en équivalence |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
|
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Total impact
Gains ou pertes sur autres actifs |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
378 |
285 |
|
- |
- |
378 |
285 |
Total impact
variation des écarts d'acquisition |
|
- |
- |
378 |
285 |
|
- |
- |
378 |
285 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
38 |
28 |
|
- |
- |
38 |
28 |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
114 |
78 |
|
- |
- |
114 |
78 |
Total impact
en Impôts |
|
- |
- |
152 |
106 |
|
- |
- |
152 |
106 |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
(3) |
(3) |
- |
- |
|
(7) |
(10) |
- |
- |
Projet de
cession en cours (WM) |
|
- |
- |
10 |
10 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact
en Activités en cours de cession |
|
(3) |
(3) |
10 |
10 |
|
(6,7) |
(10,3) |
5 |
5 |
Impact
total des retraitements |
|
77 |
68 |
462 |
353 |
|
(131) |
(136) |
568 |
466 |
Gestion
de l'épargne et Assurances |
|
(40) |
(21) |
121 |
85 |
|
(51) |
(26) |
116 |
80 |
Banque de
proximité-France |
|
29 |
20 |
(11) |
(8) |
|
34 |
24 |
(23) |
(16) |
Banque de
proximité-International |
|
(25) |
(15) |
375 |
287 |
|
(232) |
(221) |
375 |
287 |
Services
financiers spécialisés |
|
- |
- |
5 |
5 |
|
- |
- |
5 |
5 |
Grandes Clientèles |
|
79 |
57 |
(32) |
(20) |
|
65 |
47 |
(35) |
(21) |
Activités hors métiers |
|
35 |
26 |
4 |
3 |
|
53 |
39 |
130 |
130 |
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T2-22 et
T2-21
|
T2-22
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3,745 |
1,010 |
830 |
1,660 |
685 |
1,970 |
222 |
10,121 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2,359) |
(572) |
(517) |
(847) |
(360) |
(959) |
(272) |
(5,886) |
FRU |
3 |
(3) |
(8) |
0 |
1 |
(1) |
(0) |
(8) |
Résultat brut d'exploitation |
1,388 |
435 |
305 |
813 |
326 |
1,010 |
(51) |
4,227 |
Coût du risque |
(411) |
(43) |
(118) |
(4) |
(112) |
76 |
(3) |
(615) |
Sociétés mises en équivalence |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
- |
0 |
21 |
78 |
3 |
0 |
103 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
11 |
5 |
6 |
2 |
(2) |
(1) |
0 |
22 |
Résultat avant impôt |
988 |
397 |
194 |
832 |
290 |
1,088 |
(54) |
3,736 |
Impôts |
(215) |
(94) |
(55) |
(177) |
(60) |
(204) |
(3) |
(808) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
11 |
7 |
1 |
- |
0 |
19 |
Résultat net |
773 |
303 |
149 |
662 |
231 |
884 |
(57) |
2,947 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(2) |
(27) |
(91) |
(30) |
(27) |
(1) |
(178) |
Résultat net part du Groupe |
773 |
301 |
123 |
572 |
201 |
858 |
(57) |
2,769 |
|
T2-21
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 472 |
929 |
1 765 |
818 |
658 |
1 561 |
100 |
9 304 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 236) |
(569) |
(751) |
(495) |
(327) |
(917) |
(241) |
(5 536) |
FRU |
(1) |
(0) |
0 |
(12) |
1 |
(0) |
0 |
(12) |
Résultat brut d'exploitation |
1 235 |
360 |
1 014 |
311 |
332 |
644 |
(140) |
3 756 |
Coût du risque |
(186) |
(43) |
(18) |
(123) |
(134) |
41 |
(6) |
(470) |
Sociétés mises en équivalence |
(12) |
- |
21 |
0 |
87 |
2 |
- |
98 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
2 |
1 |
(1) |
(16) |
12 |
(37) |
3 |
(35) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
2 |
- |
- |
378 |
- |
- |
- |
379 |
Résultat avant impôt |
1 041 |
318 |
1 015 |
550 |
298 |
649 |
(143) |
3 728 |
Impôts |
(287) |
(86) |
(121) |
(21) |
(59) |
(154) |
47 |
(681) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
10 |
0 |
1 |
- |
- |
11 |
Résultat net |
755 |
232 |
904 |
529 |
239 |
496 |
(96) |
3 058 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(157) |
(88) |
(28) |
(13) |
(1) |
(287) |
Résultat net part du Groupe |
754 |
232 |
747 |
441 |
211 |
483 |
(97) |
2 770 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, S1-22 et
S1-21
|
S1-22
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7,431 |
1,996 |
1,634 |
3,388 |
1,372 |
3,692 |
287 |
19,801 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4,685) |
(1,168) |
(1,018) |
(1,724) |
(726) |
(1,927) |
(548) |
(11,797) |
FRU |
(156) |
(69) |
(38) |
(7) |
(34) |
(442) |
(56) |
(803) |
Résultat brut d'exploitation |
2,591 |
759 |
578 |
1,657 |
612 |
1,323 |
(318) |
7,202 |
Coût du risque |
(557) |
(104) |
(393) |
(5) |
(237) |
(202) |
(6) |
(1,504) |
Sociétés mises en équivalence |
5 |
- |
1 |
41 |
158 |
6 |
- |
211 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
24 |
5 |
6 |
3 |
(2) |
(1) |
(0) |
35 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2,063 |
659 |
193 |
1,695 |
532 |
1,127 |
(325) |
5,944 |
Impôts |
(517) |
(175) |
(112) |
(354) |
(114) |
(279) |
51 |
(1,502) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
12 |
6 |
2 |
- |
0 |
21 |
Résultat net |
1,545 |
484 |
92 |
1,347 |
420 |
847 |
(274) |
4,463 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(2) |
(57) |
(206) |
(56) |
(36) |
(4) |
(362) |
Résultat net part du Groupe |
1,545 |
482 |
35 |
1,141 |
364 |
811 |
(278) |
4,100 |
|
S1-21
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7 008 |
1 822 |
3 348 |
1 529 |
1 302 |
3 225 |
120 |
18 353 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 503) |
(1 143) |
(1 535) |
(924) |
(662) |
(1 831) |
(445) |
(11 041) |
FRU |
(87) |
(59) |
(7) |
(33) |
(23) |
(328) |
58 |
(479) |
Résultat brut d'exploitation |
2 418 |
621 |
1 806 |
572 |
617 |
1 066 |
(267) |
6 834 |
Coût du risque |
(339) |
(126) |
(25) |
(222) |
(262) |
(27) |
(6) |
(1 007) |
Sociétés mises en équivalence |
(11) |
- |
38 |
0 |
161 |
3 |
- |
192 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
12 |
1 |
(0) |
(14) |
12 |
(37) |
3 |
(23) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
2 |
- |
- |
378 |
- |
- |
- |
379 |
Résultat avant impôt |
2 081 |
496 |
1 819 |
715 |
529 |
1 006 |
(270) |
6 376 |
Impôts |
(629) |
(151) |
(300) |
(72) |
(109) |
(220) |
79 |
(1 401) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
5 |
(1) |
1 |
- |
- |
5 |
Résultat net |
1 452 |
345 |
1 524 |
642 |
421 |
787 |
(191) |
4 979 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(267) |
(110) |
(51) |
(23) |
(3) |
(455) |
Résultat net part du Groupe |
1 451 |
344 |
1 257 |
532 |
370 |
764 |
(194) |
4 524 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T2-22 et T2-21
|
T2-22
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 652 |
1 971 |
685 |
1 010 |
812 |
200 |
6 330 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(847) |
(959) |
(360) |
(572) |
(502) |
(211) |
(3 451) |
FRU |
0 |
(1) |
1 |
(3) |
(8) |
(0) |
(11) |
Résultat brut d'exploitation |
805 |
1 011 |
326 |
435 |
302 |
(11) |
2 869 |
Coût du risque |
(4) |
76 |
(112) |
(43) |
(117) |
(3) |
(203) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
3 |
78 |
- |
0 |
(9) |
94 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
2 |
(1) |
(2) |
5 |
6 |
0 |
11 |
Résultat avant impôt |
825 |
1 090 |
290 |
397 |
191 |
(23) |
2 770 |
Impôts |
(175) |
(204) |
(60) |
(94) |
(55) |
1 |
(586) |
Rés. net des activités abandonnées |
7 |
- |
1 |
- |
11 |
0 |
18 |
Résultat net |
657 |
885 |
231 |
303 |
147 |
(21) |
2 202 |
Intérêts minoritaires |
(93) |
(43) |
(30) |
(12) |
(35) |
(12) |
(226) |
Résultat net part du Groupe |
563 |
843 |
201 |
291 |
113 |
(34) |
1 976 |
|
T2-21
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 764 |
1 561 |
658 |
929 |
801 |
105 |
5 819 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(751) |
(917) |
(327) |
(569) |
(482) |
(207) |
(3 253) |
FRU |
0 |
(0) |
1 |
(0) |
(12) |
0 |
(11) |
Résultat brut d'exploitation |
1 013 |
644 |
332 |
360 |
307 |
(102) |
2 554 |
Coût du risque |
(18) |
41 |
(134) |
(43) |
(120) |
(4) |
(279) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
2 |
87 |
- |
0 |
(9) |
101 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
(37) |
12 |
1 |
(16) |
4 |
(37) |
Résultat avant impôt |
1 014 |
649 |
298 |
318 |
549 |
(111) |
2 717 |
Impôts |
(121) |
(153) |
(59) |
(86) |
(21) |
44 |
(397) |
Rés. net des activités abandonnées |
10 |
- |
1 |
- |
0 |
- |
11 |
Résultat net |
903 |
496 |
239 |
232 |
528 |
(67) |
2 331 |
Intérêts minoritaires |
(165) |
(23) |
(28) |
(10) |
(132) |
(5) |
(363) |
Résultat net part du Groupe |
738 |
473 |
211 |
221 |
396 |
(72) |
1 968 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, S1-22 et S1-21
|
S1-22 (publié)
|
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 382 |
3 694 |
1 372 |
1 996 |
1 599 |
226 |
12 268 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 724) |
(1 927) |
(726) |
(1 168) |
(988) |
(436) |
(6 969) |
FRU |
(7) |
(442) |
(34) |
(69) |
(38) |
(56) |
(647) |
Résultat brut d'exploitation |
1 650 |
1 325 |
612 |
759 |
572 |
(266) |
4 653 |
Coût du risque |
(5) |
(202) |
(237) |
(104) |
(390) |
(5) |
(943) |
Sociétés mises en équivalence |
41 |
6 |
158 |
- |
1 |
(17) |
189 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
3 |
(1) |
(2) |
14 |
6 |
0 |
20 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 689 |
1 128 |
532 |
669 |
189 |
(288) |
3 919 |
Impôts |
(352) |
(280) |
(114) |
(175) |
(112) |
55 |
(978) |
Rés. net des activités abandonnées |
6 |
- |
2 |
- |
12 |
0 |
20 |
Résultat net |
1 343 |
848 |
420 |
493 |
90 |
(233) |
2 961 |
Intérêts minoritaires |
(213) |
(49) |
(56) |
(20) |
(77) |
(18) |
(433) |
Résultat net part du Groupe |
1 130 |
800 |
364 |
473 |
13 |
(252) |
2 528 |
|
S1-21
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 348 |
3 226 |
1 302 |
1 822 |
1 495 |
119 |
11 312 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 534) |
(1 831) |
(662) |
(1 143) |
(897) |
(383) |
(6 450) |
FRU |
(7) |
(328) |
(23) |
(59) |
(33) |
58 |
(392) |
Résultat brut d'exploitation |
1 806 |
1 067 |
617 |
621 |
565 |
(206) |
4 470 |
Coût du risque |
(25) |
(27) |
(262) |
(126) |
(220) |
(3) |
(663) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sociétés mises en équivalence |
38 |
3 |
161 |
- |
0 |
(15) |
188 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
(37) |
12 |
1 |
(13) |
4 |
(34) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
378 |
- |
378 |
Résultat avant impôt |
1 819 |
1 007 |
529 |
496 |
709 |
(222) |
4 339 |
Impôts |
(299) |
(219) |
(109) |
(151) |
(71) |
75 |
(775) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
1 |
- |
(1) |
- |
5 |
Résultat net |
1 525 |
788 |
421 |
345 |
637 |
(147) |
3 569 |
Intérêts minoritaires |
(279) |
(39) |
(51) |
(15) |
(162) |
(8) |
(555) |
Résultat net part du Groupe |
1 245 |
749 |
370 |
329 |
475 |
(155) |
3 014 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du ROTE |
(en
m€) |
|
T2-2022 |
T2-2021 |
|
S1-22 |
S1-21 |
|
∆ T2/T2 |
∆ S1/S1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
1 976 |
1 968 |
|
2 528 |
3 014 |
|
+0,4% |
(16,1%) |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(86) |
(79) |
|
(208) |
(193) |
|
+8,9% |
+7,8% |
RNPG
attribuable aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 890 |
1 889 |
|
2 320 |
2 821 |
|
+0,1% |
(17,7%) |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
3 023 |
2 971 |
|
2 965 |
2 943 |
|
+1,8% |
+0,7% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,63 € |
0,64 € |
|
0,78 € |
0,96 € |
|
(1,7%) |
(18,3%) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RNPG
sous-jacent |
|
1 908 |
1 615 |
|
2 665 |
2 548 |
|
+18,1% |
+4,6% |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 822 |
1 536 |
|
2 457 |
2 355 |
|
+18,6% |
+4,3% |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,60 € |
0,52 € |
|
0,83 € |
0,80 € |
|
+16,5% |
+3,6% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
30/06/22 |
30/06/21 |
|
|
|
Capitaux
propres - part du Groupe |
|
|
|
|
64 417 |
65 863 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(5 986) |
(4 882) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
2 057 |
(2 313) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
(1 149) |
(1 200) |
|
|
|
Actif net non réévalué (ANC)
attrib. aux actions ord. |
[D] |
|
|
|
59 340 |
57 469 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(18 345) |
(17 569) |
|
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT)
attrib. aux actions ord. |
[E] |
|
|
|
40 994 |
39 900 |
|
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 022,9 |
3 076,3 |
|
|
|
ANC par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
19,6 € |
18,7 € |
|
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
|
|
1,05 € |
0,80 € |
|
|
|
ANC par
action, avant déduction du dividende (€) |
|
|
|
|
20,7 € |
18,7 € |
|
|
|
ANT par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
13,6 € |
13,0 € |
|
|
|
ANT par
action, avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
|
|
14,6 € |
13,0 € |
|
|
|
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
|
|
|
**
y compris les écarts d'acquisition dans les participations ne
donnant pas le contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
S1-22 |
S1-21 |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
2 528 |
3 014 |
|
|
|
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
|
|
|
IFRIC |
[M] |
|
|
|
-682 |
-568 |
|
|
|
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*2+[M] |
|
|
|
5 738 |
6 595 |
|
|
|
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-416 |
-386 |
|
|
|
Résultat
publié ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
5 322 |
6 209 |
|
|
|
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
|
|
40 220 |
38 872 |
|
|
|
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
13,2% |
16,0% |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
2 665 |
2 548 |
|
|
|
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*2+[M] |
|
|
|
6 011 |
5 664 |
|
|
|
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 595 |
5 277 |
|
|
|
ROTE
sous-jacent ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
13,9% |
13,6% |
|
|
|
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
RNPG Résultat net part
du GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la
perte de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net
part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part
revenant aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds
propres tangibles - Return on Tangible
EquityLe RoTE (Return on Tangible Equity) est une
mesure de la rentabilité sur fonds propres tangibles en rapportant
le RNPG annualisé à l’ANC du groupe retraité des immobilisations
incorporelles et écarts d’acquisition. Le RNPG annualisé correspond
à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) hors dépréciation
d’immobilisations incorporelles et en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre et le
premier L’information financière de Crédit Agricole S.A. et du
Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre 2022 et premier
semestre 2022 est constituée de cette présentation, des annexes à
cette présentation et du communiqué de presse attachés, disponibles
sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
six mois close au 30 juin 2022 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière
intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2021 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2021
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par Crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Au 30 juin 2021, suite à l’offre publique
d’achat lancée par Crédit Agricole Italia sur Credito Valtellinese,
Credito Valtellinese est détenue à 100% par Crédit Agricole Italia
et consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2021, Amundi annonce la
finalisation de l’acquisition de Lyxor. Lyxor est consolidée par
intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit Agricole
S.A. L’opération ne génère aucun impact sur le résultat consolidé
de Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2021.
Agenda financier
10 novembre 2022 Publication
des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 20229 février
2023 Publication
des résultats du quatrième trimestre et de l’année 202210 mai
2023 Publication
des résultats du premier trimestre 202317 mai
2023 Assemblée
générale à Paris4 août
2023 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 20238
novembre
2023 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2023
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Olivier Tassain +
33 1 43 23 25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frMathilde
Durand
+ 33 1 57 72 19
43
mathilde.durand@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Fethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 03
75 |
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
+ 33 1 43 23 10
21 |
marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
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Crédit_Agricole |
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Groupe Crédit
Agricole |
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créditagricole_sa |
1 Hors FRU2 ROTE sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé et de charges IFRIC linéarisées sur l’année3
Assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV4 Cf. plus de détails sur les éléments
spécifiques en Annexes. 5 Pro forma : les entités Creval (BPI)
et Lyxor (GEA) sont ajoutées en 20216 Le coût du risque sur encours
(en points de base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur
la base du coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est
rapporté la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres7 Le coût du risque sur encours (en point de
base) annualisé est calculé sur la base du coût du risque du
trimestre multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de
début de période du trimestre8 Nombre de clients partenaires ayant
un profil actif sur Ma Banque ou ayant visité CAEL (Crédit Agricole
en ligne) dans le mois / nombre de clients majeurs possédant un DAV
actif9 Signatures initiées en mode dépose BAM (« banque Accès
Multicanal »)10 Marchés spécialisés : agriculteurs,
professionnels, entreprises et collectivités publiques11
Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails sur les
éléments spécifiques en Annexes. 12 Pro forma Creval (BPI) et Lyxor
(GEA) ajoutées en 202113 Taux de provisionnement calculé avec en
dénominateur les encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme
des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 314 Le coût du
risque sur encours (en points de base) sur quatre trimestres
glissants est calculé sur la base du coût du risque des quatre
derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres15 Le coût du risque
sur encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre16
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.17 Voir détails du calcul du
ROTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en p. 4218 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année19 Taux de
rendement moyen annualisé des actifs du fonds général qui
atteignait 2,26% fin 2021, soit un niveau nettement supérieur au
taux de participation aux bénéfices (à 1,28% à fin 2021) et au taux
minimum garanti moyen (0,16% à fin 2021).20 Source : Argus de
l’assurance ; classement 2022 sur la base du nombre de
contrats Auto + MRH21 Formule standard sans mesure transitoire,
excepté pour le grandfathering des dettes subordonnées22 Données
pro forma : Amundi + Lyxor au T1 et T2 2021
23 Refinitiv24 Bloomberg25 A périmètre constant, à savoir hors
CACF NL (classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2020), et
hors CACF Spain (repris à 100% depuis le T3 2021) : le RNPG du
pôle Services financiers spécialisés s’élève à 207 millions d’euros
au T2 2022, stable à +0,1% par rapport au T2 2021. Le produit net
bancaire sous-jacent s’élève à 669 millions d’euros, en hausse de
+1,7% par rapport au T2 2021, porté CAL&F (+8,3%)26, les
revenus de CACF étant stables par rapport au deuxième trimestre
2021. Les charges sous-jacentes hors FRU du pôle s’élèvent à -341
millions d’euros, en hausse de +4,3% par rapport T1 2021. Le
résultat brut d’exploitation est en baisse de (-0,9%)
comparé au T2 2021, le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU reste bas à 51,0% (soit +1,3 point de pourcentage par
rapport au T2 2021). Le coût du risque est en baisse de -18,7%.26
Y.c Olinn acquis par CAL&F au T4 2021
27 A périmètre constant, à savoir hors CACF NL
(classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2020) et hors CACF
Spain (repris à 100% depuis le T3 2021) : le produit net
bancaire sous-jacent des Services financiers spécialisés augmente
de +3,1% dont +10,7% CAL&F26 et +0,9% pour CACF. Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de +4,2%. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas, à 51,4%, en hausse
de +0,5 point de pourcentage. Le coût du risque est en baisse de
-10,0%. La contribution des sociétés mises en équivalence est en
hausse de +1,1% en sous-jacent. Le résultat net part du Groupe
s’établit ainsi à 372 millions d’euros, en hausse de +2,1% par
rapport au premier semestre 2021.28 Sans retraitement de périmètre,
au deuxième trimestre 2022, le produit net bancaire sous-jacent de
CACF atteint 527 millions d’euros, en hausse de +2,7% par
rapport au deuxième trimestre 2021. Les charges
sous-jacentes de CACF augmentent de +8,4% par rapport au deuxième
trimestre 2021. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
baisse de -2,6% par rapport au deuxième trimestre 2021 et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU, reste bas à 51,6%,
en hausse de 2,7 points de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2021. La contribution des sociétés mises en équivalence
atteint 78 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022 (-5,1% en sous-jacent par rapport
au deuxième trimestre 2021). Le coût du risque est en baisse de
-15,9% par rapport au deuxième trimestre 2021. Le coût du risque
sur encours sur quatre trimestres glissants atteint
118 points de base, et le coût du risque sur encours
en trimestre annualisé atteint 107 points de base. Le taux de
créances douteuses et litigieuses atteint 5,0%, en baisse de
-0,1 point de pourcentage par rapport à fin mars
2022 et le taux de couverture atteint 88,7% en baisse de -1,1 point
de pourcentage par rapport à fin mars 2022. Les impôts sous-jacents
s’élèvent à -45 millions d’euros au deuxième trimestre 2022, en
hausse de +1,4% par rapport au premier trimestre 2021. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent atteint 157 millions
d’euros au deuxième trimestre 2022, en baisse de -6,4% par rapport
au deuxième trimestre 202129 Coût du risque des quatre derniers
trimestres, rapporté à la moyenne des encours de début de période
des quatre derniers trimestres30 Coût du risque du trimestre
multiplié par quatre, rapporté à l’encours de début de période du
trimestre
31 Sans retraitement de périmètre,
au premier semestre 2022, le produit net bancaire sous-jacent est
en hausse de +3,9% par rapport au premier semestre 2021. Les
charges hors FRU sont en hausse de +7,8% par rapport au premier
semestre 2021, la contribution au FRU s’élève à -16 millions
d’euros, le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU reste
bas à 52,1%, en hausse de +1,9 point de pourcentage par rapport au
premier semestre 2021. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en baisse de -1,4% par rapport au premier semestre 2021. Le
coût du risque augmente de -6,9% comparé au premier semestre 2021.
La contribution des sociétés mises en équivalences en sous-jacent
est en hausse de +1,1%. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe sous-jacent s’élève à 289,5 millions
d’euros au premier semestre 2022, en baisse de -4,1% par rapport au
premier semestre 2021.
32 Hors PGE33 Déduction fiscale Italienne pour les travaux de
rénovation, d’efficacité énergétique et de sécurisation des
bâtiments lancée en 202134 Entités cédées ou en cours de
cession : Roumanie classée en IFRS5 au premier trimestre 2021
(cession effective au troisième trimestre 2021; Serbie classée en
IFRS5 depuis le deuxième trimestre 2021 (cession effective le 1er
avril 22) et Crédit du Maroc classé en IFRS5 depuis le premier
trimestre 2022.35 Hors AHM36 Enquête Doxa IRC Strategico 2021
portant sur la période de janvier à mai37 Source classement mensuel
Assogestione, périmètre différent de celui considéré par le Groupe
Amundi (incluant par exemple les Gestions Patrimoniales et les Unit
Linked)38 Mai 202239 CACIB #2 sur les crédits syndiqués en EMEA
(source refinitiv) ; CACIB #2 sur les Green, Social &
Sustainable bonds EUR (source Bloomberg)40 source Assofin41 Coussin
contracyclique de 3 pb au 30 juin 2022, attendu à 39 pb au 30 juin
2023 pour le Groupe Crédit Agricole sur la base des informations
connues à date, et en particulier la hausse du taux du coussin
contracyclique français à 0,50% qui entre en vigueur en avril 2023.
42 Dans le cadre de l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le
Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer à la possibilité prévue
par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior
préférée pour le respect du TLAC en 2022.43 Coussin contracyclique
de 2 pb au 30 juin 2022, attendu à 33 pb au 30 juin 2023 pour
Crédit Agricole S.A. sur la base des informations connues à date,
et en particulier la hausse du taux du coussin contracyclique
français à 0,50% qui entre en vigueur en avril 2023.44 Impact
numérateur de -2,5 Mds€ compensé par une baisse de 9,3 Mds€ en
RWA45 Hors FCA Bank46 Montant brut avant rachats et amortissements,
hors émission AT147 Hors émission AT148 Montant brut avant rachats
et amortissements, hors émission AT1
- CP_Crédit Agricole SA_2022-T2_Resultats
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfica de Acción Histórica
De Mar 2024 a Abr 2024
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfica de Acción Histórica
De Abr 2023 a Abr 2024