RESULTATS RECORD
NIVEAUX D’ACTIVITÉ ET DE RÉSULTATS TRÈS
SUPÉRIEURS À 2020 ET 2019
ACCÉLÉRATION DE LA CROISSANCE PORTÉE
NOTAMMENT PAR LES NOUVELLES OFFRES ET L’INTERNATIONAL, CONFIRMANT
LA SOLIDITÉ DU PROGRAMME STRATÉGIQUE
PLEIN SUCCÈS DE L’OPA DE VEOLIA SUR
SUEZ
VEOLIA ENTAME L’ANNÉE 2022 DANS DE TRÈS
BONNES CONDITIONS GRACE À UN PORTEFEUILLE DE CONTRATS LARGEMENT
PROTÉGÉ CONTRE L’INFLATION ET AUX SYNERGIES ATTENDUES DU
RAPPROCHEMENT AVEC SUEZ
- CHIFFRE D’AFFAIRES DE 28 508 M€ EN FORTE CROISSANCE DE
+9,6%1
- TRÈS FORTE CROISSANCE DE L’EBITDA, À 4 234 M€, SOIT +16%1,
SUPÉRIEURE À L’OBJECTIF RELEVÉ EN COURS D’ANNÉE
- 382 M€ D’ÉCONOMIES RÉALISÉES, AU DELA DE L’OBJECTIF ANNUEL
DE 350 M€
- EBIT COURANT EN FORTE HAUSSE DE +42%1, A 1 766 M€
- RÉSULTAT NET COURANT PART DU GROUPE DE 896 M€, EN CROISSANCE
DE +133%
- NET FREE CASHFLOW RECORD DE 1 341 M€2
- PROPOSITION D’UN DIVIDENDE DE 1€ PAR ACTION, SOIT UNE HAUSSE
DE +43%
- OBJECTIFS 20223 :
- SOLIDE CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES
- CROISSANCE ORGANIQUE DE L’EBITDA ENTRE +4% ET +6%
- RÉSULTAT NET COURANT PART DU GROUPE AUTOUR DE 1.1 MD€, SOIT
UNE CROISSANCE DE PLUS DE 20%, CONFIRMANT UN EFFET RELUTIF
D’ENVIRON 10% SUR LE BNPA
- MAINTIEN D’UN RATIO DETTE NETTE / EBITDA AUTOUR DE
3X
1 Variation à changes constants 2 Y compris 122M€ de dividendes
Suez 3 A changes constants, sans élargissement du conflit au-delà
du territoire Ukrainien et sans changement significatif des
conditions d’approvisionnement en énergie en Europe
Regulatory News:
Veolia Environnement (Paris:VIE):
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a
déclaré : « L’année 2021 s’est conclue dans la très bonne
lancée des neuf premiers mois, avec au total des résultats record
pour Veolia. La croissance de l’activité est restée soutenue tout
au long de l’année, tant en volumes, qui ont progressé de plus de
3%, qu’en valeur, le modèle d’indexation tarifaire dont bénéficie
la grande majorité de nos contrats nous permettant d’absorber les
effets de l’inflation. L’amélioration continue de notre efficacité
a par ailleurs sensiblement amplifié cette croissance de
l’activité. Ces résultats record témoignent de la solidité et de la
bonne exécution de notre programme stratégique Impact 2023, avec
notamment de puissants relais de croissance à l’international et
dans les nouvelles offres. Ce sont ces fondements qui permettent à
notre Groupe d’être aujourd’hui résilient face au conflit dans
l’Est de l’Europe, comme lors des crises précédentes. Veolia aborde
2022 dans de bonnes conditions, au moment d’intégrer les activités
que nous avons rachetées dans le cadre de l’OPA sur Suez. Près de
10 Mds€ de chiffre d’affaires vont ainsi s’ajouter aux 28 Mds€
réalisés en 2021, soit un apport de plus de 30% qui vont permettre
de renforcer encore l’empreinte du Groupe à l’international, et
donner un coup d’accélérateur à nos capacités d’innovation. Cette
croissance, couplée aux synergies attendues, se traduira en termes
de résultat net par une hausse de plus de 20% dès cette année, avec
effet relutif sur le bénéfice par action d’environ 40% en 2024. La
création du grand champion mondial de la transformation écologique
est lancée et est sur de bons rails.»
- Chiffre d’affaires de 28 508 M€ contre 26 010 M€ en 2020,
soit une croissance de 9,6% à change constant.
Au cours de l’exercice 2021, le chiffre d’affaires du Groupe
Veolia a fortement progressé sous les effets combinés de volumes en
hausse, de prix des services bien orientés et également de l’effet
de la hausse des prix des énergies et des matières recyclées. Par
rapport à 2019, année de référence avant la crise sanitaire, le
chiffre d’affaires est également en progression soutenue de +6,5% à
changes constants.
A change constant, après un T1 2021 en croissance de 4,0%, un T2
en hausse de 19,7% à comparer au trimestre le plus impacté par la
crise sanitaire et un T3 en croissance de +5,9%, le T4 2021 a
enregistré une progression de +10,1%.
Les variations des changes ont eu un impact quasi-nul, de -4 M€,
sur le chiffre d’affaires de la période.
L’effet périmètre est favorable de 234 M€, soit +0,9% sur le
chiffre d’affaires, avec les développements en Europe Centrale
(Réseau de chaleur à Prague et cogénération à Budapest
principalement) et dans les activités mondiales (rachat d’OSIS
auprès de SUEZ) qui ont plus que compensé la cession de Sade
Telecom et de l’activité de nettoyage à Singapour.
Les variations des prix des énergies (prix de la chaleur et de
l’électricité) se sont amplifiées sur la deuxième partie de l’année
et ont eu un effet positif de 405 M€, soit +1,5% sur le chiffre
d’affaires et les matières recyclées à hauteur de 499 M€ (+1,9% sur
le chiffre d’affaires), dont 319 M€ pour les papiers-cartons, 63 M€
pour les plastiques et 60 M€ pour les métaux. L’activité Papiers a
ainsi doublé, à 605 M€ et le chiffre d’affaires Plastiques a crû de
+29%, à 383 M€.
Le climat a eu un effet favorable de 73 M€ (+0,3 % sur le
chiffre d’affaires). Après un hiver froid, favorable aux activités
de chauffage, l’été humide a pesé sur les volumes d’eau distribués
en France.
L’effet volumes et commerce a été positif de 886 M€, soit un
effet très favorable de +3,4% sur le chiffre d’affaire du Groupe,
grâce à la poursuite d’une bonne dynamique commerciale dans tous
les métiers, du rebond des volumes de l’activité Déchet et la
hausse de l’activité Travaux (+211M€).
Les prix des services sont toujours favorablement orientés, avec
un effet positif de 405 M€ au niveau du Groupe, soit un effet de
+1,5% sur le chiffre d’affaires, en ligne avec la tendance des neuf
premiers mois.
A change constant, par géographie, les variations enregistrées
au cours de l’exercice s’établissent de la façon suivante :
- En France, la croissance de l’activité est restée très
soutenue, en hausse de +8,9% par rapport à 2020 et de +4,6% par
rapport à 2019, à 5 868 M€. Le chiffre d’affaires de l’Eau est en
progression de +1,2% avec une indexation tarifaire modérée de +0,9%
et des volumes en repli de 1,3%, conséquence d’un été pluvieux,
dont l’effet a été compensé par la bonne dynamique dans les
Travaux. L’activité Déchets a enregistré une très forte croissance
de +18,1% comparée à 2020 et +11,1% par rapport à 2019. L’activité
a notamment bénéficié du démarrage de contrats et de la mise en
service d’un nouvel actif de traitement dans l’incinération. Les
volumes sont en hausse de +5,7% et ont retrouvé un niveau pré-covid
et les prix de +2,5%. L’activité bénéficie également de la hausse
du prix des matières premières recyclées (effet de +7,7% sur le
chiffre d’affaires de la Propreté), avec des prix de vente moyens
des cartons recyclés de 153€ par tonne contre 56€ en 2020.
- L’Europe hors France a enregistré la plus forte
croissance au sein du Groupe, avec un chiffre d’affaires de 10 942
M€ M€, en hausse de +15,6% par rapport à 2020 et de +16 % par
rapport à 2019. Toutes les zones ont enregistré une croissance à
deux chiffres. Avec un chiffre d’affaire de 6 260 M€, l’Europe
Centrale et Orientale yc l’Allemagne est en progression de +19,6%,
essentiellement dans l’activité Energie en hausse de +37%,
combinaison d’un effet climat favorable, de prix de la chaleur et
de l’électricité à la hausse et l’intégration des actifs à Prague
et Budapest. L’activité Eau a augmenté de +3% avec des volumes en
hausse de +0,3% (pénalisés par une activité touristique toujours en
retrait à Prague) et des hausses tarifaires plus soutenues.
L’Allemagne a crû de +9,1% avec des volumes en rattrapage dans le
segment Déchets Industriels et Commerciaux, la hausse des prix des
recyclats et dans l’Energie, un effet climat positif et des tarifs
en hausse. L’Europe du Nord, qui inclut le Royaume-Uni, a généré un
chiffre d’affaires de 3 276 M€, soit une croissance de +7,6% par
rapport à 2020 et +2% par rapport à 2019. Le Royaume-Uni a
bénéficié du rebond des volumes de Déchets Industriels et
Commerciaux, d’un bon niveau de prix des services, d’une très bonne
disponibilité des PFI (94,8%), des prix élevés des recyclats. Les
Pays-Bas ont enregistré un bon redressement avec la dynamique
favorable du recyclage de plastique. En Scandinavie, les activités
en Suède et en Norvège ont été vendues en fin d’année. La zone
Italie-Espagne-Portugal a réalisé un chiffre d’affaires de 1 405
M€, en croissance de 17,8% par rapport à 2020 et +20,2% par rapport
à 2019 grâce à une bonne dynamique commerciale et la hausse du prix
des énergies.
- Le chiffre d’affaires du Reste du monde s’est établi à 7
067 M€, en croissance de +5,4% par rapport à 2020 et +2,6% par
rapport à 2019 (à périmètre et changes constants). Toutes les
géographies sont en progression. L’Amérique Latine a de nouveau
enregistré une forte croissance, à +14,1%, portée par des tarifs en
hausse, de bons volumes et la poursuite d’une bonne dynamique de
gains de contrats. L’Amérique du Nord a crû de +5,2%. La zone
Afrique Moyen-Orient est en croissance soutenue, à +12,3%, grâce
notamment à la bonne dynamique de gains de contrats au Moyen-Orient
et un retour à la normale de l’activité Eau et Energie au Maroc.
L’Asie est en légère croissance, sous l’effet de l’arrêt de
certains contrats. Redémarrage progressif post crise sanitaire en
Australie.
- Les activités mondiales ont enregistré une croissance de
+4,4% par rapport à 2020, avec un chiffre d’affaires de 4 629 M€. A
périmètre et change constant, principalement hors vente de
l’activité Sade Telecom, la croissance s’est établie à +6,5% par
rapport à 2020 et +0,3% par rapport à 2019. Veolia Water
Technologies est stable avec la fin de contrats d’usines de
dessalement. Les prises de commandes sont en hausse de 15% par
rapport à 2020. La SADE progresse de +5,5% à périmètre constant
portée par ses gains de contrats et la bonne dynamique de ses
marchés. L’activité Déchets Toxiques continue de croître fortement,
avec une hausse de +29,5% par rapport à 2020 et de +20,3% par
rapport à 2019. L’activité bénéficie notamment de l’intégration
pleinement réussie de la société OSIS. Les activités de services
industriels et d’énergie ont entamé leur rebond et sont en hausse
de +15,3% par rapport à 2020 mais encore en retrait par rapport à
2019.
Par activité, à périmètre et changes constants, dans l’Eau, le
chiffre d’affaires de l’activité Exploitation est en croissance de
+1,9%. L’activité Technologie et Construction est en progression de
+2,8%. Les Déchets sont en forte croissance, à +14,2%, avec des
volumes en hausse soutenue de +5,3%, des prix toujours bien
orientés, en hausse de +2,7% et un fort effet de la hausse des prix
des matières recyclées (+5,2%). L’Energie est en forte hausse
également, à +12,3%, avec un effet climat favorable de +1,6% sur le
chiffre d’affaires (85 M€) et des effets prix de la chaleur et de
l’électricité de +6,8% sur le chiffre d’affaires.
- Très forte croissance de l’EBITDA, à 4 234 M€ contre 3 641
M€ en 2020, soit une croissance de +16% à change constant et de
+6,9% par rapport à 2019.
- Les variations de change ont eu un impact très légèrement
positif de +9 M€ soit +0,2% et les effets périmètre un effet
favorable de +78 M€ (+2,1%).
- La forte croissance du chiffre d’affaires a eu un effet
amplifié au niveau de l’EBITDA. La très forte croissance de
L’EBITDA est alimentée à hauteur de 277 M€ par la progression de
l’activité, soit +7,6%. Le programme de réductions de coûts a
contribué à hauteur de 382 M€, soit + 10,5% sur l’EBITDA, niveau
particulièrement élevé en 2021 et supérieur à l’objectif initial de
350 M€, sous les effets combinés du plan d’efficacité
opérationnelle annuel et du plan Recover and Adapt mis en place
pour compenser les effets de la crise sanitaire en 2020 et 2021.
Les prix des énergies achetées et vendues et des matières premières
recyclées ont eu un effet positif de +35 M€. Les recyclats ont eu
un effet positif de 113 M€ en 2021 et les prix des énergies et du
CO2 un effet négatif de -78 M€. Le pincement net de la hausse des
coûts s’est établi à -199 M€, soit -5,5%. Le climat a eu un effet
très légèrement favorable de +11M€. L’impact positif de l’hiver
rigoureux dans l’Energie a été compensé par l’été pluvieux dans
l’Eau. Pour rappel, l’EBITDA du troisième trimestre 2021 avait
bénéficié d’un effet one-off positif de 86 M€, avec la cession
escompte d’une créance liée à la fin de la construction de
l’incinérateur de Troyes. Cet élément cash n’a eu aucun effet au
niveau de l’EBIT courant.
- Croissance de +41,7 % de l’EBIT Courant à 1 766 M€ contre 1
242 M€ en 2020.
- La variation des changes a eu un effet très légèrement positif
de 5 M€ sur l’EBIT courant.
- La très forte hausse de l’EBIT courant (+ 524 M€) se décompose
de la façon suivante :
- Hausse de l’EBITDA (+593 M€).
- Des dotations aux amortissements (y compris remboursements des
actifs financiers opérationnels) en croissance de 159 M€, sous
l’effet de l’intégration d’actifs dans l’Energie en Europe
Centrale, d’OSIS dans le déchet dangereux et de l’effet de la
cession de créance liée à la fin de la construction de
l’incinérateur de Troyes. A périmètre et change constants, les
dotations aux amortissements hors remboursement d’actifs financiers
opérationnels sont en hausse de +2,3%.
- Le solde provisions, ajustements de valeurs et plus-values
industrielles passe de -11M€ à +119 M€ de 2020 à 2021 et +52 M€ en
2019. L’année 2020 était marquée par les effets de la crise
sanitaire. L’écart entre le solde de 52 M€ de reprises de
provisions nettes en 2019 et 119 M€ en 2021 s’explique
essentiellement par la variation des gains sur cessions d’actifs
industriels (moins-values industrielles de 39 M€ en 2019 et
plus-values de cessions industrielles de 39 M€ en 2021). Le solde
de dotations nettes des reprises de provisions revient à un niveau
comparable à 2019.
- La contribution du résultat net courant des co-entreprises et
entreprises associées s’établit à 105 M€ contre 111 M€ en 2020
après la cession de la concession d’eau de Shenzhen.
- Résultat net courant part du Groupe en forte croissance, à
896 M€ contre 382 M€ en 2020 et 738 M€ en 2019, soit une croissance
respective de +132,9% et +20,9% à changes constants.
- Le résultat net courant part du Groupe a très fortement
augmenté grâce :
- Au fort rebond de l’EBIT courant par rapport à 2020, année de
la crise sanitaire
- A la forte baisse du coût de l’endettement financier net, à
-343 M€ contre -414 M€ en 2020, grâce à des taux de refinancement
de la dette en Euro très bas de 1,95% et au débouclage d’une
couverture de taux dont l’effet a été favorable à hauteur de 20 M€.
Le coût de financement net s’établit ainsi à 2,98% contre 4,02% en
2020.
- Aux 122 M€ de dividendes reçus au titre de la détention de
29,9% du capital de Suez.
- Des autres revenus et charges financiers courants en légère
baisse à -145 M€ contre -166M€ en 2020.
- Un effet défavorable du solde des plus-values de cessions
financières nettes à -16 M€ en 2021 contre 26 M€ en 2020.
- Un impôt qui a doublé, à -330 M€ contre -160 M€ en 2020, soit
un un taux d’imposition de 25,8%.
- Des minoritaires en hausse à -158 M€ contre -146 M€ en
2020.
- Endettement Financier Net ramené à 9 532 M€ au 31 décembre
2021 contre 13 217 M€ au 31 décembre 2020. Free Cash Flow record de
1 219 M€.
- L’endettement financier net est en forte baisse. Il bénéficie
de 122 M€ de dividendes reçus de Suez, ainsi que de l’augmentation
de capital de 2,5 Mds€ réalisée en octobre et de l’émission d’une
dette hybride pour 500 M€.
- Les investissements industriels nets ont été maîtrisés, à 2 212
M€, contre 2 151 M€ en 2020.
- La poursuite d’une gestion très stricte du BFR a permis de le
réduire de nouveau de 382 M€.
- Le Free Cash Flow est en très forte amélioration et ressort à 1
219 M€ contre 507 M€ en 2020.
- Le solde des investissements financiers nets des cessions s’est
établi à 64 M€. Le rachat d’OSIS auprès de Suez finalisé en mai
2021 a été compensé par les cessions d’actifs en Scandinavie et en
Chine.
- Hausse du dividende, à 1€ par action, payé à 100 % en
numéraire au titre de l’exercice 2021. Le Conseil
d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 15 juin 2022
le versement d’un dividende de 1€ par action au titre de l’exercice
2021, payable en numéraire. La date de détachement du dividende est
fixée au 5 juillet 2022. Les dividendes 2021 seront versés à partir
du 7 juillet 2022.
- Perspectives 2022* L’année 2022 démarre dans un contexte
inflationniste dans lequel les activités de Veolia sont bien
protégées, grâce au modèle contractuel d’indexation tarifaire qui
s’applique à près de 70% du chiffre d’affaires du Groupe et à la
politique de couverture des achats énergétiques. Par ailleurs le
Groupe est très faiblement exposé à l’Ukraine et à la Russie avec
un chiffre d’affaires d’environ 120M€ (soit 0,3% du chiffre
d’affaires) et 130M€ de capitaux employés (soit moins de 0,5% des
capitaux employés de l’ensemble Veolia-Suez). Au regard des
tendances toujours favorables dans nos différentes activités, sans
élargissement du conflit au-delà du territoire Ukrainien, ni
changement significatif des conditions d’approvisionnement en
énergie en Europe, les perspectives 2022 du Groupe, qui intègrent
pour la première fois celles de Suez à partir du 18 janvier
s’établissent de la façon suivante :
- Solide croissance organique du Chiffre d’affaires
- Économies de coûts supérieures à 350 M€ auxquelles s’ajoutent
100 M€ de synergies attendues pour la première année d’intégration
de Suez
- Croissance organique de l’EBITDA entre +4% et +6%
- Résultat net courant part du Groupe autour de 1,1 Md€, en
hausse de plus de 20%, confirmant l’effet relutif d’environ 10% sur
le Bénéfice Net Courant Par Action**
- Confirmation de la relution du Bénéfice Net Courant Par Action
d’environ 40% en 2024**
- Leverage ratio autour de 3x
- Et croissance du dividende en ligne avec celle du Bénéfice Net
Courant Par Action
* à change constant **BNPA y compris coût de l’hybride et avant
PPA
Rapprochement avec Suez finalisé le 27 janvier 2022 par la
clôture de l’Offre Publique d’Achat de Veolia sur Suez
- Au cours de l’année passée, les différentes étapes du rachat de
Suez ont conduit à entrer dans la dernière phase de l’Offre
Publique d’Achat en décembre 2021 pour atteindre un taux de
détention de 95,95% du capital de Suez le 27 janvier 2022, et à
mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire sur les
actions Suez restantes, qui s'est achevée le 18 février 2022.
- Par ailleurs, comme prévu dans l’accord signé avec Suez en
avril 2021, Veolia a revendu le 31 janvier 2022 un ensemble
d’actifs du portefeuille de Suez à un consortium constitué de
Meridiam, GIP, Caisse des Dépôts et CNP. Ce portefeuille est
constitué de l’activité dans l’eau municipale et le déchet solide
en France, ainsi que des activités de Suez notamment dans l’eau et
dans les géographies suivantes : Italie (y compris la participation
dans Acea), République tchèque, Afrique (y compris la Lydec), Asie
Centrale, Inde, Chine, Australie, et les activités monde digitales
et environnementales (SES).
- S’agissant des procédures d'autorisation des autorités de
concurrence concernées par l’opération de rachat de Suez, Veolia a
obtenu toutes les autorisations nécessaires à l’exception de la
Competition and Markets Authority (CMA) au Royaume-Uni pour lequel
la procédure est en cours et devrait prendre fin courant 2022.
Le Groupe Veolia a pour ambition de
devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique.
Présent sur les cinq continents avec près de 179 000 salariés, le
Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la
gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie qui participent à
changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités
complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux
ressources, à préserver les ressources disponibles et à les
renouveler.
En 2020, le groupe Veolia a servi 95
millions d’habitants en eau potable et 62 millions en
assainissement, produit près de 43 millions de mégawatheures et
valorisé 47 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement
(Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires
consolidé de 26,010 milliards d’euros. www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et
le présent communiqué de presse contient des « déclarations
prospectives » (forward-looking statements) au sens des
dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de
1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la
performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent
être très différents des déclarations prospectives en raison d’un
certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont
hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au
développement des activités de Veolia Environnement dans des
secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes
ressources humaines et financières, le risque que des changements
dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire
les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités
publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats
conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions
ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère
réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant
habituellement dans les accords de cession, le risque que le
respect des lois environnementales puisse devenir encore plus
coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de
change aient une influence négative sur la situation financière de
Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers
avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia
Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa
responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités
passée, présentes et futures, de même que les autres risques
décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès
de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas
l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser
les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs
de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia
Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par
Veolia Environnement auprès de l’Autorité des Marchés
Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement
comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être
définis différemment des indicateurs similaires publiés par
d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs
préparés en conformité avec les normes IFRS.
INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 31 DECEMBRE
2021
A] CHIFFRES CLES
Les chiffres clés du Groupe au 31 décembre 2021 sont présentés
ci-dessous. Le comparatif du 31 décembre 2020 retraité1 intègre le
traitement en résultat courant des impacts IFRS 2 “paiement fondé
sur des actions". Le passage des indicateurs publiés aux
indicateurs retraités est présenté en Annexe
Variations 2020 / 2021
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
retraité1
31 décembre
2021
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
Chiffre d’affaires
26 009,9
28 508,1
9,6%
9,6%
8,7%
EBITDA1
3 640,8
4 233,8
16,3%
16,0%
13,9%
Marge d'EBITDA
14,0%
14,9%
EBIT Courant2
1 242,0
1 765,7
42,2%
41,7%
40,5%
Résultat net courant – part du Groupe2
381,8
895,8
134,6%
132,9%
135,9%
Résultat net – part du Groupe
88,8
404,3
355,8%
350,8%
Résultat net courant – part du Groupe –
par action2 (non dilué)
0,75
1,51
Résultat net courant – part du Groupe –
par action (dilué)
0,72
1,45
Dividende par action versé au titre de
l’exercice 3
0,70
1,00
Investissements industriels nets
-2 151,5
-2 211,5
Free cash-flow net2
507,5
1 340,5
Endettement financier net
-13 217,0
-9 532,2
(1) Les définitions des indicateurs sont
données dans la section 6.3.2 infra
(2) Y compris la quote-part de résultat
net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités
du Groupe et entreprises associées
(3) Sous réserve de l’approbation par
l’assemblée générale du 15 juin 2022
Les principaux impacts de change sur les chiffres clés sont les
suivants :
impact change au 31 décembre 2021 (vs 31
décembre 2020 retraité1)
%
(M€)
Chiffre d’affaires
0,0%
-4
EBITDA
0,2%
9
EBIT Courant
0,4%
5
Résultat net courant
1,7%
6
Endettement financier net
2,2%
298
B] COMPTE DE RÉSULTAT
1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE
1.1 CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SEGMENT
OPÉRATIONNEL
Le chiffre d’affaires post crise sanitaire, initié au deuxième
semestre 2020, est en croissance sur 2021 l’ensemble des
segments.
Variations 2020 / 2021
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
France
5 389,9
5 868,2
8,9%
8,9%
8,9%
Europe, hors France
9 411,4
10 941,9
16,3%
15,6%
12,4%
Reste du monde
6 759,7
7 067,3
4,5%
5,4%
5,0%
Activités mondiales
4 443,9
4 629,0
4,2%
4,4%
6,5%
Autres
5,0
1,7
-
-
-
Groupe
26 009,9
28 508,1
9,6%
9,6%
8,7%
Le chiffre d’affaires en France ressort en progression de
8,9% par rapport au 31 décembre 2020 :
- Le chiffre d’affaires de l’Eau est en hausse de +1,2% par
rapport au 31 décembre 2020 en raison d’une hausse de l’activité
travaux qui retrouve le niveau de 2019 et de l’effet positif des
révisions tarifaires (+0,9%) qui compensent des volumes en baisse
(-1,3%) principalement impactés par l’été pluvieux.
- L’activité Déchets progresse de +18,1% par rapport au 31
décembre 2020, dans la continuité du rebond du premier semestre,
avec des volumes en hausse, l’évolution favorable des prix des
matières recyclées vendues notamment le papier et l’effet positif
des révisions tarifaires.
L’Europe hors France est en progression de 15,6% à change
constant par rapport au 31 décembre 2020 et bénéficie de la hausse
du prix des matières recyclées et de l’énergie ainsi que de l’effet
climat favorable dans l'activité Energie surtout sur le premier
trimestre. Ces éléments s’accompagnent de la montée en puissance
des nouvelles activités intégrées en Europe centrale et orientale
et du rebond de l’activité au Royaume-Uni et en Allemagne.
- En Europe centrale et orientale y compris Allemagne, le
chiffre d’affaires s’établit à 6 260 millions d’euros en croissance
de +19,6% à change constant par rapport au 31 décembre 2020. Cette
hausse est principalement portée par :
- une croissance organique de l’ensemble des activités (+13,1% à
périmètre et change constants) provenant d’indexations tarifaires
en hausse dans l’Energie (Pologne et Hongrie) et dans l’Eau
(République Tchèque, Bulgarie et Roumanie), et d’un effet climat
favorable à hauteur de 79 millions d’euros (République Tchèque et
Pologne);
- un impact périmètre à hauteur de 339 millions d’euros avec
principalement l'intégration des nouvelles activités acquises fin
2020 en Hongrie dans la cogénération (BERT), la distribution de
chaleur en République Tchèque (Prague Rive Droite) et les déchets
en Russie (MAG).
- En Allemagne grâce à la forte hausse du prix des matières
recyclées (168 millions d’euros dont 126 millions d’euros sur le
papier), la hausse des prix de l’énergie, et la bonne reprise des
volumes de déchets commerciaux.
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 3 276
millions d’euros progresse de +7,6% à change constant par rapport
au 31 décembre 2020. Cette hausse est principalement portée par le
Royaume-Uni et l’Irlande, dont le chiffre d’affaires
s’affiche à 2 423 millions d’euros, en hausse de +8,5% à change
constant en raison de prix des matières recyclées (papier et
métaux) en hausse, du rebond des volumes de déchets industriels et
enfouis qui retrouvent presque leur niveau d’avant crise sanitaire,
et d’une bonne performance des incinérateurs (taux de disponibilité
des installations de 94,9% en 2021 contre 94,1% en 2020)
Les activités du Reste du Monde affichent une hausse de
+5,4% à change constant par rapport au 31 décembre 2020 avec une
croissance dans l’ensemble des géographies :
- Progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine de
+14,1% à change constant portée notamment par des indexations
tarifaires favorables en Argentine (inflation locale), en Colombie
et au Mexique, la croissance de l’activité déchets dangereux au
Chili et en Argentine, le bon niveau d’activité dans l’Eau en
Equateur, et des gains commerciaux notamment dans les déchets en
Colombie.
- En Afrique Moyen-Orient, l’activité progresse de +12,3%
à change constant avec le gain de nouveaux contrats notamment dans
les services énergétiques au Moyen Orient, une hausse des volumes
d’eau au Maroc et une progression de l’activité en Afrique de
l’Ouest (Côte d’Ivoire).
- En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 1
784 millions d’euros soit une hausse de +5,2% à change constant par
rapport à l’exercice précédent. Les déchets dangereux contribuent à
cette progression avec des volumes traités en hausse, un effet prix
favorable partiellement compensé par les impacts de la vague de
froid du premier trimestre au Texas et de l’ouragan Ida en
septembre ayant entraîné l’arrêt temporaire de certains sites.
- Le chiffre d’affaires en Asie progresse de +1,1% à
change constant, l’effet défavorable de la baisse des activités de
Déchets liée à la fin d’un contrat en Chine (Laogang en 2020) est
partiellement compensé par la forte croissance en Inde, au Japon et
à Taiwan. Par ailleurs, le Groupe poursuit les projets de
développement dans l’activité déchets dangereux en Chine.
- Dans le Pacifique le chiffre d’affaires est en hausse de
+1,0% à change constant, grâce à la reprise des volumes de déchets,
dans un contexte d’allègement des restrictions sanitaires depuis
l’automne, et à un bon niveau d’activité dans l’Eau. L’activité
énergie est impactée par une cession d’actif industriel (impact sur
chiffre d’affaires de -36 millions d’euros).
Le chiffre d’affaires du segment des Activités mondiales
progresse de +4,4% à change constant par rapport au 31 décembre
2020 malgré l’impact de la cession de l'activité Sade Telecom fin
2020. A change et périmètre constant, ce segment progresse de +6,5%
:
- L’activité des déchets dangereux en Europe est en forte
progression de +29,5% à change constant avec un bon niveau de
volumes et de prix, le développement commercial dans l’activité
assainissement et maintenance industrielle pour retrouver les
niveaux d’activité d’avant crise sanitaire. L’activité bénéficie
par ailleurs de l’effet périmètre positif lié à l’acquisition de la
filiale de Suez RV OSIS réalisée en mai 2021 (198 millions d’euros
de chiffre d’affaires).
- L’activité de Veolia Water Technologies est en
progression de +0,6% à périmètre et change constant, avec la
progression dans l’activité distribution technologique en Europe,
la montée en puissance des solutions d’Unités Mobiles, le
développement des projets municipaux en France. Le montant de prise
de commandes de VWT enregistré au 31 décembre 2021, s’élève à 1 268
millions d’euros contre 1409 millions d’euros au 31 décembre
2020.
- La SADE qui a cédé son activité Télécom en fin d’année
2020 (impact périmètre de -302 millions d’euros) est en retrait de
-19% à change constant mais en progression de +5,5% à périmètre et
change constant, portée par une activité commerciale dynamique en
France notamment dans le marché public.
1.2 CHIFFRE D’AFFAIRES PAR
METIER
Par métier, l’activité du Groupe en 2021 est marquée par
- la résilience des activités Eau avec une croissance à
fin décembre de +2,1% à périmètre et change constant par rapport à
2020
- le rebond de l’activité Déchets en croissance de +15,5%
à change constant en raison de volumes traités en hausse, de la
hausse des prix des matières recyclées et de révisions tarifaires
favorables
- la croissance de l'Énergie de +19,9% à change constant
tirée par la hausse des prix des énergies (électricité et chaleur),
l’impact favorable de révisions tarifaires et l’effet climat
positif.
Variations 2020 / 2021
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
Eau
10 900,0
10 788,3
-1,0%
-0,7%
2,1%
dont Eau exploitation
8 151,8
8 284,4
1,6%
1,9%
1,9%
dont Technologie et Construction
2 748,2
2 503,9
-8,9%
-8,6%
2,8%
Déchets
9 672,9
11 227,7
16,1%
15,5%
14,2%
Energie
5 437,0
6 492,1
19,4%
19,9%
12,3%
Groupe
26 009,9
28 508,1
9,6%
9,6%
8,7%
Chiffre d’affaires Eau
Le chiffre d’affaires de l’Eau exploitation progresse à
périmètre et change constants de +1,9% par rapport au 31 décembre
2020 confirmant la résilience de cette activité portée par un
rebond de l’activité travaux et malgré des volumes d’eau en baisse
en France en raison de consommations moins élevées liées à l’été
pluvieux 2021.
Le chiffre d’affaires Technologie et Construction est en
progression de +2,8% à périmètre et change constant par rapport au
31 décembre 2020. Cette progression est principalement portée par
VWT avec la croissance de l’activité de Westgarth (filiale
spécialisée dans l’Oil & Gas) et la hausse de l’activité
travaux pour les municipalités en France et aux Etats-Unis.
Chiffre d’affaires Déchets
Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets progresse de
+14,2% à périmètre et change constants par rapport au 31 décembre
2020. Elle bénéficie de prix toujours élevés sur les matières
recyclées (+5,2%), de la croissance des volumes (+5,3%), et des
impacts positifs d’augmentation tarifaire (+2,7%).
La hausse du prix des matières recyclées et notamment du papier
a été continue sur 2021 et particulièrement forte sur le premier
semestre.
Les volumes ont dans l’ensemble retrouvé leur niveau pré crise
sanitaire, sauf sur les déchets commerciaux et industriels qui
restent encore en retrait par rapport à 2019 sur quelques
géographies.
Chiffre d’affaires Energie
Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en
progression de +19,9% à change constant par rapport au 31 décembre
2020, et de +12,3% en croissance organique, retraité de l’impact
périmètre de l’intégration des activités de réseau de chaleur de
Prague Rive Droite et des installations de cogénération de la ville
de Budapest (+398 millions d’euros de chiffre d’affaires).
La forte croissance de l’activité s’appuie sur un effet climat
favorable (+1,6%) notamment en Europe centrale et orientale, en
début d’année et au quatrième trimestre, un effet prix en hausse
(+6,8%), tiré par les augmentations tarifaires en Pologne et en
Hongrie, et un fort développement commercial (+1,9%) en Europe
notamment en Italie.
1.3 ANALYSE DE LA VARIATION DU CHIFFRE
D’AFFAIRES
L’évolution du chiffre d’affaires peut s’analyser comme suit
par principaux effets :
L’effet change de -4 millions d’euros reflète
principalement la variation des devises en Amérique (-94 millions
d’euros), en Asie (-22 millions d’euros) partiellement compensée
par une amélioration sur les devises australiennes (+51 millions
d’euros) et britanniques (+75 millions d’euros)2.
L’effet périmètre de 234 millions d’euros comprend
notamment en Europe centrale l’impact de l’intégration en 2020, des
installations de cogénération à Budapest (235 millions d’euros), du
réseau de chauffage urbain de Prague Rive Droite (163 millions
d’euros). Dans les Activités Mondiales, la cession en 2020 des
activités de Réseaux Télécoms de la SADE (-302 millions d’euros)
est partiellement compensée par l’intégration en mai 2021 de la
société OSIS (198 millions d’euros).
L’effet Commerce / Volumes / Travaux s’élève à +886
millions d’euros porté pour plus de la moitié par une progression
des volumes de déchets et par une excellente dynamique
commerciale.
L’effet climat s’élève à +73 millions d’euros
essentiellement sur l’Europe centrale dont l’activité énergie a
bénéficié d’un hiver rigoureux sur les premier et quatrième
trimestres compensé au troisième trimestre par l’impact de l’été
pluvieux sur l’activité Eau en France.
L’impact du prix des énergies et des matières recyclées
s’élève à +904 millions d’euros. Il est porté par une forte
augmentation du prix des matières recyclées (+499 millions d’euros
dont 319 millions d’euros sur le papier, 63 millions d’euros sur le
plastique et 60 millions d’euros sur les métaux) et l’effet positif
du prix des énergies en Europe notamment en Europe centrale qui
bénéficie de la hausse des tarifs de chaleur en Pologne et en
Allemagne avec des impacts favorables sur les ventes
d’électricité.
Les effets prix favorables (+405 millions d’euros) sont
liés principalement aux effets des révisions tarifaires estimés à
+2,7% dans les Déchets, et +1% dans l’Eau.
2. EBITDA DU GROUPE
Au 31 décembre 2021, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 4
234 millions d’euros, soit une variation de +16% à change constant
par rapport au 31 décembre 2020. Le taux de marge s’établit à 14,9%
au 31 décembre 2021 contre 14% au 31 décembre 2020. L’évolution de
l’EBITDA par segment se détaille comme suit :
Variations 2020 / 2021
Taux de marge EBITDA
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
31 décembre 2020
31 décembre 2021
France
847,7
1 074,8
26,8%
26,8%
26,8%
15,7%
18,3%
Europe, hors France
1 403,7
1 729,9
23,2%
22,3%
16,9%
14,9%
15,8%
Reste du monde
941,6
1 001,5
6,4%
6,9%
7,3%
13,9%
14,2%
Activités mondiales
324,4
426,3
31,4%
31,4%
29,3%
7,3%
9,2%
Autres
123,4
1,3
Groupe
3 640,8
4 233,8
16,3%
16,0%
13,9%
14,0%
14,9%
En France, l’EBITDA est en hausse de +26,8% par rapport
au 31 décembre 2020. Dans les métiers de l’Eau, la hausse de
l’EBITDA provient essentiellement de la reprise des travaux à la
sortie de la crise sanitaire et des gains d’efficacité qui ont
compensé l’impact négatif de l’été pluvieux sur le volume. Dans les
Déchets, la progression de l’EBITDA est tirée par l’augmentation
des prix des matières recyclées notamment du papier, le rebond
d’activité post crise sanitaire et la contribution des plans
d’efficacité. L’EBITDA a également bénéficié d’une opération de
cession escompte au troisième trimestre 2021 sur un incinérateur de
déchets en France pour un montant de 86 millions d’euros.
En Europe hors France, l’EBITDA en hausse de +22,3% à
change constant par rapport au 31 décembre 2020, bénéficie de
l’augmentation des prix des matières recyclées (papier, plastique
et métaux) notamment en Allemagne et au Royaume-Uni, de l’effet
positif du climat, de la hausse des prix de l’électricité et de la
chaleur en Europe centrale, et de la couverture mise en place face
à l’augmentation des coûts des certificats CO2, et de prix
favorables dans les contrats de distribution d’eau.
Dans le Reste du monde, la progression de l’EBITDA à
change constant sur l’année est de +6,9%, particulièrement marquée
en Amérique latine, en Amérique du Nord et au Moyen Orient.
Dans le segment Activités mondiales, l’EBITDA est en
forte progression de +29,3% à périmètre et change constants, tiré
particulièrement par la performance dans les activités déchets
dangereux, le rebond des activités de construction, et la
progression de la performance opérationnelle dans les métiers de
maintenance industrielle.
Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2020 et 2021 peut
s’analyser comme suit:
L’impact change sur l’EBITDA est positif et s’élève à 9
millions d’euros. Il reflète principalement une amélioration des
devises australiennes et britanniques partiellement compensées par
les variations défavorables des devises en Amérique (-14 millions
d’euros)3.
L’effet périmètre de +78 millions d’euros correspond
principalement à l’impact de l’acquisition du réseau de chaleur de
Prague Rive droite et de l’unité de cogénération de Budapest en
2020.
Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur
de +277 millions d’euros. Cette progression est générée par une
hausse des volumes dans les Déchets particulièrement en France et
en Europe, une bonne activité travaux dans l’Eau en France et dans
les activités mondiales (VWT).
L’impact climat favorable dans l'énergie (+11 millions
d’euros) principalement en Europe centrale compensé par l’effet des
intempéries aux Etats-Unis et l’été pluvieux en France (-23
millions d’euros).
Les prix des énergies et des matières recyclées ont un
impact favorable sur l’EBITDA à hauteur de +35 millions d’euros
(contre +28 millions d’euros au 31 décembre 2020) dont +113
millions d’euros dans les recyclats, et -78 millions d’euros sur
les coûts d’énergie dont les certificats CO2.
Le pincement des prix entre l’effet prix sur le chiffre
d’affaires et l’inflation des coûts est de -199 millions
d’euros.
La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à
+382 millions d’euros à fin décembre, au-dessus de l’objectif
annuel de 350 millions d’euros. Ils incluent :
- Le plan d’efficacité pour 280 millions d’euros qui porte
principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 61%),
et les achats (27%), et concerne l’ensemble des géographies : la
France (24%), l’Europe hors France (36%), le Reste du monde (26%),
et les Activités mondiales (13%).
- Les efforts additionnels d’économies post crise sanitaire du
plan Recover et Adapt pour 102 millions d’euros
3. EBIT COURANT DU GROUPE
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 décembre 2021
s’établit à 1 766 millions d’euros, en forte progression de 41,7% à
change constant par rapport au 31 décembre 2020 retraité4.
Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant par rapport
au 31 décembre 2020 retraité1 sont les suivants :
(en millions d’euros)
31 décembre 2020 retraité1
31 décembre 2021
EBITDA
3 640,8
4 233,8
Dépenses de renouvellement
-275,4
-291,9
Amortissements5
-2 189,7
-2 348,9
Provisions, juste valeur et autres
-44,2
67,9
Quote-part du résultat net courant des
co-entreprises et entreprises associées
110,5
104,8
EBIT Courant
1 242,0
1 765,7
La progression de l’EBIT Courant par rapport au 31 décembre 2020
retraité1 est significative et s’élève à +518 millions d’euros à
change constant, s’explique principalement par :
- une forte amélioration de l’EBITDA (+584 millions d’euros à
change constant)
- net des effets du remboursement des actifs financiers
opérationnels, les amortissements sont en légère hausse suite aux
entrées de périmètre 2020
- un écart favorable sur les provisions et autres qui inclut une
hausse des plus-values de cessions industrielles (+58 millions
d’euros à change constant) liée notamment à la rotation d’actifs en
Suède, en Norvège, et en France.
L’effet change sur l’EBIT Courant est positif de +5 millions
d’euros et reflète principalement la variation des devises au
Royaume Uni (+7 millions d’euros), en Asie (+4 millions d’euros)
partiellement compensées par une dégradation sur les devises en
Amérique Latine (-4 millions d’euros) et en Amérique du Nord (-3
millions d’euros).
L’évolution de l’EBIT courant par segment opérationnel est la
suivante :
Variations 2020 / 2021
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
retraité6
31 décembre 2021
en courant
à change constant
France
28,2
233,5
728,2%
728,2%
Europe, hors France
602,6
918,9
52,5%
51,4%
Reste du monde
492,7
506,4
2,8%
3,3%
Activités mondiales
111,9
222,9
99,2%
98,3%
Autres
6,6
-116,0
n/a
n/a
Groupe
1 242,0
1 765,7
42,2%
41,7%
4. RESULTAT FINANCIER DU GROUPE
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
Coût de l'endettement financier net
(1)
-414,4
-342,6
Gains nets / Pertes nettes sur les prêts
et créances
12,6
8,0
Dividendes reçus
2,8
124,3
Actifs et passifs évalués à la juste
valeur par le résultat
0,1
0,4
Résultat de change
-12,9
7,9
Désactualisation des provisions
-23,5
-20,9
Charges d’intérêts sur passif du domaine
concédé
-79,8
-76,5
Intérêts sur dettes locatives IFRS 16
-32,2
-28,2
Autres
-32,9
-38,4
Autres revenus et charges financiers
courants (2)
-165,8
-23,4
Plus ou moins-value de cessions
financières (3)
26,1
-15,8
Résultat financier courant
(1)+(2)+(3)
-554,1
-381,8
Autres revenus et charges financiers non
courants
-
-35,0
Résultat financier
-554,1
-416,8
Au 31 décembre 2021, le résultat financier courant s’élève à
-382 millions d’euros contre -554 millions d’euros au 31 décembre
2020. L’amélioration provient principalement des dividendes reçus
au titre de la participation du Groupe dans Suez pour l’exercice
2020 à hauteur de 122 millions d’euros et d’une nette amélioration
du coût de financement.
Au 31 décembre 2021, le résultat financier non courant pour -35
millions d’euros intègre des coûts relatifs au financement de
l’acquisition de Suez.
Coût de l’endettement financier net
Le coût de l'endettement financier net s’établit à -343 millions
d'euros au 31 décembre 2021 contre -414 millions d'euros au 31
décembre 2020. Cette baisse du coût de l’endettement du Groupe de
71 millions d'euros s’explique par des conditions de refinancement
favorables des émissions obligataires, la baisse des taux
d’intérêts en devise et l’impact positif de l’annulation du
portefeuille de couverture de taux (swap pré-hedge) mis en place en
2020, pour un montant de 20 millions d’euros.
Hors impact IFRS 16, le taux de financement du Groupe s'établit
ainsi à 2,98% au 31 décembre 2021 contre 4,02% au 31 décembre 2020
(respectivement 2,85% versus 3,74% incluant IFRS 16).
Autres revenus et charges financiers
Les autres revenus et charges financiers courants s’élèvent à
-23,4 millions d’euros, contre -165,8 millions d’euros au 31
décembre 2020.
Ils incluent les dividendes reçus au titre de la participation
du Groupe dans Suez (122 millions d’euros) pour les actions
acquises en octobre 2020 (29,9%) ainsi que les intérêts sur passifs
du domaine concédé (IFRIC 12) pour -76,5 millions d’euros et les
effets de désactualisation des provisions pour -20,9 millions
d’euros.
Les moins-values de cessions financières comptabilisées sur
l’année 2021 s’élèvent à -15,8 millions d’euros et comprennent
essentiellement la moins value de cession de la Namibie (VWT) pour
-7,1 millions d'euros et une moins-value de liquidation d'une
société non consolidée VIGIE 2 pour -7,5 millions d'euros,
compensée par une reprise de provision de 7,5 millions d'euros.
Au 31 décembre 2020, les plus-values de cessions financières
s’élevaient à +26,1 millions d’euros.
5. CHARGE D’IMPÔTS COURANTE
La charge d’impôt courante s’élève à -329,7 millions d’euros au
31 décembre 2021, contre -159,6 millions d’euros au 31 décembre
2020 retraité7.
Le taux d’impôt courant au 31 décembre 2021 s’élève à 25,8%
contre 27,6 % au 31 décembre 2020 retraité8.
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
retraité9
31 décembre 2021
Résultat avant impôt - Eléments
courants (a)
687,9
1 383,9
Dont quote-part de résultat net des
co-entreprises et entreprises associées (b)
110,5
104,8
Résultat avant impôt retraité -
Eléments courants : (c)=(a)-(b)
577,4
1 279,1
Charge d'impôt retraitée (d)
-159,6
-329,7
Taux d'impôt retraité sur les éléments
du compte de résultat (d)/(c)
27,6%
25,8%
6. RESULTAT NET COURANT
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la
société mère s’établit à 896 millions d’euros au 31 décembre
2021 contre 382 millions d’euros au 31 décembre 2020 retraité1.
Hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts
et minoritaires, le résultat net courant attribuable aux
propriétaires de la société mère est en progression de 150,5% à
change constant, à 915 millions d’euros contre 363 millions d’euros
au 31 décembre 2020 retraité1.
7. AUTRES ANALYSES DU COMPTE DE RESULTAT
Coûts commerciaux, généraux et administratifs
Les coûts commerciaux, généraux et administratifs impactant
l’EBIT Courant passent de 2 739 millions au 31 décembre 2020
retraité1 à 2 944 millions d’euros au 31 décembre 2021, soit une
augmentation de 7,5% en courant (+7,7% à change constant et +6,8% à
périmètre et change constants). Le ratio des coûts commerciaux,
généraux et administratifs sur le chiffre d’affaires s’établit à
10,3% au 31 décembre 2021, en baisse par rapport au 31 décembre
2020 retraité1 (10,5%).
Résultat net courant / Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
La part du résultat attribuable aux
participations ne donnant pas le contrôle représente 150,6
millions d’euros au 31 décembre 2021, contre 119,7 millions d’euros
au 31 décembre 2020.
Le résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère est de 404,3 millions
d'euros au 31 décembre 2021 contre 88,8 millions d'euros au 31
décembre 2020.
Le résultat net courant attribuable aux
propriétaires de la société mère est de 895,8 millions
d’euros au 31 décembre 2021 contre 381,8 millions d’euros au 31
décembre 2020 retraité1.
Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au
31 décembre 2021 qui s’élève à 592,9 millions en non dilué, et
617,9 millions en dilué, versus 554,9 millions en non dilué, et
579,9 millions en dilué au 31 décembre 2020, le résultat net par
action attribuable aux propriétaires de la société mère au 31
décembre 2021 ressort à 0,68 euro en non dilué et 0,65 euro en
dilué, contre 0,16 euro en non dilué et 0,15 euro en dilué au 31
décembre 2020. Le résultat net courant par action attribuable aux
propriétaires de la société mère au 31 décembre 2021 ressort à 1,51
euros en non dilué et 1,45 euros en dilué, contre 0,75 euros en non
dilué et 0,72 euros en dilué au 31 décembre 2020.
L’effet dilutif pris en compte dans le calcul du résultat net
par action concerne les obligations à option de conversion et/ou
d’échange en actions nouvelles et/ou existantes émises en septembre
2019 à échéance 1er janvier 2025, ainsi que les programmes de Plan
d’Attribution d’Actions de Performance mis en place au 30 avril
2019 à échéance avril 2022, au 5 mai 2020 à échéance mai 2023 et au
4 mai 2021 à échéance mai 2024.
Au 31 décembre 2021, la formation du résultat net
attribuable aux propriétaires de la société mère est la suivante
:
(en millions d’euros)
Courant
Non courant
Total
EBIT
1 765,7
-448,2
1 317,5
Coût de l'endettement financier net
-342,6
-
-342,6
Autres revenus et charges financiers
-39,2
-35,0
-74,2
Résultat avant impôts
1 383,9
-483,2
900,7
Charge d'impôts sur les sociétés
-329,7
-16,1
-345,8
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-
-
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-158,4
7,8
-150,6
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
895,8
-491,5
404,3
Au 31 décembre 2020 retraité10, la formation du résultat
net attribuable aux propriétaires de la société mère est la
suivante :
(en millions d’euros)
Courant
Non courant
Total
EBIT
1 242,0
-322,5
919,5
Coût de l'endettement financier net
-414,4
-
-414,4
Autres revenus et charges financiers
-139,7
-
-139,7
Résultat avant impôts
687,9
-322,5
365,4
Charge d'impôts sur les sociétés
-159,6
22,6
-137,0
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-19,9
-19,9
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-146,5
26,8
-119,7
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
381,8
-293,0
88,8
Le résultat net des activités non poursuivies correspond à fin
décembre 2020 à l’impact en résultat des coûts encourus sur
l’exercice de l’arrêt des activités EPC à l’international de Veolia
Water Technologies pour -19,9 millions d’euros.
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat
opérationnel, détaillant les éléments non courants du résultat net,
est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
retraité11
31 décembre 2021
EBIT Courant
1 242,0
1 765,7
Pertes de valeur sur goodwill et goodwills
négatifs
-44,1
10,8
Dotations nettes aux provisions non
courantes
13,5
-0,9
Charges nettes de restructuration
-106,6
-68,2
Provisions et pertes de valeurs nettes non
courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres
-155,9
-234,0
Coûts d’acquisition de titres avec ou sans
prise de contrôle
-29,4
-155,9
Total des éléments non courants
-322,5
-448,2
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat net dans les entités mises en équivalence
919,5
1 317,5
Les charges de restructuration au 31 décembre 2021 concernent
principalement l’activité Déchets en France pour -22 millions
d’euros.
Les provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur
actifs corporels, incorporels, AFOs et autres charges non courantes
concernent principalement au 31 décembre 2021 :
- Des coûts spécifiques dédiés à la situation sanitaire de
l’année au-delà des coûts habituels d’équipements et de protection
individuels de nos salariés (-59 millions d’euros) ;
- Des dépréciations d’actifs non courants notamment en Europe
centrale et orientale à hauteur de -47 millions d’euros en lien
avec le programme de décarbonisation des actifs industriels
(République Tchèque, Pologne) et en Roumanie, et en Asie pour -41
millions d’euros.
- Les coûts d’acquisitions de titres comprennent principalement
les coûts encourus dans le cadre de l’opération de rapprochement
avec Suez.
C] FINANCEMENT
Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement
Financier Net et du free cash-flow net :
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
EBITDA
3 640,8
4 233,8
Investissements industriels nets de
cession
-2 151,5
-2 211,5
Variation BFR opérationnel
233,4
382,5
Dividendes reçus
75,3
223,1
Dépenses de renouvellement
-260,5
-291,9
Autres charges non courantes et charges de
restructuration
-230,0
-236,5
Intérêts sur passifs du domaine concédé
(I12)
-79,8
-76,5
Intérêts sur droit d'usage (IFRS 16)
-32,2
-28,2
Eléments financiers (intérêts versés
courants et capacité d’autofinancement financière)
-429,7
-368,7
Impôts payés
-258,3
-285,6
Free cash-flow net, avant versement du
dividende, investissements financiers et cessions
financières
507,5
1 340,5
Dividendes versés
-425,6
-558,2
Investissements financiers nets
-4 898,0
64,1
Variation des créances et autres actifs
financiers
-31,8
111,0
Emissions / remboursement de titres super
subordonnés
1 987,1
497,5
Augmentation de capital
139,0
2 692,3
Free cash-flow
-2 721,9
4 147,2
Effets de change et autres variations
185,3
-462,4
Variation
-2 536,6
3 684,8
Endettement Financier Net à
l’ouverture
-10 680,4
-13 217,0
Endettement Financier Net à la
clôture
-13 217,0
-9 532,2
Le Free cash-flow net traduit une belle performance sur
l’exercice et s’élève à 1340,5 millions d’euros au 31 décembre 2021
contre 507,5 millions d’euros au 31 décembre 2020.
La progression du free cash-flow net par rapport au 31 décembre
2020 reflète :
- l’augmentation de l’EBITDA portée par la progression de
l’activité, et l’intensification des efforts d’efficacité
commerciale et opérationnelle.
- des investissements industriels nets de 2 211,5 millions
d’euros en progression de 2,8% en courant (+2,9% à change constant)
:
- des investissements de maintenance à hauteur de 1 273 millions
d’euros (soit 4% du chiffre d’affaires) ;
- des investissements de croissance sur le portefeuille existant
de 876 millions d’euros (contre 691 millions au 31 décembre 2020)
;
- des investissements discrétionnaires qui s’élèvent à 456
millions d’euros en augmentation de 21 millions d’euros par rapport
à 2020.
- des cessions industrielles à hauteur de 317 millions d’euros,
réalisées dans le cadre de la poursuite de la stratégie de rotation
d’actifs du Groupe conformément aux objectifs affichés dans le plan
stratégique Impact 2023.
- une nette amélioration de la variation du Besoin en fonds de
roulement opérationnel qui s’élève à 383 millions d’euros contre
une variation de 233 millions d’euros à fin décembre 2020 grâce à
la poursuite des efforts de recouvrement.
- l’encaissement des dividendes SUEZ pour 122 millions d’euros en
date du 8 juillet 2021 au titre des actions (titres non consolidés
29.9 %) acquises en octobre 2020.
L’endettement financier net s'établit à 9 532 millions
d'euros, contre 13 217 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Par rapport au 31 décembre 2020, la baisse de l'endettement
financier net est principalement portée par :
- la génération du free cash-flow net de l’exercice à hauteur de
1 341 millions d’euros;
- le versement des dividendes votés en assemblée générale mixte
le 22 avril 2021 (- 397 millions d’euros);
- des investissements financiers nets à hauteur de 64 millions
d’euros (y compris frais d’acquisition et endettement entrant) qui
incluent notamment l’acquisition de la société OSIS, d’une unité
d’engrais organiques en France, la cession des activités de
services industriels et de solutions de recyclage en Suède et en
Norvège et de la concession d’eau de Shenzhen en Chine.
- l’augmentation de capital réalisée dans le cadre du financement
de l’acquisition de Suez pour un montant de 2,5 milliards d’euros
(hors frais d’émission)
- l’émission de titres subordonnés pour 497 millions d’euros
(hors frais d’émission)
- l’augmentation de capital dans le cadre de l’opération
d’actionnariat salarié Sequoia 2021 pour un montant net de 204
millions d’euros
L’Endettement financier net est par ailleurs impacté par un
effet de change défavorable de -298 millions d’euros au 31 décembre
202112 contre +273 millions d’euros au 31 décembre 2020.
1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET FINANCIERS
1.1 INVESTISSEMENTS
INDUSTRIELS
Le montant total des investissements industriels bruts, y
compris nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le
Groupe s’est élevé à 2 528 millions d’euros au 31 décembre 2021,
contre 2 387 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient
de la façon suivante :
31 décembre 2021 (en millions d’euros)
Maintenance et défense du
portefeuille13
Croissance discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts14
Cessions industrielles
Total investissements
industriels nets
France
471
37
508
-88
420
Europe, hors France
795
172
967
-132
835
Reste du monde
500
196
696
-35
661
Activités mondiales
233
51
284
-47
237
Autres
73
0
73
-14
59
Groupe
2 072
456
2 528
-316
2 212
31 décembre 2020 (en millions d’euros)
Maintenance et défense du
portefeuille15
Croissance discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts16
Cessions industrielles
Total investissements
industriels nets
France
447
34
481
-63
418
Europe, hors France
742
167
910
-102
808
Reste du monde
514
198
711
-27
684
Activités mondiales
225
36
261
-43
217
Autres
24
0
24
0
24
Groupe
1 952
435
2 387
-236
2 151
A change constant, les investissements industriels nets sont en
légère hausse (+2,8%) par rapport au 31 décembre 2020, impacté par
la crise sanitaire l’enveloppe allouée aux investissements de
maintenance est plus importante. En ligne avec les choix
stratégiques du programme Impact 2023, les investissements
discrétionnaires concernent principalement :
- dans le Reste du Monde 73 millions d’euros incluant les projets
de développement dans le traitement des déchets dangereux
(construction d’incinérateurs en Arabie Saoudite, en Chine, à
Singapour) et 34 millions d’euros dans l’économie circulaire du
plastique (usines de recyclage au Japon et à Singapour);
- 115 millions d’euros en Europe hors France dans les boucles
d’énergie principalement constitués d’investissements de
décarbonisation de nos sites de production de chaleur (Allemagne,
République Tchèque et Pologne).
1.2 INVESTISSEMENTS ET CESSIONS
FINANCIERS
Les investissements financiers nets s’élèvent à +64 millions
d’euros au 31 décembre 2021 contre -4 898 millions d’euros au 31
décembre 2020.
Les investissements financiers s’élèvent à -476 millions
d’euros au 31 décembre 2021 (y compris frais d’acquisition et
endettement entrant) et incluent principalement les impacts des
acquisitions d’Osis en France (348 millions d’euros y compris
dettes IFRS 16) et d’une unité d’engrais organiques en France (20
millions d’euros).
Au 31 décembre 2020, hors opération de rachat des titres Suez
Environnement (3 422 y compris frais d’acquisition), les
investissements financiers s’élevaient à -1 649 millions d’euros (y
compris frais d’acquisition et endettement entrant) et comprenaient
notamment les acquisitions du réseau de chauffage urbain de Prague
Rive Droite en Eat Tchèque (710 millions d’euros), de la production
de chaleur de la ville de Budapest en Hongrie (294 millions
d’euros), du site de traitement des déchets dangereux d’Alcoa aux
Etats-Unis (231 millions d’euros), du groupe de traitement des
déchets MAG en Russie (125 millions d’euros) et le rachat du
partenaire du contrat d’eau de Nagpur en Inde (113 millions
d’euros).
Les cessions financières s’élèvent à 540 millions d’euros
au 31 décembre 2021 (y compris frais de cession) et comprennent
notamment la cession de la participation dans la concession d’eau
de Shenzhen en Chine (249 millions d’euros)17 ainsi que la cession
des activités de services industriels et services de recyclage en
Suède et en Norvège (111 millions d’euros)18.
Au 31 décembre 2020, les cessions financières s’élevaient à 174
millions d’euros (y compris frais de cession) et comprenaient
notamment la cession de l’activité Telecom de la SADE pour 52
millions d’euros, la cession d’actifs en Allemagne à hauteur de 31
millions d’euros, la cession de la participation dans la concession
d’eau chinoise de Liuzhou pour un montant de 47 millions d’euros,
la cession de Campus X en Italie (20 millions d’euros) et
l’augmentation de capital souscrite par les minoritaires de la
société Southa à Hong-Kong à hauteur de 14 millions d’euros.
2. BESOIN EN FOND DE ROULEMENT OPERATIONNEL
La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors
activités non poursuivies) s’élève à 382 millions d’euros au 31
décembre 2021, contre 233 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Cette variation reflète le suivi régulier et l’amélioration des
processus de collecte et de facturation dans un contexte de
vigilance accrue et dénote la résilience de la clientèle municipale
et industrielle du Groupe.
La position nette du BFR au bilan du 31 décembre 2021 est une
ressource de 1 854 millions d’euros contre 1 511 millions d’euros
au 31 décembre 2020, soit une variation de 342 millions d’euros
dont -41 millions d’euros liés aux variations de périmètre de
consolidation et 0,4 millions d’euros d’effet de change.
3. FINANCEMENT EXTERNE
3.1 STRUCTURE DE L’ENDETTEMENT
FINANCIER NET
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020
Au 31 décembre 2021
Dettes financières non courantes
12 133
11 761
Dettes financières courantes
7 599
9 033
Trésorerie passive
218
242
Sous-total dettes financières
19 949
21 036
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
-5 840
-10 519
Imputation de la juste valeur des dérivés
de couverture
-57
-13
Actifs liquides et actifs financiers liés
au financement
-835
-972
Endettement financier net
13 217
9 532
L’endettement financier net après couverture au 31 décembre 2021
est intégralement à taux fixe.
La maturité moyenne de l’endettement financier net s’établit à
7,8 ans au 31 décembre 2021 (6 ans hors effet de l’augmentation de
capital et de l’émission du bond hybride) contre 6.2 ans au 31
décembre 2020.
3.2 POSITION DE LIQUIDITÉ DU
GROUPE
Suite à la crise sanitaire apparue en 2020, Veolia a placé le
suivi de la liquidité comme une priorité. Cela s’est traduit par un
suivi des prévisions hebdomadaires de trésorerie sur un horizon de
cinq semaines, par la revue régulière du fonctionnement des back
offices Finance (facturation, recouvrement, paiements,
fournisseurs), et par un point quotidien sur la situation des
marchés financiers au niveau Groupe.
Le Groupe a ainsi mené une politique de financement prudente et
résiliente, le cash centralisé est placé essentiellement dans des
actifs monétaires liquides (OPCVM monétaires ou dépôts bancaires
liquides).
La situation de liquidité brute du Groupe au 31 décembre 2021
s'établit à 15,5 milliards d’euros et se compose principalement de
:
- 11,5 milliards d’euros de trésorerie ou équivalents de
trésorerie (cash centralisé placé essentiellement en actifs
monétaires liquides pour 10,3 milliards d’euros et cash mobilisable
dans les filiales pour 1,2 milliard d’euros) ;
- 4 milliards d’euros de lignes de crédit et lignes bilatérales
non tirées et disponibles.
La liquidité nette du Groupe au 31 décembre 2021 s’établit à 6,2
milliards d’euros. Elle inclut les dettes courantes et trésorerie
passive qui viennent diminuer la liquidité brute de 9,3 milliards
d’euros. Les montants de dettes courantes et trésorerie passive
incluent notamment 5,9 milliards d’euros de billets de trésorerie
de maturité moyenne de 2,5 mois, en cours de refinancement.
Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 31 décembre
2021 est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
Veolia Environnement :
Crédit syndiqué non tiré
3 000,0
3 000,0
Lignes de crédit bilatérales MT non
tirées
1 000,0
1 000,0
Lignes de crédit bilatérales CT non
tirées
-
-
Ligne de lettres de crédit
21,6
22,9
Trésorerie et équivalents de
trésorerie19
5 542,2
10 333,7
Filiales :
Trésorerie et équivalents de
trésorerie1
1 132,9
1 156,7
Total des liquidités
10 696,7
15 513,3
Dettes courantes et trésorerie
passive
Dettes courantes
7 599,6
9 034,9
Trésorerie passive
217,6
241,9
Total des dettes courantes et
trésorerie passive
7 817,2
9 276,8
Total des liquidités nettes des dettes
courantes et trésorerie passive20
2 879,5
6 236,5
La hausse des liquidités par rapport au 31 décembre 2020 est due
principalement d’une part aux produits de l’augmentation de capital
de 2.5 milliards d’euros du 8 octobre 2021 et de l'émission d’une
dette hybride de 0,5 milliard d’euros le 8 novembre 2021, et
d’autre part à la souscription de deux emprunts court terme d’un
montant de 0,7 milliard d’euros.
Le crédit syndiqué multidevises non tiré au 31 décembre 2021, et
initialement conclu le 2 novembre 2015, pour un montant de 3
milliards d’euros, à échéance 2022, a été étendu à 2024. En
complément, Veolia Environnement a à sa disposition des lignes de
crédit bilatérales pour un montant total non tiré au 31 décembre
2021 de 1 milliard d’euros. Veolia Environnement peut tirer à tout
instant sur le crédit syndiqué multidevises et sur l'ensemble des
lignes de crédit.
Au 31 décembre 2021, les lignes de lettres de crédit bilatérales
en dollars américains tirables en cash s’élèvent à 25.9 millions de
dollars américains (soit 22,9 millions d'euros équivalents), non
utilisées à ce jour, et figurent dans le tableau de liquidité
ci-dessus.
D] RENDEMENT SUR CAPITAUX EMPLOYES
(ROCE)
L’EBIT Courant après impôts est calculé de la manière suivante
:
(en millions d’euros)
31 décembre 2020 retraité21
31 décembre 2021
EBIT Courant22
1 242
1 766
- Charge d’impôt courante sur les
sociétés
-160
-330
EBIT Courant après impôts
1 082
1 436
Le tableau ci-dessous présente le calcul des Capitaux Employés
:
(en millions d’euros)
31 décembre 2020 retraité1
31 décembre 2021
Actifs corporels et incorporels nets
13 086
13 687
Droits d'Usage
1 530
1 562
Ecarts d'acquisition nets de pertes de
valeur
5 935
6 251
Participations dans les co-entreprises et
les entreprises associées
1 375
1 594
Actifs financiers opérationnels
1 371
1 320
Besoin en fonds de roulement
d'exploitation et hors exploitation net
-3 555
-4 557
Instruments dérivés nets et autres
-40
69
Provisions
-2 260
-2 345
Capitaux employés
17 442
17 581
Impacts des activités discontinues et
autres retraitements23
-284
362
Capitaux employés après
retraitements
17 158
17 943
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts du Groupe
est le suivant :
(En millions d’euros)
EBIT courant après
impôts
Capitaux employés moyens de
l’année
ROCE après
impôts
2020 (yc IFRS 16) retraité1
1 082
17 535
6,2%
2021 (yc IFRS 16)
1 436
17 550
8,2%
ANNEXES
1. RÉCONCILIATION DES DONNÉES PUBLIÉES EN 2020 ET 2019 AVEC
LES DONNÉES RETRAITÉES EN 2021
A compter de l’exercice 2021 et en vue de permettre une
meilleure comparabilité avec les autres émetteurs, les impacts liés
à l’application de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions
» sont désormais intégrés à l’EBIT Courant.
En conformité avec les orientations ESMA dans le cas de
changement de la définition d’un indicateur financier Non GAAP, les
retraitements des indicateurs 2019 et 2020 ont été effectués.
Réconciliation des indicateurs cumulés au 31 décembre 2020 et
2019
(en millions d’euros)
31 décembre 2019 publié
Retraitement IFRS 2
31 décembre 2019
retraité
31 décembre 2020 publié
Retraitement IFRS 2
31 décembre 2020
retraité
Chiffre d'Affaires
27 189
27 189
26 010
26 010
EBITDA
4 022
4 022
3 641
3 641
Marge d'EBITDA
14,8%
14,8%
14,0%
14,0%
Frais de personnel - paiements en
action
-21
-21
-33
-33
EBIT Courant
1 730
-21
1 709
1 275
-33
1 242
Résultat Net Courant Part du
Groupe
760
-21
738
415
-33
382
Résultat Net Courant Part du
Groupe hors PMV de cessions financières
734
-21
713
396
-33
363
Resultat Opérationnel
1 465
0
1 465
920
0
920
Résultat Net Part du
Groupe
625
0
625
89
0
89
Investissements industriels
nets
-2 201
-2 201
-2 151
-2 151
Free cash flow net
868
868
508
508
Endettement financier Net à
l'ouverture
-11 564
-11 564
-10 680
-10 680
Endettement financier Net à la
clôture
-10 680
-10 680
-13 217
-13 217
Cet ajustement a un impact neutre sur le résultat net part du
Groupe dans la mesure où il s'agit d'un reclassement entre des
éléments courants et non courants du résultat net part du
Groupe.
2. RÉCONCILIATION DES INDICATEURS GAAP ET DES INDICATEURS
UTILISES PAR LE GROUPE
2.1 EBITDA
Le tableau de passage de la capacité d’autofinancement à
l’EBITDA est le suivant :
En millions d'euros
31 décembre 2020
31 décembre 2021
Capacité d’autofinancement
2 892,8
3 213,2
Dont capacité d’autofinancement
financière
-20,8
-70,1
Dont capacité d’autofinancement
opérationnelle
2 913,5
3 283,3
Exclusion :
Dépenses de renouvellement
260,5
291,9
Charges de restructuration cash
116,4
77,0
Coûts d’acquisitions et frais de cessions
sur titres
37,6
170,7
Autres charge non courantes
113,6
159,5
Intégration :
Remboursement des actifs financiers
opérationnels
199,2
251,4
EBITDA
3 640,8
3 233,8
2.2 FREE CASH-FLOW NET
Le tableau de passage des flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies (inclus dans l’Etat consolidé
des flux de trésorerie) au free cash-flow net est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre 2020
31 décembre 2021
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies
2 737,7
3 163,8
Intégration :
Investissements industriels nets de
subvention
-1 608,6
-1 728,8
Cessions d’actifs industriels
235,9
316,4
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-160,0
-166,6
Remboursement des actifs financiers
opérationnels
199,2
251,4
Nouvelles dettes de location
financement
-488,7
-483,8
Dividendes reçus
75,3
223,1
Intérêts financiers nets
-516,8
-462,1
Exclusion :
Coûts d’acquisition et frais de cession
sur titres, et autres
33,5
227,1
Free cash-flow net
507,5
1 340,5
2.3 INVESTISSEMENTS
INDUSTRIELS
Le tableau de passage des investissements industriels nets de
subvention (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie)
aux investissements industriels est le suivant :
En millions d'euros
31 décembre 2020
31 décembre 2021
Investissements industriels nets de
subvention
-1 608,6
-1 728,8
Nouvelles dettes de location
financement
-488,7
-483,8
Variation du besoin en fonds de roulement
du domaine concédé
-130,0
-146,3
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-160,0
-169,0
Investissements industriels
bruts
-2 387,3
-2 528,2
3. DEFINITIONS
3.1 INDICATEURS STRICTEMENT COMPTABLES
(« GAAP » : IFRS)
Le coût de l'endettement financier net représente le coût
de l’endettement financier brut hors intérêts financiers IFRS16
classés en autres charges financières et y compris les résultats de
couverture de taux et de change y afférent, diminué du résultat de
la trésorerie nette.
La capacité d'autofinancement totale telle qu’indiquée
dans le tableau des flux de trésorerie est composée de trois
éléments : la capacité d’autofinancement opérationnelle intégrant
les charges et produits opérationnels encaissés et décaissés («
cash »), la capacité d’autofinancement financière incluant les
éléments financiers cash des autres revenus et charges financiers,
et la capacité d’autofinancement des activités non poursuivies
intégrant les charges et produits opérationnels et financiers cash
reclassés en résultat net des activités non poursuivies en
application de la norme IFRS 5. La capacité d’autofinancement
opérationnelle n’inclut pas la quote-part des sociétés mises en
équivalence.
Le résultat net des activités non poursuivies est
l’ensemble des charges et produits nets d’impôt rattachés aux
activités cédées ou en cours de cession, conformément à la norme
IFRS 5.
3.2 INDICATEURS NON STRICTEMENT
COMPTABLES (« NON GAAP »)
Le terme « variation à change constant » recouvre la
variation résultant de l’application des taux de change de la
période précédente sur l’exercice actuel, toutes choses restant
égales par ailleurs.
Le secteur municipal se réfère aux prestations des
métiers de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des
usagers, réalisées dans le cadre de contrats avec des autorités
publiques comme des communes, des groupements de communes, des
régions ou des États.
Le secteur industriel englobe la gestion des services de
l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des clients
industriels ou tertiaires.
L’indicateur EBITDA consiste en la somme de l’ensemble
des produits et charges opérationnels encaissés et décaissés (à
l’exclusion des charges de restructuration, des pertes de valeur
BFR non courantes, des dépenses de renouvellement et des coûts
d’acquisition et frais de cession sur titres) et des remboursements
d’actifs financiers opérationnels.
La marge d’EBITDA est définie comme étant le ratio
EBITDA/Chiffre d’affaires.
Pour obtenir l’EBIT courant (qui comprend la quote-part
de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des
activités du Groupe et des entreprises associées), sont exclus du
Résultat Opérationnel les éléments suivants :
- les dépréciations de goodwill des filiales contrôlées et des
entités mises en équivalence;
- les charges de restructuration;
- les provisions et pertes de valeur non courantes ;
- les dépréciations non courantes et/ou significatives d’actifs
immobilisés (corporels, incorporels et actifs financiers
opérationnels) ;
- les coûts d’acquisitions de titres.
Le résultat net courant part du Groupe résulte de la
somme des éléments suivants :
- l’EBIT courant ;
- le résultat financier courant, qui comprend les éléments
courants du coût de l’endettement financier net, et les autres
revenus et charges financiers courants y compris les plus ou
moins-values de cessions financières (dont les plus ou moins-values
incluses dans les quotes-parts de résultat net des entités mises en
équivalence) ;
- les éléments courants de l’impôt ;
- la part des minoritaires (à l’exclusion de la part des
minoritaires relative aux éléments non courants du compte de
résultat).
Le résultat net courant part du Groupe par action est
calculé en divisant le résultat net courant part du Groupe de
l’exercice (non retraité du montant du coupon attribuable aux
porteurs de titres super-subordonnés) par le nombre moyen pondéré
d’actions composant le capital en circulation pendant
l’exercice.
Les investissements industriels nets tels que pris en
compte dans le tableau de variation de l’EFN incluent les
investissements industriels (acquisitions d’immobilisations
corporelles et incorporelles, et nouveaux actifs financiers
opérationnels), nets des cessions industrielles.
Le Groupe dissocie dans ses investissements :
- les investissements de maintenance qui correspondent aux
investissements de renouvellement de matériels et d’installations
exploitées par le Groupe ;
- les investissements de croissance qui correspondent globalement
aux investissements embarqués au sein de nos contrats existants et
de défense de portefeuille ;
- enfin les investissements dits de croissance discrétionnaires
consécutifs généralement à un nouveau contrat ou projet ou encore à
une extension significative d’un contrat ou d’un projet
existant.
Ces dernières catégories correspondant à des investissements de
croissance.
Les investissements financiers nets tels que pris en
compte dans le tableau de variation de l’EFN correspondent aux
investissements financiers diminués des cessions financières.
Les investissements financiers comprennent les acquisitions
d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés
entrantes, et les acquisitions partielles résultant des
transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle.
Les cessions financières incluent les cessions d’actifs
financiers y compris l’endettement net des sociétés sortantes, les
cessions partielles résultant des transactions entre actionnaires
ne modifiant pas le contrôle, ainsi que les augmentations de
capital souscrites par les minoritaires.
Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des
activités poursuivies i.e. la somme de l’EBITDA, des dividendes
reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement
opérationnel, de la capacité d’autofinancement financière, moins
les frais financiers nets, les investissements industriels nets,
les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de
restructuration et les autres charges non courantes.
L’endettement financier net (EFN) représente la dette
financière brute (dettes financières non courantes, courantes et
trésorerie passive) qui inclut la dette locative IFRS16, nette de
la trésorerie et équivalents de trésorerie, des actifs liquides et
des actifs liés au financement et y compris réévaluation des
dérivés de couverture de la dette. Les actifs liquides sont des
actifs financiers composés de fonds ou de titres de maturité
initiale supérieure à trois mois, facilement convertibles en
trésorerie, et gérés dans le cadre d’un objectif de liquidité tout
en conservant un faible risque en capital.
Le leverage ratio rapporte l’endettement financier y
compris IFRS 16 net de clôture à l’EBITDA y compris IFRS 16.
Le taux de financement est défini comme étant le coût de
l’endettement financier net hors dettes de location financières
IFRS 16 et hors variation de juste valeur des instruments non
qualifiés de couverture, rapporté à la moyenne de l’endettement
financier net hors dettes de location financières IFRS 16 mensuel
de la période, y compris coût de l’endettement financier des
activités non poursuivies.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts
est défini par le rapport entre :
- l’EBIT courant y compris quotes-parts de résultat net dans les
entités mises en équivalence et après impôts. Il est calculé en
soustrayant la charge d’impôt courante de l’EBIT courant y compris
quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence.
La charge d’impôt courante est la charge d’impôts du compte de
résultat retraitée des effets d’impôt sur les éléments non courants
;
- les capitaux employés moyens de l’année, y compris actifs
financiers opérationnels et participations dans les co-entreprises
et les entreprises associées. Les capitaux employés retenus dans le
calcul du ROCE après impôts sont donc définis comme la somme des
actifs corporels et incorporels nets, des écarts d’acquisitions
nets des pertes de valeur, des participations dans les
co-entreprises et les entreprises associées, des actifs financiers
opérationnels, du besoin en fonds de roulement d’exploitation et
hors exploitation net, et des instruments dérivés nets diminués des
provisions. Ils comprennent également les capitaux employés des
activités classées en actifs et passifs destinés à la vente, hors
activités abandonnées.
COMPTE DE RÉSULTAT
CONSOLIDÉ
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020
retraité
Au 31 décembre 2021
Chiffre d’affaires
26 009,9
28 508,1
Coûts des ventes
-22 121,8
-23 905,9
Coûts commerciaux
-562,1
-584,0
Coûts généraux et
administratifs
-2 144,0
-2 308,6
Autres charges et produits
opérationnels
-373,0
-496,9
Résultat opérationnel avant
quote-part de résultat net dans les entités mises en
équivalence
809,0
1 212,7
Quote-part de résultat net
dans les entités mises en équivalence
110,5
104,8
Dont quote-part de résultat net
des co-entreprises
87,4
74,0
Dont quote-part de résultat net
des entreprises associées
23,1
30,8
Résultat opérationnel après
quote-part de résultat net dans les entités mises en
équivalence
919,5
1 317,5
Coût de l’endettement
financier
-414,4
-342,6
Autres revenus et charges
financiers
-139,7
-74,2
Résultat avant impôts
365,4
900,7
Impôts sur le résultat
-137,0
-345,8
Résultat net des activités
poursuivies
228,4
554,9
Résultat net des activités non
poursuivies
-19,9
-
Résultat net
208,5
554,9
Part des propriétaires de la
société mère
88,8
404,3
Part des participations ne
donnant pas le contrôle
119,7
150,6
(en euros)
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION
Non dilué
0,16
0,68
Dilué
0,15
0,65
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
0,20
0,68
Dilué
0,19
0,65
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES NON POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
-0,04
-
Dilué
-0.04
-
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE
CONSOLIDÉE – ACTIF
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020 retraité
(*)
Au 31 décembre 2021
Goodwill
5 888,9
6 201,2
Actifs incorporels du domaine
concédé
3 544,9
3 706,0
Autres actifs incorporels
1 371,3
1 328,6
Actifs corporels
8 216,6
8 701,9
Droits d'usage (nets)
1 529,5
1 562,4
Participations dans les
co-entreprises
1 020,8
1 238,5
Participations dans les
entreprises associées
353,9
354,2
Titres de participation non
consolidés (**)
3 102,2
3 770,3
Actifs financiers opérationnels
non courants
1 198,1
1 191,4
Instruments dérivés non courants
– Actif
53,4
88,5
Autres actifs financiers non
courants
427,3
431,2
Impôts différés actifs
1 036,5
1 059,2
Actifs non courants
27 743,6
29 633,4
Stocks et travaux en cours
797,7
816,3
Créances d’exploitation
9 106,2
10 015,3
Actifs financiers opérationnels
courants
172,8
129,0
Autres actifs financiers
courants
1 073,2
1 521,0
Instruments dérivés courants –
Actif
174,8
344,9
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
5 840,0
10 518,7
Actifs classés comme détenus en
vue de la vente
455,7
98,7
Actifs courants
17 620,3
23 443,9
TOTAL ACTIF
45 363,9
53 077,3
(*) Les retraitements concernent
l’application de la décision du comité d’interprétation des normes
IFRS relative à la norme IAS 19, rétroactivement au 1er janvier
2020
(**) Les titres non consolidés sont
composés des titres Suez pour 3 721,0 millions d’euros au 31
décembre 2021 contre 3 046,0 millions d’euros au 31 décembre 2020
et d’autres titres pour 49,3 millions d’euros au 31 décembre 2021
contre 56,2 millions d’euros au 31 décembre 2020.
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE
CONSOLIDÉE – PASSIF
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020 retraité
(*)
Au 31 décembre 2021
Capital
2 893,1
3 498,6
Primes
7 291,8
9 309,5
Titres Super Subordonnés à durée
indéterminée
1 987,1
2 460,7
Réserves et résultat part du
Groupe
-4 932,6
-3 750,8
Total des capitaux propres
attribuables aux propriétaires de la société mère
7 239,4
11 518,0
Total des capitaux propres
attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle
1 099,3
1 252,0
Capitaux propres
8 338,7
12 770,0
Provisions non courantes
1 815,8
1 876,6
Dettes financières non
courantes
10 836,4
10 462,5
Dettes locatives IFRS 16 non
courantes
1 296,8
1 298,1
Instruments dérivés non courants
– Passif
65,5
68,8
Passifs du domaine concédé - part
non courante
1 459,9
1 588,4
Impôts différés passifs
1 101,4
1 196,4
Passifs non courants
16 575,6
16 490,8
Dettes d’exploitation
11 850,4
13 548,9
Passifs du domaine concédé - part
courante
145,6
169,4
Provisions courantes
510,7
538,5
Dettes financières courantes
7 196,7
8 624,3
Dettes locatives IFRS 16
courantes
402,9
410,6
Instruments dérivés courants –
Passif
117,9
261,5
Trésorerie passive
217,6
241,9
Passifs classés comme détenus en
vue de la vente
7,8
21,4
Passifs courants
20 449,6
23 816,5
TOTAL DES PASSIFS ET DES
CAPITAUX PROPRES
45 363,9
53 077,3
(*) Les retraitements concernent
l’application de la décision du comité d’interprétation des normes
IFRS relative à la norme IAS 19, rétroactivement au 1er janvier
2020 (voir note 1.2).
ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE
TRÉSORERIE
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020
retraité
Au 31 décembre 2021
Résultat net
208,5
554,9
Résultat net des activités
poursuivies
228,4
554,9
Résultat net des activités non
poursuivies
-19,9
-
Amortissements, provisions et
pertes de valeurs opérationnels
2 058,2
2 117,2
Amortissements et pertes de
valeurs financiers
15,6
3,8
Plus ou moins-values de cessions
d’actifs opérationnels
19,2
-39,2
Plus ou moins-values de cessions
d’actifs financiers
-46,6
1,2
Quote-part de résultat net des
co-entreprises
-87,4
-74,1
Quote-part de résultat net des
entreprises associées
-23,1
-30,8
Dividendes reçus
-2,8
-124,2
Coût de l’endettement financier
net
414,4
342,6
Impôts
137,0
345,8
Autres éléments
179,9
116,0
Capacité
d’autofinancement
2 892,8
3 213,2
Variation du besoin en fonds de
roulement opérationnel
233,2
382,5
Variation du besoin en fonds de
roulement du domaine concédé
-130,0
-146,3
Impôts versés
-258,3
-285,6
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité des activités poursuivies
2 737,7
3 163,8
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité des activités non poursuivies
-12,7
-16,6
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité
2 725,0
3 147,2
Investissements industriels nets
de subvention
-1 608,6
-1 728,8
Cessions d’actifs industriels
235,9
316,4
Investissements financiers
-5 026,2
-327,2
Cessions d’actifs financiers
188,0
470,1
Actifs financiers
opérationnels
-
-
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-160,0
-166,6
Remboursements d’actifs
financiers opérationnels
199,2
251,4
Dividendes reçus (incluant les
dividendes reçus des co-entreprises et des entreprises
associées)
75,3
223,1
Créances financières non
courantes décaissées
-526,0
-141,8
Créances financières non
courantes remboursées
480,5
224,6
Variation des créances
financières courantes
6,6
28,2
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement des activités poursuivies
-6 135,3
-850,6
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement des activités non
poursuivies
-4,7
-
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement
-6 140,0
-850,6
ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
(SUITE)
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2020
retraité
Au 31 décembre 2021
Variation des dettes financières
courantes
1 083,5
-38,6
Remboursement des dettes
locatives courantes IFRS 16
-478,9
-455,2
Autres variations des dettes
locatives IFRS 16 non courantes
-140,5
-123,3
Nouveaux emprunts et autres
dettes non courantes
2 314,7
931,4
Remboursements d’emprunts et
autres dettes non courantes
-70,6
-51,2
Variation des actifs liquides et
des actifs financiers liés au financement
-368,7
-135,5
Augmentation de capital
147,2
2 672,3
Réduction de capital
-
-
Transactions entre actionnaires :
acquisitions partielles
-4,8
-2,7
Transactions entre actionnaires :
cessions partielles
2,4
0,5
Emission de titres super
subordonnés
1 987,1
497,5
Coupons sur les titres super
subordonnés
-
-23,9
Mouvements sur actions
propres
-8,3
20,0
Dividendes versés
-426,0
-534,3
Intérêts financiers versés
-404,8
-357,4
Intérêts sur actifs opérationnels
IFRIC 12
-79,8
-76,5
Intérets sur dettes locatives
IFRS 16
-32,2
-28,2
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement des activités poursuivies
3 520,3
2 294,9
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement des activités non poursuivies
-0,1
-0,3
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement
3 520,2
2 294,6
Effets de change et divers
-25,7
63,2
Variation de la trésorerie
externe des activités non poursuivies
1,8
-
TRESORERIE D'OUVERTURE
5 541,1
5 622,4
TRESORERIE DE CLÔTURE
5 622,4
10 276,8
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
5 840,0
10 518,7
Trésorerie passive
217,6
241,9
TRESORERIE DE CLÔTURE
5 622,4
10 276,8
____________________ 1 cf annexe pour plus de détails sur le
retraitement 2 Principaux impacts change par devises : dollar
américain (-75 millions d’euros), peso argentin (-20 millions
d’euros), yen japonais (-36 millions d’euros), zloty polonais (-37
millions d’euros), real brésilien (-9 millions d’euros), dollar de
Hong-Kong (-9 millions d’euros), livre sterling (+82 millions
d’euros), dollar australien (+52 millions d’euros), couronne
tchèque (+34 millions d’euros). 3 Impacts change par devises :
dollar américain (-8 millions d’euros), peso argentin (-3 millions
d’euros), peso colombien (-2 millions d’euros), zloty polonais (-6
millions d’euros), dirham Emirats Arabes Unis (-1 millions
d’euros), forint hongrois (-2 millions d’euros), réal brésilien (-1
millions d’euros), dollar australien (+7 millions d’euros),
couronne tchèque (+9 millions d’euros), livre sterling (+14
millions d’euros). 4 cf annexe pour plus de détails sur le
retraitement 5 Y compris remboursement des actifs financiers
opérationnels 6 cf annexe pour plus de détails sur le retraitement
7 cf annexe pour plus de détails sur le retraitement 8 26,1% au 31
décembre 2020 publié 9 cf annexe pour plus de détails sur le
retraitement 10 cf annexe 11 cf annexe pour plus de détails sur le
retraitement 12 Principalement porté par des impacts défavorables
sur le dollar américain (-86 millions d’euros), le Yuan Renminbi
chinois (-65 millions d’euros), la livre sterling (-60 millions
d’euros), la couronne tchèque (-39 millions d’euros), le Dollar de
Hong Kong (-14 millions d’euros) et le Rouble Russe (-14 millions
d’euros) 13 Dont investissements de maintenance en 2021 à hauteur
de 1 273 millions d’euros, et investissements de défense du
portefeuille en 2021 à hauteur de 876 millions d’euros. 14 Dont
nouveaux actifs financiers opérationnels en 2021 à hauteur de 169
millions d’euros. 15 Dont investissements de maintenance en 2020 à
hauteur de 1 261 millions d’euros, et investissements de défense du
portefeuille en 2020 à hauteur de 691 millions d’euros. 16 Dont
nouveaux actifs financiers opérationnels en 2020 à hauteur de 160
millions d’euros. 17 Opération totale pour un montant de 394
millions d’euros en incluant le remboursement du prêt actionnaire
(105 millions d’euro) et la remontée de dividendes (40 millions
d’euros) 18 Montant total de transaction de 235 millions d’euros y
compris cession d’actifs industriels 19 Y compris les actifs
liquides et les actifs liés au financement inclus dans
l’endettement financier net. 20 Y compris liquidités liées aux
Placements au sein du GIE. 21 cf annexe pour plus de détails sur le
retraitement 22 Y compris QP de résultat net des co-entreprises et
des entreprises associées. 23 Les retraitements en 2021 concernent
principalement la réintégration des capitaux employés des activités
cédées en Norvège et Suède et la proratisation des capitaux
employés d’OSIS acquise courant 2021. Les retraitements en 2020
concernent la proratisation de la valeur des titres acquis sur le
dernier trimestre 2020 (Prague Rive Droite et Bert Hongrie), et la
réintégration des capitaux employés de la concession d’eau Shenzhen
ayant donné lieu à un retraitement en actifs et passifs destinés à
la vente au 31 décembre 2020.
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