Rapport financier premier semestre 2021

Groupe Esso S.A.F.

RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2021

SOMMAIRE

A-        RAPPORT D’ACTIVITE DU SEMESTRE        2

1- ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE DU RAFFINAGE-DISTRIBUTION        2

2- ACTIVITES DU GROUPE ESSO S.A.F.        4

3- EVENEMENT SIGNIFICATIF DU PREMIER SEMESTRE 2021        6

4- PERSPECTIVES POUR LE SECOND SEMESTRE        6

5- PRIORITÉS STRATÉGIQUES        7

6- INVESTISSEMENTS        7

7- PROCEDURES ET LITIGES EN COURS        7

B- RESULTATS FINANCIERS        8

1-        Résultat net        8

2-        Résultat global consolidé        9

3-        Principaux postes du résultat opérationnel        10

4-        Ratio endettement net sur capitaux propres        11

C- COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE ESSO S.A.F.        12

D- DECLARATION DES DIRIGEANTS        33

E- RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’INFORMATION FINANCIERE SEMESTRIELLE        34

  1. RAPPORT D’ACTIVITE DU SEMESTRE

1- ENVIRONNEMENT DE L’INDUSTRIE DU RAFFINAGE-DISTRIBUTION

  • Forte hausse du prix du pétrole brut

La reprise progressive de la demande mondiale en produits pétroliers combinée aux réductions de productions découlant des quotas de production des pays de l’OPEP+ mis en place en 2020 a entraîné un fort rebond des prix du pétrole brut au premier semestre 2021.

Ainsi, sur le semestre, le prix moyen du baril de Brent s’est élevé à 65 $ en hausse de 62 % par rapport au premier semestre 2020 (40 $).

La parité euro-dollar s’est établie à 1,21 $/ € contre 1,10 $/ € au cours du premier semestre 2020.

Exprimé en euros, le prix moyen du baril de Brent a été de 53 € au premier semestre 2021 en hausse de 47 % par rapport au premier semestre 2020 (36 €).

Les cours du baril de Brent

Source : UFIP – juin 2021En moyenne : 65 $/BBL au 1er semestre 2021 comparé à 40 $/BBL au 1er semestre 2020

  • Marges de raffinage

La marge indicative de raffinage sur Brent 1publiée par la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) du Ministère de la transition écologique s’est élevée à 6 €/tonne en moyenne au premier semestre 2021 contre une moyenne de 20 €/tonne au premier semestre 2020.

La marge moyenne de l’année 2020 avait été de 11 €/tonne.

Cet environnement de marges brutes de raffinage très basses découle d’une demande qui reste toujours en deçà de ce qu’elle était avant la crise pandémique dans un marché où l’offre demeure abondante en raison des surcapacités de production du raffinage européen.

                

Évolution des marges de raffinage années 2020 et 2021 en €/T

                    
  • Marché français des produits pétroliers

Le marché intérieur très significativement touché depuis mars 2020 par les impacts des différents confinements liés à la pandémie de Covid-19 avec une très forte baisse de la demande en carburants, s’est redressé au cours du deuxième trimestre 2021 sans toutefois retrouver son niveau d’avant la crise pandémique.

À fin juin 2021, d’après les dernières statistiques publiées par le Comité Professionnel du Pétrole (CPDP), la consommation de produits pétroliers sur le marché intérieur français était en hausse de 4,7 % par rapport à la même période de l’année 2020. Les volumes de supercarburants et de gazole routier vendus sur le marché intérieur sont en hausse respectivement de 23,3 % et 16,8 %, ceux des carburéacteurs en baisse de 24 % et ceux des lubrifiants en hausse de 14,6 %.

En glissement annuel, de juillet 2020 à juin 2021, les ventes de produits pétroliers sur le marché intérieur sont en baisse de 5,7 %.

2- ACTIVITES DU GROUPE ESSO S.A.F.

  • Quantités de pétrole brut traité en raffineries

Au premier semestre 2021, 7,5 millions de tonnes de pétrole brut ont été traitées par les deux raffineries du groupe, soit une hausse de 2,7 % par rapport au premier semestre 2020.

Entre le 9 janvier et le 5 février, la raffinerie de Fos-sur-Mer a été partiellement arrêtée dans le cadre de son programme de maintenance planifié. Cet arrêt a réduit les quantités de brut traité de la raffinerie d’environ 0,6 million de tonne.

  • Chiffre d’affaires et volumes vendus

Pour les 6 premiers mois de l’année 2021, les volumes des produits raffinés vendus par le groupe Esso S.A.F. s’élèvent à 11,9 millions de m³ et sont en hausse de 6 % par rapport au premier semestre 2020.

Les volumes vendus sur le marché intérieur (ventes en France, hors ventes directes de raffinage et ventes extraterritoriales) sont en hausse de 6 %.

À fin juin 2021, le chiffre d'affaires (hors TVA) s'élève à 6,6 milliards d'euros en hausse de 28 % par rapport au premier semestre 2020, reflétant la hausse des quantités vendues ainsi que la hausse du prix des produits pétroliers.

  • Transactions avec les parties liées

Le groupe Esso S.A.F. effectue de façon régulière des opérations avec d’autres sociétés du groupe ExxonMobil dans le cadre normal de ses activités et de relations habituelles entre sociétés d’un groupe intégré. Ces transactions, comme pour les exercices précédents, se rapportent essentiellement à des opérations courantes d’achat ou de vente de produits pétroliers, de prestations de services partagés ou encore d’avances ou emprunts financiers, conclues à des conditions normales de marché.

3- EVENEMENT SIGNIFICATIF DU PREMIER SEMESTRE 2021

  • Hausse du prix du pétrole brut et effets stocks

Les variations de prix du pétrole brut et des produits pétroliers ont un impact sur les résultats et sur la structure du bilan consolidé du groupe Esso S.A.F. par la variation qui résulte de la valeur des stocks évalués selon la méthode FIFO (premier entré, premier sorti).

Le groupe calcule des effets stocks comprenant d’une part l’effet prix sur stock, qui donne l’impact de la variation des cours du pétrole brut et des produits pétroliers sur la valeur de ses stocks, et d’autre part une dotation/reprise de provision pour dépréciation comptable des inventaires. Pour le premier semestre 2021, les effets stocks sont positifs pour un montant de 367 millions d’euros contre des effets stocks négatifs de 413 millions d’euros au 1er semestre 2020. Ces effets stocks positifs ont un impact significatif sur le résultat opérationnel du premier semestre 2021.  

4- PERSPECTIVES POUR LE SECOND SEMESTRE     

Malgré les signes de reprise observés au cours du premier semestre, la pandémie de COVID-19 reste un facteur d’incertitude important. Le niveau de demande reste inférieur à ce qu’il était avant la crise et continue à peser fortement sur les marges de raffinage carburants et combustibles. La reprise de la demande est largement dépendante de facteurs extérieurs comme la progression de la vaccination ou l’émergence de nouveaux variants. Le groupe poursuit donc en 2021 les efforts de réduction de coûts engagés en 2020 pour sauvegarder sa compétitivité. Le projet de réorganisation annoncé en octobre 2020, qui se traduit par une réduction d’environ 10 % des effectifs du groupe et dont le coût de mise en œuvre a déjà été provisionné dans les comptes de l’exercice 2020, est en cours d’implémentation et sera achevé d’ici la fin de l’année. Le groupe Esso S.A.F. dispose des atouts et de la flexibilité nécessaires pour continuer à faire face à cette pandémie en adaptant sa production pour assurer sa capacité à servir pleinement ses clients, aujourd’hui comme demain.

Au-delà des impacts conjoncturels liés à la crise pandémique, le groupe Esso S.A.F. est structurellement exposé aux incertitudes concernant l’évolution du prix du pétrole brut et du taux de change du dollar, à la volatilité des prix des produits pétroliers et des marges de raffinage dans un marché ouvert à une concurrence mondiale.

En parallèle, le secteur du raffinage continue d’évoluer entre incertitudes et opportunités. La transition énergétique telle qu’envisagée par la Stratégie Nationale Bas-Carbone et la programmation pluriannuelle de l’énergie (publiée le 21 avril 2020) pour la croissance verte, et par le Pacte Vert Européen avec l’objectif de neutralité carbone en 2050, vont conduire à une baisse de la consommation d’énergies fossiles et à une évolution significative des marchés de produits pétroliers, dont l’ampleur et le rythme de transition demeurent incertains. Dans ce contexte, Esso S.A.F. entend poursuivre ses efforts pour améliorer sa compétitivité et optimiser ses actifs industriels. Pour cela, des conditions économiques, fiscales et réglementaires favorables et prévisibles sont essentielles.

5- PRIORITÉS STRATÉGIQUES

Le groupe Esso S.A.F. reste concentré sur cinq priorités stratégiques :

  • Opérer à un niveau d’excellence ;
  • Sauvegarder et Renforcer la compétitivité de son outil industriel ; 
  • Poursuivre le développement de ses ventes afin de renforcer sa position sur le marché Français en accompagnant toujours mieux ses clients revendeurs et distributeurs ;
  • Se positionner pour un avenir moins carboné ;
  • Transformer sa culture d’entreprise en poursuivant l’intégration de technologies numériques, d’initiatives de développement commercial et d’engagement de son personnel.

Les efforts engagés dans la poursuite de ces objectifs ont ainsi pu permettre le 3 mai dernier, l’annonce d’un projet de partenariat2 avec les enseignes Casino, portant sur la conversion de 10 stations-service Casino aux couleurs Esso et, le 12 juillet, l’annonce de la signature par Esso S.A.F., Air Liquide, Borealis, TotalEnergies et Yara International ASA d’un protocole d’accord3 de coopération en vue de contribuer à la décarbonation du bassin industriel normand à travers le développement d’une infrastructure de captage et stockage du CO2. La première phase de cette coopération consistera à étudier la faisabilité technique et économique de ce projet dont l’objectif est la réduction d’émissions de CO2 jusqu’à 3 millions de tonnes par an d’ici 2030 (soit l’équivalent des émissions de plus de 1 million de voitures de particuliers).

6- INVESTISSEMENTS  

Dans le contexte économique résultant de l’épidémie du Covid-19, le groupe a revu à la baisse les investissements prévus en 2021 en reportant certains projets. Il prévoit ainsi d’investir cette année 39 millions d’euros, dont 36 millions d’euros dans ses raffineries afin de mieux répondre aux besoins du marché et de poursuivre l’amélioration des unités.

En 2020 le groupe avait investi 38 millions d’euros dont 32 millions d’euros dans ses raffineries.

7- PROCEDURES ET LITIGES EN COURS

Aucun litige ou procédure matériellement significatif n’a été engagé à l’encontre du groupe au cours du premier semestre 2021.

B- RESULTATS FINANCIERS

1-   Résultat net

45

Le résultat opérationnel du premier semestre 2021 est un profit de 308 millions d’euros incluant des effets stocks positifs de 367 millions d’euros. Au premier semestre 2020, la perte opérationnelle était de 661 millions d’euros et comprenait des effets stocks négatifs de 413 millions d’euros ainsi qu’une dépréciation exceptionnelle d’actifs de 140 millions d’euros.

Hors effets stocks et autres éléments d’ajustement, le résultat opérationnel ajusté est une perte de 59 millions d’euros incluant des effets de change opérationnels négatifs pour 15 millions d’euros contre une perte de 107 millions d’euros incluant des effets de change négatifs de 8 millions d’euros au premier semestre 2020.           Le résultat financier est positif de 7 millions d’euros. Il comprend 8 millions d’euros de dividendes reçus de sociétés non consolidées.

Au total, après prise en compte des impôts courants et différés, le résultat net du groupe est un profit de 229 millions d’euros contre une perte de 633 millions d’euros au premier semestre 2020.

Le résultat net hors effets stocks et résultat des activités arrêtées ou actifs cédés, est une perte de 37 millions d’euros contre une perte de 165 millions d’euros au premier semestre 2020.

2-   Résultat global consolidé

Le résultat global consolidé du groupe tient compte d’une part de la variation de la valorisation des titres de participations à la juste valeur par contrepartie en capitaux propres et d’autre part de la variation des écarts actuariels concernant les avantages postérieurs à l’emploi en application de la norme IAS 19 révisée, qui est également constatée dans le résultat global par contrepartie en capitaux propres.

Au 30 juin 2021, la variation des écarts actuariels positive pour 61 millions d’euros a été calculée avec le taux d’actualisation retenu par le groupe à 1 %, en hausse par rapport au taux de 0,40 % retenu à fin 31 décembre 2020. Au 30 juin 2020, le taux d’actualisation retenu était de 1,30 % contre 1,10 % au 31 décembre 2019.  

Au total après prise en compte de l’impôt différé correspondant, le résultat global est un profit de 274 millions d’euros contre une perte de 617 millions d’euros au premier semestre 2020.

3-   Principaux postes du résultat opérationnel 

La marge brute ajustée des effets stocks du premier semestre 2021 s’établit à 407 millions d’euros contre 376 millions d’euros au premier semestre 2020 soit une hausse de 31 millions d’euros.

Les charges d’exploitation pour le 1er semestre 2021 s’établissent à 466 millions d’euros et sont en baisse de 17 millions d’euros par rapport au 1er semestre 2020 et provient principalement de la dotation aux amortissements en baisse de 19 millions d’euros. Cette baisse s’explique par une diminution de la valeur brute des immobilisations retenue pour le calcul des amortissements, du montant de la dépréciation constatée au 31 décembre 2020 pour le montant de 303 millions d’euros.

4-   Ratio endettement net sur capitaux propres

Au 30 juin 2021, le montant des capitaux propres du groupe s’établit à 445 millions d’euros contre 170 millions d’euros fin décembre 2020 pour une position financière nette négative de 181 millions d’euros contre une position financière nette négative de 19 millions d’euros fin 2020.

La hausse des capitaux propres pour un montant de 281 millions d’euros provient essentiellement

  • du profit net du premier semestre de 229 millions d’euros ;
  • des éléments du résultat global pour un montant positif de 45 millions d’euros.

La variation de l’endettement est détaillée dans la note annexe 6.

A fin décembre 2020, le groupe a sécurisé 20 % des droits à la retraite liquidés par un préfinancement auprès d’un Organisme de Fonds de Pension avec des versements réalisés en 2019 et 2020 pour un montant total de 114,5 millions d’euros.Ces versements ont été effectués conformément au calendrier défini par l’ordonnance du 9 juillet 2015, qui fait obligation aux entreprises de sécuriser une fraction augmentant progressivement de 10 % à 50 % des droits à la retraite liquidés au titre des régimes de retraite à prestations définies L137-11 selon un calendrier étalé jusqu’en 2030. Aucune obligation de sécurisation complémentaire n’est prévue, selon ce calendrier, pour 2021.

C- COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE ESSO S.A.F.

COMPTE DE RÉSULTAT SEMESTRIEL CONSOLIDÉ        13

BILAN CONSOLIDÉ SEMESTRIEL        14

TABLEAU DE VARIATION SEMESTRIELLE DES CAPITAUX PROPRES        15

TABLEAU SEMESTRIEL DES FLUX DE TRÉSORERIE        16

NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS SEMESTRIELS RÉSUMÉS (PÉRIODE DU 1er JANVIER 2021 AU 30 JUIN 2021)        17

NOTE 1. PRINCIPES COMPTABLES        17Note 1.1. Base de préparation des états financiers        17Note 1.2. Principes et méthodes comptables retenus        18

NOTE 2. FAITS MARQUANTS        19

NOTE 3. ELEMENTS COURANTS DE L’ACTIVITE OPERATIONNELLE        19Note 3.1. Segmentation et secteur opérationnel        19Note 3.2. Stocks        20Note 3.3. Chiffre d’affaires        22Note 3.4. Achats consommés et charges externes        23Note 3.5. Tableau de variation du besoin en fonds de roulement        23

NOTE 4. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES        24Note 4.1. Test de dépréciation au 30 juin 2021        24Note 4.2. Contrat de location-financement        25Note 4.3. Tableau de variation des immobilisations incorporelles et corporelles        25        25

NOTE 5. IMPOTS        27Note 5.1. Impôts sur le résultat        27Note 5.2. Impôts différés        27

NOTE 6. PASSIFS FINANCIERS, FINANCEMENT ET ENDETTEMENT NET        29Note 6.1. Passifs financiers        29Note 6.2. Variation de l’endettement financier net du groupe        30Note 6.3. Financement du groupe Esso S.A.F.        31

NOTE 7. EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE        32

NOTE 8. GESTION DU CAPITAL ET VERSEMENT DE DIVIDENDES        32

D- DECLARATION DES DIRIGEANTS        33

E- RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’INFORMATION FINANCIERE SEMESTRIELLE        34

Compte de résultat semestriel consolidé

(1) Part du groupe rapporté au nombre d’actions (12 854 578)

Bilan consolidé semestriel

Tableau de variation semestrielle des capitaux propres

Tableau semestriel des flux de trésorerie

Notes annexes aux comptes consolidés semestriels résumés (période du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021)

NOTE 1. PRINCIPES COMPTABLES

Note 1.1. Base de préparation des états financiers

Les comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2021 du groupe Esso S.A.F. (le Groupe) ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire ». S’agissant de comptes résumés, ils n’incluent pas toute l’information requise par le référentiel IFRS et doivent être lus conjointement avec les états financiers consolidés annuels du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2020. 

Les principes comptables appliqués pour les comptes consolidés intermédiaires au 30 juin 2021 sont identiques à ceux retenus pour l’arrêté des comptes consolidés au 31 décembre 2020, établis en conformité avec les normes comptables internationales (IFRS), telles qu’adoptées dans l’Union Européenne en application du règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002.

Les nouvelles normes, amendements de normes existantes et interprétations entrés en vigueur au 1er janvier 2021 sont les suivants :

  • Amendements à IFRS 4 « extension de l’exemption temporaire pour l’application de la norme IFRS 9 » ;
  • Amendements à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 & IFRS 16 « réforme des taux de référence IBOR »

Ces amendements n’ont pas eu d’incidence sur les états financiers du groupe.

Les normes en cours d’adoption par l’union européenne sont les suivantes :

  • Amendements à IFRS 16 « comptabilisation aménagement des loyers accordés dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19 »
  • IFRS 17 « contrats d’assurance » (secteurs des assurances et des mutuelles) ; 
  • Amendements à IFRS 17 ;
  • Amendements à IAS 1 « clarification du classement des passifs en courant ou non courant » ;
  • Amendements à IAS 16 « précision sur le traitement des revenus des échantillons de produits » ;
  • Amendements à IAS 37 «  précision sur le traitement des coûts d’exécution d’un contrat » ;
  • Améliorations annuelles cycle 2018-2020 (amendements à IFRS 16, IFRS 9, IAS 41 et à IFRS 1).
  • Amendement à IFRS 3 « référence au cadre conceptuel » ;
  • Amendements à IAS 1 « informations significatives en matière de méthodes comptables » ;
  • Amendement à IAS 8 « définition des estimations comptables » ;
  • Amendement à IAS 12 « traitement des impôts différés provenant d’une seule et même transaction ».

Les comptes consolidés du groupe Esso S.A.F. ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 15 septembre 2021.

Note 1.2. Principes et méthodes comptables retenus

L’établissement des comptes consolidés, conformément aux principes établis par les IFRS, implique que la Direction procède à un certain nombre d’estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants portés à l’actif et au passif, et sur les montants portés aux comptes de produits et de charges au cours de l’exercice. Ces estimations sont basées sur l’hypothèse de la continuité d’exploitation et sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement.

Les principales estimations faites par la direction lors de l’établissement des états financiers portent notamment sur les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite, le taux d’impôt théorique pour le calcul des impôts différés, la valorisation des titres de participation et le montant des provisions retenues pour les plans sociaux et litiges par exemple. Ces estimations et hypothèses sont décrites dans l’annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2020 à l’exception des domaines suivants :

Charge d’impôt courant

Lors des clôtures intermédiaires, la charge d’impôt courant est calculée, pour chaque entité fiscale du Groupe, à partir du résultat avant impôt de la période intermédiaire en appliquant le taux d’impôt à 28,41 %. L’activité du groupe et la volatilité de la valeur de ses stocks ne permet pas en effet d’estimer un taux moyen d’imposition de l’année en cours qui pourrait être utilisé pour le calcul de l’impôt de la période intermédiaire.

Provisions pour retraites et avantages assimilés

Lors des clôtures intermédiaires, les provisions pour retraites et avantages assimilés sont calculées sur la base d’un prorata des charges annuelles projetées telles que ressortant des évaluations actuarielles réalisées à la clôture de l’exercice précédent. Les évaluations sont modifiées en cas d’évolution significative du taux d’actualisation financière par rapport à la clôture de l’exercice précédent ou de changements d’hypothèses ou d’autres évènements non récurrents significatifs intervenus pendant la période.

NOTE 2. FAITS MARQUANTS

  • Hausse du prix du pétrole brut et effets stocks

Les variations de prix du pétrole brut et des produits pétroliers ont un impact sur les résultats et sur la structure du bilan consolidé du groupe Esso S.A.F. par la variation qui résulte de la valeur des stocks évalués selon la méthode FIFO (premier entré, premier sorti).

Le groupe calcule des effets stocks comprenant d’une part l’effet prix sur stock, qui donne l’impact de la variation des cours du pétrole brut et des produits pétroliers sur la valeur de ses stocks, et d’autre part une dotation/reprise de provision pour dépréciation comptable des inventaires. Pour le premier semestre 2021, les effets stocks sont positifs pour un montant de 367 millions d’euros contre des effets stocks négatifs de 413 millions d’euros au 1er semestre 2020. Ces effets stocks positifs ont un impact significatif sur le résultat opérationnel du premier semestre 2021.  

NOTE 3. ELEMENTS COURANTS DE L’ACTIVITE OPERATIONNELLE

Note 3.1. Segmentation et secteur opérationnel

L'information sectorielle est présentée suivant la norme IFRS 8 qui requiert la présentation par une entité d’informations financières par segment opérationnel telles que revues régulièrement par le principal décideur opérationnel et pouvant être regroupées par activités présentant des caractéristiques similaires qui permettent d’évaluer la nature et les effets financiers des activités auxquelles cette entité se livre et des environnements économiques dans lesquels elle opère. Le Président-directeur général d’Esso S.A.F. est le principal décideur opérationnel au sens de la norme.

Les activités opérationnelles du groupe Esso S.A.F. concernent essentiellement deux chaines de valeur distinctes, Carburants et Combustibles d’une part et Lubrifiants et Spécialités d’autre part, qui drainent les allocations de ressources en fonction des opportunités d’optimisations internes, des perspectives de marché ou encore des évolutions réglementaires. Ces activités qui sont soumises à des risques et incertitudes de même nature sont opérées dans des environnements de production et de marché comparables. Elles présentent des caractéristiques économiques similaires qui conduisent à une présentation de l’information financière regroupée au sein d’un même secteur opérationnel Raffinage-Distribution, permettant d’en apprécier la nature et d’évaluer les effets financiers de l’environnement dans lequel le groupe Esso S.A.F. opère.

Esso S.A.F. a également une activité pétrochimique limitée qui concerne notamment l’exploitation d’une unité de propylène intégrée à la Raffinerie de Fos-sur-Mer mais dont l’activité n’est pas significative à l’échelle du groupe ni des seuils de matérialité prévus par l’IFRS 8 et pour laquelle une présentation intégrée au secteur Raffinage-Distribution est appropriée.   Les actifs du secteur d’activité Raffinage-Distribution, sont principalement localisés en France, à l’exception essentiellement des créances commerciales du groupe Esso S.A.F. détenues sur les autres sociétés étrangères affiliées au groupe ExxonMobil.

Note 3.2. Stocks

Impact de la variation de la valeur comptable des stocks sur le résultat du premier semestre 2021

La valeur brute des produits pétroliers en stock au 30 juin 2021 de 1 396 millions d’euros est en hausse de 428,9 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2020.Après prise en compte d’une dépréciation comptable des stocks, déterminée sur la base des cours au 30 juin 2021, pour le montant de 3,4 millions d’euros et de la reprise de la dépréciation 2020 pour 0,1 millions d’euros (soit une dotation nette de 3,3 millions d’euros pour le premier semestre 2021), l’impact sur le résultat de la variation de la valeur nette des stocks de produits pétroliers est positif de 425,6 millions d’euros.

Impact des effets stocks sur le résultat du premier semestre 2021        

La dotation/reprise nette de la dépréciation comptable des stocks (calculée sur la base des cours à la date de clôture de l’exercice) et l’effet prix sur stocks constituent les effets stocks.L’effet prix sur stocks mesure l’impact estimé des fluctuations des coûts de matières premières et des produits finis.

L’effet prix sur stocks inclus dans la valeur brute des produits pétroliers en stocks au 30 juin 2021 est positif de 370.7 millions d’euros. Après prise en compte de la dotation nette de dépréciation au 30 juin 2021 pour le montant de 3,3 millions d’euros, l’impact total des effets stocks sur le résultat au 30 juin 2021 est positif de 367,4 millions d’euros.

Sur base du stock de produits pétroliers valorisé au 30 juin 2021 et toutes choses égales par ailleurs, une hausse/ baisse du coût de remplacement du pétrole brut de +/- 10 $ par baril entrainerait une variation de l’effet prix sur stock estimé à environ +/- 176 millions d’euros.

A titre de référence de marché indicative, le coût de remplacement moyen d’un baril de Brent est passé d’environ 43 $ (36 €) /baril en novembre 2020 puis à 50 $ (41 €) /baril en décembre 2020, à 68 $ (56 €) /baril en mai 2021 et à 73 $ (61 €) /baril en juin 2021. Le coût moyen à la clôture est remonté de 50 $ (41 €) / baril au 31 décembre 2020 à 76 $ (64 €) / baril au 30 juin 2021.

Note 3.3. Chiffre d’affaires

1.1.1.      Chiffre d’affaires : information sur la répartition par produit  

1.1.2.      Chiffre d’affaires : information sur les clients

(1) aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d’affaires

Note 3.4. Achats consommés et charges externes

Les achats consommés correspondent principalement aux achats de pétrole brut et de produits pétroliers.

Note 3.5. Tableau de variation du besoin en fonds de roulement

        

NOTE 4. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES

Note 4.1. Test de dépréciation au 30 juin 2021

La Direction du groupe Esso S.A.F. a effectué une revue des principales hypothèses retenues pour le test de dépréciation réalisé au 31 décembre 2020 en lien avec les résultats financiers du premier semestre de l’exercice 2021.

Le test avait été réalisé par comparaison de la valeur recouvrable estimée des deux groupes d’actifs des raffineries de Gravenchon à Port-Jérôme-sur-Seine et de Fos-sur-Mer avec leur valeur nette comptable respective.

Pour déterminer la valeur recouvrable estimée des actifs testés sur la base de leur valeur d’utilité, la Direction du groupe Esso S.A.F. avait retenu au 31 décembre 2020, des hypothèses sous-tendant l’actualisation des flux de trésorerie futurs estimés qui intégraient notamment :

  • des flux de trésorerie prévus pour 2021 et prévisions estimées sur la période 2022-2030 ;
  • une valeur terminale actualisée calculée sur la base d’un flux normatif en tenant compte d’un taux de croissance à l’infini de 0%;
  • des projections de marges de raffinage revues à la baisse par rapport aux estimations précédentes. Ces nouvelles estimations tiennent compte d’un contexte de surcapacités de production (en particulier en Europe) dont l’impact est accru par la crise de la demande résultant de la crise pandémique. Elles intègrent également l’impact de l’érosion lente mais structurelle des marchés de produits pétroliers dans le cadre de la transition énergétique qui va conduire à une baisse de la consommation d’énergies fossiles ;
  • des prix du pétrole brut à 55 $/ baril à moyen terme puis une remontée de ces prix à un niveau de 60 $/ baril à plus long terme (*) ;
  • Une conversion en euros des flux de trésorerie futurs après impôts établis en dollar à 1,15 $/€ et actualisés à un taux d’actualisation de 7 % correspondant au coût moyen pondéré du capital d’Esso S.A.F. ;

Le résultat de ce test avait conduit à la constatation d’une dépréciation exceptionnelle des actifs corporels pour un montant de 303 millions d’euros au 31 décembre 2020.

(*) niveau projeté à l’horizon 2025+ par des experts des marchés pétroliers extérieurs au groupe Esso S.A.F. (US Energy Information Administration)

Au 30 juin 2021, la revue des principales hypothèses à partir des données réelles constatées au cours du premier semestre 2021 fait ressortir les éléments suivants :

  • amélioration de la capacité d’autofinancement ;
  • remontée des prix du pétrole brut supérieure à 70 $/baril qui conforte l’hypothèse d’un prix du pétrole brut à un niveau de 60 $ /baril à long terme telle que retenue au 31 décembre 2020.

Au vu de ces éléments, et considérant qu’aucun autre élément de nature à remettre en cause les projections de flux de trésoreries futurs tels qu’estimés dans le cadre du test effectué au 31 décembre 2020 n’est à ce jour disponible, la Direction du groupe Esso S.A.F. considère qu’il n’y a pas d’indice perte de valeur nécessitant de reconnaitre une dépréciation complémentaire au 30 juin 2021.

Note 4.2. Contrat de location-financement

Le contrat de location-financement mis en place le 17 avril 2009 pour l’affrètement long terme du pétrolier « DHT China » du type « Very Large Crude Carrier » (VLCC) a pris fin le 12 mai 2021. Il a été remplacé par un contrat de couverture entre le groupe Esso S.A.F. et l’Association pour le Pavillon Pétrolier Français (A2PF) permettant ainsi de répondre à l’obligation de justification d’une capacité de transport maritime sous pavillon français.Pour rappel, ce contrat de location financement était inscrit à l’actif du bilan en « immobilisations corporelles – droit d’utilisation des contrats de location » et au passif en « emprunts et dettes financières – contrats de location ». Au 30 juin 2021, ces éléments ne figurent donc plus au bilan du groupe Esso S.A.F.

Note 4.3. Tableau de variation des immobilisations incorporelles et corporelles

La situation au 30 juin 2021 est la suivante :

(1) dont valeur de l'actif incorporel correspondant au contrat d'approvisionnement exclusif en carburants pour une  
valeur nette en fin de période de 35,4 M€      
(2) dont immobilisations acquises par contrat de location-financement pour une valeur nulle en fin de période.

La situation au 31 décembre 2020 était la suivante :

(1) dont valeur de l'actif incorporel correspondant au contrat d'approvisionnement exclusif en carburants pour une  
valeur nette en fin de période de 39,5 M€  
(2) dont immobilisations acquises par contrat de location-financement pour une valeur nette en fin de période de      1,7 M€  
   

NOTE 5. IMPOTS

Note 5.1. Impôts sur le résultat

Le montant de l’impôt constaté au 30 juin 2021 est une charge d’impôt pour un montant de 86 millions d’euros contre un produit d’impôt de 21,8 millions d’euros au 30 juin 2020. Le résultat des activités poursuivies est un profit de 321,3 millions d’euros contre une perte de 655,2 millions d’euros au 30 juin 2020. Le montant de l’impôt correspondant constaté dans le résultat au 30 juin 2021 s’analyse comme suit :    

Note 5.2. Impôts différés

Le montant des impôts différés inscrits au bilan consolidé semestriel s’analyse comme suit :

Au 30 juin 2021, la perte fiscale reportable du groupe s’établit à 973 millions d’euros en baisse de 142,2 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2020. Le montant du déficit fiscal reportable donnant lieu à la reconnaissance d’actifs d’impôts différés inscrits au bilan s’élève à 226,5 millions d’euros (368,7 millions d’euros en 2020) et se traduit par un montant de 58,6 millions d’euros (95,1 millions d’euros en 2020) d’impôts différés actifs valorisés au taux de 25,83 % applicable à compter de 2022.

Le groupe considère que la période probable de consommation des pertes fiscales reportables donnant lieu à la reconnaissant d’actifs d’impôts différés ne peut excéder 10 ans compte tenu de la nature de son activité industrielle et de la durée des cycles des marchés sur lesquels il opère. Les déficits non consommés au-delà de 10 ans ne donnent donc pas lieu à reconnaissance d’un actif d’impôts différés en raison de l’incertitude pesant sur leur utilisation.

        Cette probabilité tient compte de perspectives de résultat opérationnel établies à partir de prévisions de marges de raffinage dégradées dans un contexte de surcapacités de production pour les prochaines années résultant de la crise pandémique et de la transition énergétique qui va conduire à une baisse de la consommation d’énergies fossiles, d’une hypothèse de remontée des prix du pétrole brut à 60 $/ baril dès 2021, mais aussi d’incertitudes liées à l’évolution et à la volatilité à plus long terme du prix du pétrole brut, de la parité euro/dollar et du plafonnement de l’utilisation de nouvelles pertes fiscales potentielles pouvant en résulter. Les prévisions de résultats taxables estimés par le groupe s’appuient sur celles utilisées pour la réalisation du test de dépréciation des actifs corporels au 31 décembre 2020.

NOTE 6. PASSIFS FINANCIERS, FINANCEMENT ET ENDETTEMENT NET

Note 6.1. Passifs financiers

1.1.1.      Endettement long terme

1) Contrats de location-simple constitués principalement de baux commerciaux.

La société n’a pas recours à des emprunts obligataires.

1.1.2.      Endettement court terme

(1) Ces dettes résultent pour la plupart de l’application de conventions de trésorerie ou d’emprunt avec les sociétés affiliées au groupe ExxonMobil. Les sommes avancées sont rémunérées sur la base de taux de marché sur une référence EONIA

Note 6.2. Variation de l’endettement financier net du groupe

Note: - le détail de chacun des flux mentionnés figure dans le tableau des flux de trésorerie - un montant positif reflète une position financière nette excédentaire- un montant négatif reflète une position financière nette négative

Note 6.3. Financement du groupe Esso S.A.F.

Au 30 juin 2021 le Groupe dispose de lignes de financement comme détaillé ci-dessous :

Principales lignes de financement disponibles. Millions d’euros (montants excédentaires entre parenthèses) Contrepartie Limites de crédit  Montant d’utilisation de crédit au30-06-2021  Echéance Existence ou non de couvertures / taux fixe ou variable
   Court terme BNP Paribas 50 - Juillet 2021 Non / taux variable
   Court terme BNP Paribas 50 - Avril 2022 Non / taux variable
   Court terme    ECBV (*) 1150 (149) indéterminée Non / taux variable

(*) ECBV (ExxonMobil Capital B.V.) est une société de financement du groupe ExxonMobil

NOTE 7. EVENEMENT POSTERIEUR A LA CLOTURE

La loi de finances rectificative pour 2021 du 19 juillet 2021 publiée au Journal Officiel le 20 juillet dernier vise à accompagner les entreprises dans la sortie de crise jusqu’à la fin de l’année 2021, renforce temporairement le dispositif de report en arrière des déficits au titre de l’impôt sur les sociétés, dit « carry back ».

Cette loi prévoit la possibilité pour les entreprises de reporter en arrière la totalité de leur déficit constaté au titre de l’exercice déficitaire clos à compter du 30 juin 2020 et jusqu’au 30 juin 2021 sur leurs bénéfices des trois exercices précédentes (2019, 2018, 2017). Les déficits ainsi imputés font naître une créance sur le Trésor au taux d’impôt applicable à compter du 1er janvier 2022 soit 25% et imputable sur l’impôt des cinq exercices suivants ou remboursable à l’issue de cette période de cinq ans.

Au titre de ce dispositif, le groupe Esso S.A.F. sera en mesure d’exercer un report en arrière du montant de la part du déficit fiscal constaté au 31 décembre 2020 correspondant au bénéfice taxable de l’exercice 2017 (soit 91 millions d’euros). La créance sur le Trésor attendue s’établirait à 17 millions d’euros et serait sans impact sur le résultat.

NOTE 8. GESTION DU CAPITAL ET VERSEMENT DE DIVIDENDES

Au 30 juin 2021, le capital social d’Esso S.A.F. est composé de 12 854 578 actions émises et libérées, de nominal 7,65 euros. Ces actions ne font l’objet d’aucun droit, privilège ou restriction particulière et sont détenues par le groupe ExxonMobil à hauteur de 82,89 %.

Compte tenu des résultats déficitaires des exercices 2018, 2019 et 2020, la société Esso S.A.F. n’a pas effectué de versement de dividende au titre de ces trois exercices.

D- DECLARATION DES DIRIGEANTS

Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes et les états financiers consolidés résumés du groupe Esso S.A.F. pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat du groupe consolidé au 30 juin 2021, et que le rapport d’activité du semestre présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l’exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu’une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l’exercice.

Nanterre, le 16 septembre 2021

Jean Claude Marcelin                                                              Charles Amyot

         Directeur Administratif et Financier                                          Président-Directeur Général

E- RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’INFORMATION FINANCIERE SEMESTRIELLE

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale et en application de l’article L. 451-1-2 III du Code Monétaire et Financier, nous avons procédé à :

  • L'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société ESSO S.A.F. relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2021, tels qu'ils sont joints au présent rapport;
  • La vérification des informations données dans le rapport semestriel d’activité.

La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’examen limité des comptes semestriels consolidés résumés. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre de nos travaux.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

I – Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d’exercice professionnel applicables en France.

Un examen limité consiste essentiellement à s’entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l’assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d’anomalies significatives obtenue dans le cadre d’un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d’un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne relative à l’information financière intermédiaire.

II – Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 16 septembre 2021

Les Commissaires aux Comptes       GRANT THORNTON                                          MAZARS

Alexandre Mikhail                                                                                     Jean-Louis SimonAssocié                                                                                                       Associé

1 L’indicateur de marge de raffinage de la DGEC est un indicateur de marge de raffinage sur coûts énergétiques dont les rendements sur Brent sont représentatifs d’une raffinerie auto-suffisante opérée pour maximiser la production de distillats moyens (https://www.ecologie.gouv.fr/prix-des-produits-petroliers). Cet indicateur a vocation à illustrer la tendance de l’environnement économique du raffinage de carburants et combustibles.

Cet indicateur de marge théorique diffère de la marge brute réalisée par le groupe Esso S.A.F. compte tenu de la configuration comme des conditions d’opération et de production propres à chacune de ses raffineries, dans un environnement où les prix du pétrole brut et des produits finis peuvent varier très rapidement.

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4 (*) Effets stocks  La variation des stocks est valorisée dans le résultat consolidé suivant la méthode FIFO (premier entré/ premier sorti) étroitement liée à la variation des prix des produits pétroliers sur le marché international. Pour évaluer la performance économique et financière du groupe, la société calcule un effet prix sur stock mesurant l’impact de la variation des prix des produits pétroliers sur les quantités en stocks à partir d’un prix moyen reflétant l’évolution du coût de remplacement de la période. Une dépréciation comptable est calculée dans la mesure où la valeur nette de réalisation des stocks à la date de clôture est inférieure à leur valeur d’inventaire. La dotation/reprise nette de la dépréciation comptable des stocks et l’effet prix sur stocks constituent les effets stocks.

5 (**) Autres éléments d’ajustementIls concernent des transactions inhabituelles qui sont significatives et peu fréquentes. Il s’agit notamment de transactions en dehors de l’activité normale de la société bien que des transactions similaires aient pu se produire dans le passé ou risquent de se reproduire dans le futur, telles que cessions d’actifs...

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  • Rapport financier du premier semestre 2021
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