Veuillez trouver ci-dessous la déclaration de la direction du
Women’s Entrepreneurship Accelerator concernant le premier
anniversaire de cette initiative révolutionnaire.
Ce communiqué de presse contient des éléments
multimédias. Voir le communiqué complet ici :
https://www.businesswire.com/news/home/20200925005545/fr/
Anita Bhatia, Deputy Executive Director,
UN Women
Il y a un an, nous nous sommes engagés à former et autonomiser
dix millions de femmes entrepreneures sur les dix prochaines
années, dans le cadre du Women’s Entrepreneurship Accelerator
(WEA). Nous avons commencé à poser les bases d’une transformation
systémique visant à éliminer les barrières qui empêchent les femmes
d’atteindre l’indépendance financière et de contribuer à un avenir
meilleur pour elles-mêmes et leurs communautés.
Aujourd’hui, dans notre réalité actuelle sans précédent, les
femmes se trouvent à une croisée des chemins historique. Elles sont
touchées de manière disproportionnée par la dévastation économique
causée par la COVID-19, alors même que ce sont elles qui détiennent
les clés de la reprise. Bien que les femmes représentent 39 % de
l’emploi mondial, elles ont représenté 54 % des pertes d’emploi
globales pendant la pandémie, et sont nettement plus susceptibles
d’être employées dans des secteurs vulnérables tels que la
production, l’éducation, le tourisme, l’hôtellerie, les services
alimentaires, ainsi que la vente de gros et au détail. Les
entreprises détenues par des femmes sont particulièrement
vulnérables aux chocs économiques. Néanmoins, selon un scénario
dans lequel nous agissons dès aujourd’hui pour lutter contre ces
tendances, la participation économique des femmes pourrait générer
13 000 milliards USD supplémentaires de PIB mondial d’ici 2030.1 Il
est dans l’intérêt de chaque nation de placer les femmes au cœur
des efforts de développement et de reconstruction économique
post-pandémie.
C’est pourquoi les femmes entrepreneures doivent devenir les
architectes d’une nouvelle économie mondiale, à savoir une économie
durable, résiliente et équitable pour tous. Il est de notre
responsabilité collective de créer un environnement propice, au
sein duquel les entreprises dirigées par des femmes agissent en
tant que moteurs de la transformation :
- Cadres politiques : Nous appelons les États membres de
l’ONU à élaborer des cadres politiques nationaux présentant des
objectifs concrets et des cibles nationales axées sur les données,
afin d’accroître le nombre d’entreprises détenues par des femmes,
et d’en renforcer les capacités. Nous louons les efforts des pays
ayant d’ores et déjà instauré des réponses face à la COVID-19,
destinées à financer et offrir des services aux femmes
entrepreneures ;2 hélas, les entreprises détenues par des femmes
sont absentes de la plupart des stratégies et mesures nationales
destinées à soutenir les PME.
- Accès au financement : Les secteurs privé et public
doivent s’unir pour accroître les investissements dans les
entreprises détenues par des femmes, pendant la pandémie et
au-delà. Ceci inclut le développement de solutions financières
innovantes, via un financement par actions et par emprunt, ainsi
que l’introduction de mesures fiscales incitatives afin de soutenir
les secteurs les plus touchés par la COVID-19.
- Approvisionnement : Les gouvernements et entreprises de
toute taille peuvent générer un incroyable changement économique en
achetant auprès d’entreprises détenues par des femmes. Relancez la
représentation accrue des entreprises détenues par des femmes, dans
la chaîne d’approvisionnement, en recherchant de manière proactive
des entreprises détenues par des femmes, en établissant et en
surveillant les objectifs, ainsi qu’en favorisant l’accès des
femmes entrepreneures à de nouvelles opportunités
d’approvisionnement.
- Formation numérique : Les femmes entrepreneures ont
besoin d’un accès à l’information, aux compétences numériques et à
la formation, qui leur permettra de devenir des leaders et des
créatrices dans l’univers en ligne. Il est temps de combler le
fossé entre les sexes en matière numérique, et de faire en sorte
que les femmes soient connectées à des ressources pédagogiques
accessibles et flexibles.
- Protection sociale : Les femmes et les jeunes filles
effectuent 75 % des tâches domestiques et de soins, non rémunérées,
à travers le monde, ce pourcentage n’ayant fait qu’augmenter durant
la pandémie. La protection sociale, qui inclut le congé parental,
la garderie financée par l’État, l’assurance maladie et les
indemnités de chômage, doit être renforcée afin de couvrir les
besoins des femmes exerçant des emplois formels et informels, y
compris celles qui travaillent à leur compte. Ceci permettra de
stabiliser des communautés entières, en donnant à davantage de
femmes la possibilité d’envisager un parcours entrepreneurial.
- Promotion intersectorielle : Nous jouons tous un rôle
important dans le soutien de l’entrepreneuriat féminin. Le secteur
public, le secteur privé, les organisations de la société civile,
les associations professionnelles, les écoles et les universités
peuvent collaborer pour bâtir un écosystème permettant aux femmes
entrepreneures de réussir.3
Nous risquons de laisser plusieurs millions de femmes sur le
bord du chemin, et de perdre plusieurs décennies de progrès en
matière d’égalité des sexes, si nous ne nous focalisons pas sur les
besoins des femmes dans le cadre de la réponse à la pandémie, sur
le long terme. Il s’agit notamment de lutter contre des obstacles
de longue date, et de garantir la sécurité à toutes les femmes.
Les conséquences négatives de la COVID-19 ont exacerbé les
inégalités existantes qui empêchent les femmes de différents
milieux à participer de manière égale au marché du travail. Il est
important d’appliquer une approche intersectionnelle dans le
développement de stratégies visant à soutenir les besoins
économiques de toutes les femmes, dans le cadre des mesures de
reprise.
La création d’un monde adapté aux entreprises détenues par des
femmes génère un changement positif en cascade dont tous tireront
profit. Notre réponse collective doit lutter contre les inégalités,
et bâtir des économies durables, axées sur les femmes.
L’investissement en faveur des femmes entrepreneures
constitue un élément clé pour s’extraire de la pandémie, en
devenant des sociétés plus fortes, plus inclusives et plus
résilientes. Notre avenir en dépend.
Signé par :
Anita Bhatia
directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes
Pamela Coke-Hamilton
directrice exécutive du Centre du commerce international
(International Trade Centre, ITC)
Annemarie Hou
directrice exécutive a.i. du Bureau des Nations unies pour les
partenariats
Deborah Gibbins
directrice d’exploitation de Mary Kay Inc.
À propos du Women’s Entrepreneurship Accelerator
Le Women’s Entrepreneurship Accelerator est une initiative
lancée par plusieurs partenaires, pour inspirer, former et
autonomiser les femmes entrepreneures à travers le monde. La
mission de l’Accelerator consiste à éliminer les barrières
auxquelles sont confrontées les femmes entrepreneures du monde
entier, en s’appuyant sur quatre piliers d’autonomisation : La
formation, le financement, la promotion et la participation. Sans
restriction d’éligibilité pour participer, cette initiative
mondiale créée par Mary Kay Inc. est le fruit d’une collaboration
stratégique développée en concertation avec six agences des Nations
unies : ONU Femmes, le Bureau des Nations unies pour les
partenariats (United Nations Office for Partnerships, UNOP),
l’Organisation internationale du travail (OIT), le Centre du
commerce international (International Trade Centre, ITC), le Pacte
mondial des Nations unies (PMNU), et le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD). L’Accelerator entend autonomiser
économiquement 10 millions de femmes d’ici la fin de l’année
2030.
En savoir plus sur https://www.we-accelerate.com/. Suivez-nous :
Twitter (We_Accelerator), Instagram (@we_accelerator), Facebook
(@womensentrepreneurshipaccelerator).
À propos d’ONU Femmes
ONU Femmes désigne l’entité des Nations unies consacrée à
l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Défenseur
mondial de la cause des femmes et des jeunes filles, ONU Femmes a
été créée en vue d’accélérer les progrès vers la satisfaction de
leurs besoins dans le monde entier.
ONU Femmes soutient les États membres des Nations unies tandis
qu’ils fixent les normes mondiales pour réaliser l’égalité des
sexes, et collabore avec les gouvernements et la société civile
afin de concevoir les lois, les politiques, les programmes et les
services destinés à garantir que les normes sont effectivement
mises en œuvre et profitent véritablement aux femmes et aux jeunes
filles dans le monde entier. Elle s’attache au niveau international
à concrétiser la vision des Objectifs du développement durable pour
les femmes et les jeunes filles, et défend une participation égale
des femmes dans tous les aspects de la vie, en se concentrant sur
quatre priorités stratégiques :
- Les femmes dirigent, participent et bénéficient, à parts égales
des systèmes de gouvernance
- Les femmes disposent d’une sécurité de revenu, d’un travail
décent et d’une autonomie économique
- Toutes les femmes et les jeunes filles mènent une vie exempte
de toute forme de violence
- Les femmes et les jeunes filles contribuent à et ont une
influence majeure dans la construction d’une paix et d’une
résilience durables, et bénéficient, à parts égales, de la
prévention des catastrophes naturelles et des conflits, et de
l’action humanitaire.
ONU Femmes coordonne également et promeut les travaux du système
des Nations unies en faveur de la progression de l’égalité des
sexes, et de toutes les délibérations et accords associés au
Programme 2030. L’entité travaille à positionner l’égalité des
sexes comme un élément fondamental des Objectifs de développement
durable, et d’un monde plus inclusif.
À propos du Centre du commerce international
Le Centre du commerce international (International Trade Centre,
ITC) est l’agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce
et des Nations unies. L’ITC aide les microentreprises ainsi que les
petites et moyennes entreprises à développer et transformer les
économies en direction d’une meilleure compétitivité sur les
marchés internationaux, afin de contribuer à un développement
économique durable dans le cadre du programme Aid-for-Trade et des
Objectifs de développement durable, des Nations unies.
L’initiative SheTrades de l’ITC vise à relier d’ici 2021 trois
millions de femmes entrepreneures et d’entreprises détenues par des
femmes, aux marchés internationaux. SheTrades collabore avec les
gouvernements, les corporations et les organisations de soutien aux
entreprises, pour mener des recherches, façonner des politiques et
des réglementations commerciales autonomisantes, faciliter le
financement, et élargir l’accès aux appels d’offres publics et aux
chaînes logistiques des entreprises. L’initiative fournit aux
femmes entrepreneures un environnement d’apprentissage diversifié
et un programme flexible sur sa plateforme www.shetrades.com. Pour
en savoir plus, rendez-vous sur www.intracen.org, et suivez l’ITC sur Twitter |
Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr.
À propos de l’Organisation internationale du travail
L’Organisation internationale du travail (OIT) est une agence
spécialisée de l’ONU qui a été créée en 1919, au lendemain d’une
guerre destructrice, en vue de poursuivre une vision basée sur le
principe selon lequel une paix durable et universelle ne peut être
établie qu’à condition d’être fondée sur la justice sociale. Les
objectifs principaux de l’OIT consistent à promouvoir les droits au
travail, à encourager des opportunités de travail décentes, à
améliorer la protection sociale ainsi qu’à renforcer le dialogue
dans toutes les questions relatives au travail. La structure
tripartite unique de l’IOT confère une voix égale aux travailleurs,
employeurs et gouvernements, afin de s’assurer que les opinions des
partenaires sociaux sont étroitement reflétées dans les normes de
travail, ainsi que dans l’élaboration des politiques et des
programmes.
Le programme de l’OIT pour le Développement de l’entrepreneuriat
féminin (ILO’s Women’s Entrepreneurship Development, ILO-WED) fait
partie de l’Unité des petites et moyennes entreprises (PME), et il
est en activité depuis plus d’une décennie. L’ILO-WED s’efforce
d’accroître les opportunités économiques pour les femmes, en menant
des actions positives destinées à soutenir les femmes dans la
création, la formalisation et le développement de leur entreprise,
et en intégrant les questions de l’égalité des sexes, dans le
travail de l’OIT pour le développement des entreprises. Site Web :
www.ilo.org | Twitter – @ILOWED | Facebook – ILO WED (Organisation
internationale du travail)
À propos du Pacte mondial des Nations unies
En tant qu’initiative spéciale du Secrétariat général de l’ONU,
le Pacte mondial des Nations unies est un appel aux entreprises
partout dans le monde, à aligner leurs opérations et leurs
stratégies sur les dix principes universels dans les domaines des
droits de l’homme, du travail, de l’environnement et de la lutte
contre la corruption. Lancé en 2000, le mandat du Pacte mondial des
Nations unies vise à guider et soutenir la communauté mondiale des
affaires, pour faire progresser
les objectifs et les valeurs des Nations unies, à travers des
pratiques d’entreprise responsables. Comptant plus de 10 000
entreprises et 3 000 signataires non commerciaux, basés dans plus
de 160 pays, et plus de 60 réseaux locaux, il s’agit de la plus
vaste initiative de durabilité d’entreprise au monde.
Pour en savoir plus, suivez @globalcompact sur les médias
sociaux, et visitez notre site Web à l’adresse
unglobalcompact.org.
À propos du Bureau des Nations unies pour les
partenariats
Le Bureau des Nations unies pour les partenariats (United
Nations Office for Partnerships, UNOP) entend devenir la plateforme
de confiance permettant aux partenaires d’entrer en contact, et de
créer des opportunités et des solutions pour atteindre les
Objectifs de développement durable. Le Bureau de l’ONU pour les
partenariats travaille à l’échelle mondiale, régionale et
nationale, de sorte à transformer le monde via des partenariats
ODD, en faveur des individus et de la planète.
Le Bureau supervise le Fonds des Nations unies pour les
partenariats internationaux, le Fonds des Nations unies pour la
démocratie, le pôle d’action des ODD, et les Défenseurs des ODD du
Secrétariat général. Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
https://www.un.org/partnerships/.
À propos de Mary Kay
Mary Kay Ash, l’une des premières « briseuses de plafonds de
verre », a fondé sa société de beauté il y a plus de 57 ans, avec
trois objectifs : développer des opportunités enrichissantes pour
les femmes, proposer des produits irrésistibles et rendre le monde
meilleur. De ce rêve est née une entreprise qui représente
aujourd’hui plusieurs milliards de dollars avec des millions de
commerciaux indépendants dans près de 40 pays. Mary Kay a pour
vocation d’investir dans la science qui sous-tend la beauté et dans
la fabrication de soins de la peau, de produits cosmétiques de
couleur, de suppléments nutritionnels, et de parfums, à la pointe
de la technologie. Mary Kay s’engage à valoriser les femmes et
leurs familles en s’associant à des organisations du monde entier,
en se concentrant sur le soutien à la recherche sur le cancer, en
protégeant les survivantes des violences conjugales, en
embellissant nos communautés et en encourageant les enfants à
poursuivre leurs rêves. La vision initiale de Mary Kay Ash continue
de rayonner, un rouge à lèvres à la fois. Pour en savoir plus,
consultez www.marykay.com.
1McKinsey Global Institute, COVID-19 and gender equality:
Countering the regressive effects (COVID-19 et égalité des sexes :
contrer les effets régressifs), par Anu Madgavkar, Olivia White,
Mekala Krishnan, Deepa Mahajan, et Xavier Azcue (juillet 2020)
2Notamment le Canada, la Colombie, l’Égypte, le Guatemala, la
Géorgie, le Honduras, l’Irlande, le Mexique, le Maroc, le Paraguay
et le Royaume-Uni. Les réponses des politiques en matière d’égalité
des sexes face à la COVID-19, de plusieurs pays sont disponibles
via le « COVID-19 Global Gender Response Tracker » (Suivi de la
réponse mondiale à la COVID-19 en termes d’égalité des sexes), de
l’ONU Femmes et du PNUD, à l’adresse
https://www.undp.org/content/undp/en/home/covid-19-gender-dashboard.html
3La page 2 de l’Outil de plaidoyer pour le renforcement du
soutien des femmes entrepreneures en réponse à la COVID-19 et pour
la reprise, est disponible à l’adresse :
https://www.empowerwomen.org/en/resources/documents/2020/09/strengthening-support-for-women-entrepreneurs-in-covid-19-response-and-recovery?lang=en
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune
manière être considéré comme officiel. La seule version du
communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue
d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte
source, qui fera jurisprudence.
Consultez la
version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20200925005545/fr/
Mary Kay Inc. Michael Wassmer media@mkcorp.com +1-972-687-5332
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+1-646-781-4522 Centre du commerce international Vittorio Cammarota
vcammarota@intracen.org +41 (0)22 730-0322