ISPRM 2021 : une nouvelle analyse d’Ipsen met en évidence de potentielles disparités dans le traitement de la spasticité...
11 Junio 2021 - 12:00AM
Business Wire
- Ipsen s’est appuyé sur deux grandes bases de données
d’assurance maladie aux États-Unis couvrant plus de 15 millions de
patients dont près de 1,3 million de personnes atteintes de
spasticité1
- Bien que ce traitement soit recommandé en
première ligne, seuls 3 à 4 % des adultes éligibles atteints de
spasticité ont été traités par toxine botulinique de type A
(BoNT-A)1
- Ces données figureront dans l’un des 13 abstracts qu’Ipsen va
présenter lors du congrès virtuel 2021 de l’ISPRM
Regulatory News:
Ipsen (Euronext: IPN ; ADR : IPSEY) a annoncé les résultats
d’une nouvelle analyse de données issues de deux bases de données
pour évaluer en vie réelle les modèles de traitement actuels des
adultes atteints de spasticité. L’analyse s’est focalisée sur les
patients ayant été traités avec une toxine botulinique de type A
(BoNT-A)1. L’abstract, Analysis of US Commercial Claims to
Understand Patient Treatment Pathways in Spasticity, sera présenté
lors de l’International Society of Physical and Rehabilitation
Medicine (ISPRM) 2021, qui se déroule en virtuel du 12 au 15 juin
20211.
La spasticité est généralement due à des lésions de la partie du
cerveau ou de la moëlle épinière qui commande les mouvements
volontaires. Ces lésions provoquent un changement dans l’équilibre
des signaux entre le système nerveux et les muscles, ce qui
entraîne une activité musculaire accrue2,3. Les injections de
toxine botulinique dans des muscles spécifiques chez les personnes
souffrant de troubles moteurs permettent de détendre temporairement
les muscles, ce qui contribue à soulager les symptômes et facilite
ainsi la rééducation4. Les injections de BoNT-A sont recommandées
en première ligne chez l’adulte atteint de spasticité dans
plusieurs pays, dont les États-Unis5.
Ipsen a analysé les données de deux grandes bases de données
américaines issues des demandes de remboursement adressées aux
assureurs privés, MarketScan® (IBM Watson) et Anonymous
Longitudinal Patient Data (APLD) (IQVIA) :
- Au total, Ipsen a consulté 4 974 859 dossiers dans la base de
données MarketScan® et 10 685 964 dossiers dans la base de données
IQVIA1.
- Les cas de spasticité ont été identifiés à partir des deux
sources à l’aide des codes de la Classification Internationale des
Maladies (CIM) pour les affections spastiques (la monoplégie, la
diplégie, l’hémiplégie et les contractures, par exemple)1.
- Ipsen a ainsi recensé 126 465 personnes atteintes de spasticité
dans la base de données MarketScan® et 1 151 127 personnes dans la
base de données d’IQVIA1.
- Dans la base de données MarketScan®, seules 5 111 personnes
atteintes de spasticité (4 %) ont été traitées par BoNT-A. La base
de données d’IQVIA a révélé un pourcentage encore plus faible avec
31 176 patients traités par BoNT-A (3 %)1.
Isabelle Bocher-Pianka, Chief Patient Affairs Officer chez
Ipsen, a commenté : « Les études en vie réelle nous aident à mieux
comprendre le parcours médical du patient et ses besoins non
satisfaits. Bien qu’un traitement efficace de la spasticité
nécessite une approche multidisciplinaire pouvant impliquer un
programme d’activité physique, de la physiothérapie, des
médicaments ou encore de la chirurgie, il est préoccupant de
constater que de nombreuses personnes atteintes de spasticité aux
États-Unis ne reçoivent pas de traitement recommandé en première
ligne. La pandémie a perturbé la prise en charge de la spasticité.
Ces nouvelles données ont cependant mis en lumière des problèmes
plus larges dans le traitement de cette pathologie, qui sont
antérieurs à la pandémie. »
« Nous devons lever les obstacles thérapeutiques et trouver des
moyens innovants pour résoudre les problèmes d’accès au traitement
de cette pathologie invalidante, » a déclaré le Docteur Alberto
Esquenazi, chercheur au Sheerr Gait and Motion Analysis Laboratory
sur le campus MossRehab aux États-Unis. « Bien qu’il s’agisse d’un
traitement recommandé en première ligne, ces données mettent en
évidence un décalage important entre le parcours thérapeutique des
patients et les recommandations officielles, puisque la toxine
botulinique de type A n’est utilisée que pour une faible proportion
de personnes atteintes de spasticité aux États-Unis et le constat
est probablement identique dans d’autres régions du monde. »
« Nos équipes restent pleinement engagées pour améliorer la
condition des personnes souffrant de troubles neurologiques
invalidants, » a déclaré le Docteur Andreas Lysandropoulos, VP,
Head of Global Medical Affairs Neuroscience chez Ipsen. « Si la
spasticité n’est pas suffisamment contrôlée, elle peut entraîner
l’apparition de symptômes douloureux tels que la raideur
musculaire, des spasmes et des contractions involontaires pouvant
compromettre la capacité du patient à marcher ou à effectuer
certaines tâches. Ces données montrent qu’il est urgent de
capitaliser sur nos résultats et de recueillir de plus amples
informations sur les raisons sous-jacentes d’une telle disparité.
»
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courant des informations et actualités de l’ISPRM 2021 en utilisant
le hashtag #ISPRM2021.
À propos des bases de données
MarketScan® réunit les données de santé d’environ 8 % de la
population américaine couverte par un assureur privé ou le
programme national Medicare. La base de données d’IQVIA s’enrichit
des demandes en ligne de remboursement de soins de santé générées
dans le cadre du processus de remboursement et couvre 50 % de la
population américaine. Tous les dossiers issus des deux bases de
données ont été anonymisés, conformément aux exigences relatives au
respect de la confidentialité des patients aux États-Unis.
À propos de la spasticité
La spasticité touche environ 12 millions d’individus dans le
monde6. C'est un trouble moteur dans lequel certains muscles sont
contractés en permanence, provoquant une raideur ou une tension des
muscles qui peut perturber la mobilité, la parole et la démarche2.
La spasticité est généralement due à des lésions de la partie du
cerveau ou de la moelle épinière qui commande les mouvements
volontaires. Ces lésions provoquent un changement dans l'équilibre
des signaux entre le système nerveux et les muscles, ce qui
entraîne une activité musculaire accrue2,3. La spasticité peut
avoir plusieurs causes, notamment une atteinte médullaire, une
sclérose en plaques, une paralysie cérébrale, un accident
vasculaire cérébral, un traumatisme cérébral ou crânien et des
maladies métaboliques2. La spasticité concerne 34 % des personnes
survivant à un accident vasculaire cérébral dans un délai de 18
mois7.
À propos d’Ipsen
Ipsen est un groupe biopharmaceutique mondial de taille moyenne
focalisé sur des médicaments innovants en Oncologie, Maladie Rare
et Neurosciences. Ipsen bénéficie également d’une présence
significative en Santé Familiale. Avec un chiffre d'affaires de
plus de 2,5 milliards d’euros en 2020, Ipsen commercialise plus de
20 médicaments dans plus de 115 pays, avec une présence commerciale
directe dans plus de 30 pays. La R&D d'Ipsen est focalisée sur
ses plateformes technologiques différenciées et innovantes situées
au cœur des clusters mondiaux de la recherche biotechnologique ou
en sciences de la vie (Paris-Saclay, France ; Oxford, UK ;
Cambridge, US ; Shanghai, China). Le Groupe rassemble plus de 5 700
collaborateurs dans le monde. Ipsen est coté en bourse à Paris
(Euronext : IPN) et aux États-Unis à travers un programme
d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I.
Pour plus d'informations sur Ipsen, consultez ipsen.com.
Avertissement Ipsen
Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans
cette présentation sont basés sur la stratégie et les hypothèses
actuelles de la Direction. Ces déclarations et objectifs dépendent
de risques connus ou non, et d'éléments aléatoires qui peuvent
entraîner une divergence significative entre les résultats,
performances ou événements effectifs et ceux envisagés dans ce
communiqué. Ces risques et éléments aléatoires pourraient affecter
la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs financiers qui sont
basés sur des conditions macroéconomiques raisonnables, provenant
de l’information disponible à ce jour. L'utilisation des termes «
croit », « envisage » et « prévoit » ou d'expressions similaires a
pour but d'identifier des déclarations prévisionnelles, notamment
les attentes du Groupe quant aux événements futurs, y compris les
soumissions et décisions réglementaires. De plus, les prévisions
mentionnées dans ce document sont établies en dehors d’éventuelles
opérations futures de croissance externe qui pourraient venir
modifier ces 7 paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées
sur des données et hypothèses considérées comme raisonnables par le
Groupe et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se
produire à l’avenir et dont certains échappent au contrôle du
Groupe, et non pas exclusivement de données historiques Les
résultats réels pourraient s’avérer substantiellement différents de
ces objectifs compte tenu de la matérialisation de certains risques
ou incertitudes, et notamment qu’un nouveau produit peut paraître
prometteur au cours d’une phase préparatoire de développement ou
après des essais cliniques, mais n’être jamais commercialisé ou ne
pas atteindre ses objectifs commerciaux, notamment pour des raisons
réglementaires ou concurrentielles. Le Groupe doit faire face ou
est susceptible d’avoir à faire face à la concurrence des produits
génériques qui pourrait se traduire par des pertes de parts de
marché. En outre, le processus de recherche et de développement
comprend plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est
important que le Groupe ne parvienne pas à atteindre ses objectifs
et qu’il soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un
produit dans lequel il a investi des sommes significatives. Aussi,
le Groupe ne peut être certain que des résultats favorables obtenus
lors des essais précliniques seront confirmés ultérieurement lors
des essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques
seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du
produit concerné. Il ne saurait être garanti qu'un produit recevra
les homologations nécessaires ou qu'il atteindra ses objectifs
commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement
différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles
si les hypothèses sous-jacentes s'avèrent inexactes ou si certains
risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et
incertitudes comprennent, sans toutefois s'y limiter, la situation
générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques
généraux, y compris les fluctuations du taux d'intérêt et du taux
de change ; l'incidence de la réglementation de l'industrie
pharmaceutique et de la législation en matière de soins de santé ;
les tendances mondiales à l'égard de la maîtrise des coûts en
matière de soins de santé ; les avancées technologiques, les
nouveaux produits et les brevets obtenus par la concurrence ; les
problèmes inhérents au développement de nouveaux produits,
notamment l'obtention d'une homologation ; la capacité du Groupe à
prévoir avec précision les futures conditions du marché ; les
difficultés ou délais de production ; l'instabilité financière de
l'économie internationale et le risque souverain ; la dépendance à
l'égard de l'efficacité des brevets du Groupe et autres protections
concernant les produits novateurs ; et le risque de litiges,
notamment des litiges en matière de brevets et/ou des recours
réglementaires. Le Groupe dépend également de tierces parties pour
le développement et la commercialisation de ses produits, qui
pourraient potentiellement générer des redevances substantielles ;
ces partenaires pourraient agir de telle manière que cela pourrait
avoir un impact négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur
ses résultats financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses
partenaires tiendront leurs engagements. À ce titre, le Groupe
pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces accords. Une
défaillance d’un de ses partenaires pourrait engendrer une baisse
imprévue de revenus. De telles situations pourraient avoir un
impact négatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière ou
ses résultats. Sous réserve des dispositions légales en vigueur, le
Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les
déclarations prospectives ou objectifs visés dans le présent
communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur
lesquels ces déclarations sont basées. L'activité du Groupe est
soumise à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses
documents d'information enregistrés auprès de l'Autorité des
Marchés Financiers. Les risques et incertitudes présentés ne sont
pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et le lecteur est
invité à prendre connaissance du Document de Référence 2019 du
Groupe disponible sur son site web ipsen.com.
Références
- Lamontagne A. et al. ISPRM 2021. Analysis of US Commercial
Claims to Understand Patient Treatment Pathways in Spasticity.
Poster No. EP04-58
- American Association of Neurological Surgeons. Spasticity.
Available from:
https://www.aans.org/Patients/Neurosurgical-Conditions-and-Treatments/Spasticity.
Accessed: June 2021
- American Association of Neurological Surgeons. Movement
Disorders. Available from:
https://www.aans.org/Patients/Neurosurgical-Conditions-and-Treatments/Movement-Disorders.
Accessed: June 2021
- Field M. et al. AbobotulinumtoxinA (Dysport®),
OnabotulinumtoxinA (Botox®), and IncobotulinumtoxinA (Xeomin®)
Neurotoxin Content and Potential Implications for Duration of
Response in Patients. Toxins (Basel). 2018 Dec; 10(12): 535. doi:
10.3390/toxins10120535
- Simpson D. et al. Practice guideline update summary: Botulinum
neurotoxin for the treatment of blepharospasm, cervical dystonia,
adult spasticity, and headache: Report of the Guideline Development
Subcommittee of the American Academy of Neurology. Practice
Guideline. Neurology. 2016 May 10;86(19):1818-26. doi:
10.1212/WNL.0000000000002560.
- John Hopkins Medicine. Spasticity. Available from:
https://www.hopkinsmedicine.org/health/conditions-and-diseases/spasticity
Accessed: June 2021
- Kuo C. Post-stroke Spasticity: A review of epidemiology,
pathophysiology, and treatments. Int J Gerontol
2018;12:280-284.
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Affairs +44 7876 391 429 Giovanni Asta Head of Global
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