Les travaux du futur Centre automatisé de
Montréal (CAM) reprendront dans la semaine du 13 mai
MONTRÉAL, le 9 mai 2024 /CNW/ - Les conclusions de
l'inventaire archéologique réalisé par la firme
d'expert(e)s-conseils en archéologie Arkéos stipulent que ces
travaux, réalisés au cours des dernières semaines sur les terrains
de la Société des alcools du Québec (SAQ), n'ont révélé aucun
ossement humain. La SAQ accueille les conclusions des experts et
débutera les travaux liés à la construction de son Centre
automatisé de Montréal (CAM) dans la semaine du 13 mai.
Rappel des événements
Ces démarches faisaient suite à l'hypothèse, émise en janvier
dernier par le Comité des orphelins et orphelines
institutionnalisées de Duplessis et le regroupement Kanien'keha:ka
Kahnistensera (Mères mohawks), de la possible présence de
sépultures anonymes d'enfants autochtones et non autochtones sur ce
terrain situé à proximité de l'ancien hôpital Saint-Jean-de-Dieu.
Depuis le début de ce dossier éminemment sensible pour toutes
les parties concernées, la SAQ s'est engagée à bien faire les
choses et à faire preuve de transparence. Elle a d'abord suspendu
les travaux d'excavation relatifs à l'agrandissement du CAM dès la
réception de leur lettre, puis a initié une série de rencontres
d'écoute et de dialogue avec les représentants des orphelin(e)s
institutionnalisé(e)s de Duplessis et des Mères mohawks. Un suivi
régulier des travaux et du projet a également été fourni en continu
auprès du Conseil mohawk de Kahnawà:ke.
La SAQ a ensuite fait appel à la firme d'expert(e)s-conseils en
archéologie Arkéos, qui a émis un avis archéologique. Selon un
protocole établi, le ministère de la Culture et des Communications
du Québec (MCC) a ensuite délivré un permis de recherche
archéologique à Arkéos. L'objectif de la démarche de la SAQ visait
à déterminer l'éventuelle présence d'ossements humains sur le site
du CAM et, le cas échéant, à les traiter de manière appropriée et
respectueuse.
Les travaux d'inventaire archéologique par tranchées effectués
par une équipe d'archéologues se sont entièrement déroulés en
présence d'observateur(trice)s représentant les orphelin(e)s
institutionnalisé(e)s de Duplessis et des Mères mohawks.
Les conclusions des
experts
Faisant suite à ces travaux, les experts concluent que les
ossements et fragments osseux retrouvés sur le futur site du CAM
lors de l'inventaire archéologique sont d'origine animale. Ils
ajoutent aussi que la zone investiguée a strictement été utilisée à
des fins agricoles jusqu'à sa vente à la SAQ.
Les archéologues précisent que tous les ossements et fragments
d'os retrouvés ont été analysés selon différents facteurs (taille,
forme, couleur, etc.), à la fois par des experts en archéologie,
deux bioarchéologues externes à la firme ainsi que par un
zooarchéologue. Toujours selon la firme d'experts-conseils Arkéos,
ces analyses, croisées avec l'étude des données historiques,
permettent d'affirmer avec confiance que les restes osseux
retrouvés sont d'origine animale et ils confirment donc qu'il n'y a
pas d'enjeu à la reprise des activités de la SAQ sur cette portion
du terrain.
Il est important de souligner que la SAQ n'a ni l'expertise ni
l'autorité pour déterminer le processus de recherches
archéologiques ou d'analyse des artefacts retrouvés. Elle s'en
remet donc aux autorités compétentes et accepte les conclusions et
recommandations des expert(e)s. Ces conclusions ont d'ailleurs été
partagées aux représentants des représentants des orphelin(e)s
institutionnalisé(e)s de Duplessis et des Mères mohawks.
Prochaines étapes
Le permis émis par le MCC prévoit également des travaux
d'inventaire archéologique subséquents dans une zone se situant au
cœur des activités journalières actuelles de la SAQ. Cette zone
fera l'objet de travaux d'inventaire archéologique au moment prévu
par l'échéancier de construction du projet CAM.
L'étude des données historiques, dont font état les conclusions
des experts, présente aussi un potentiel de découverte
archéologique sur une partie du terrain qui fera l'objet d'un
reboisement à la fin des travaux du CAM. Avant de procéder, la SAQ
consultera à nouveau les experts en archéologie et, le cas échéant,
mettra en œuvre leurs recommandations.
Malgré l'absence d'ossements humains sur cette portion du
terrain, la SAQ reconnaît qu'un pan douloureux de l'histoire ait pu
se dérouler par le passé à l'endroit où se situent maintenant ses
activités. Elle s'est d'ailleurs engagée à reconnaître ce chapitre
de l'histoire sur sa propriété, à la fin des travaux
d'agrandissements du CAM, en travaillant conjointement avec ces
deux groupes pour déterminer la forme que prendra cet espace
commémoratif.
À propos de la Société des alcools
du Québec (SAQ)
Créée en 1921, la SAQ importe, distribue et commercialise une
vaste sélection de vins, bières et spiritueux. Son réseau de vente
est composé de 410 succursales et 428 agences situées partout au
Québec, ainsi qu'un site transactionnel, le SAQ.COM. Grâce à la
passion et le savoir-faire de ses 7 000 employés, la SAQ offre aux
Québécois un monde de découverte avec près de 40 000 produits
provenant de 3 800 fournisseurs issus de 77 pays. En
2022-2023, la SAQ a remis plus de 2,0 G$ au Trésor québécois et a
appuyé quelque 230 organismes et événements, tout en s'assurant que
ses opérations s'exercent dans le respect des communautés et de
l'environnement.
Pour obtenir plus de renseignements, visitez le site SAQ.COM,
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SOURCE Société des alcools du Québec - SAQ