OTTAWA,
ON, le 17 mai
2024 /CNW/ - La crise des surdoses est l'une des menaces
pour la santé publique les plus graves et les plus inédites de
l'histoire récente du Canada. La
situation est alimentée par l'offre de drogues illégales, qui est
imprévisible, évolue rapidement et devient de plus en plus toxique.
Pour faire face à cette crise, nous avons besoin d'un continuum
complet de soutiens dans les domaines de la prévention, de la
réduction des risques, du traitement et de l'application de la loi,
tout en garantissant un équilibre prudent entre la santé et la
sécurité publiques.
Aujourd'hui, la ministre Saks a rejeté la demande de
décriminalisation de la possession personnelle de drogues et de
substances contrôlées pour les habitants de Toronto, telle qu'elle a été proposée par
Toronto Public Health. Elle a estimé que cette mesure ne permettait
pas de protéger la santé et la sécurité publiques de manière
adéquate. Elle s'inquiète notamment de la faisabilité et de la
capacité des forces de l'ordre à mettre en œuvre le modèle proposé,
de la protection des jeunes et du manque de soutien de la part des
principaux acteurs, y compris de la province de l'Ontario.
Ce gouvernement reste déterminé à traiter la consommation de
substances et les dépendances comme un problème de santé. Tous les
partenaires doivent travailler ensemble pour rendre disponibles et
accessibles les soutiens sanitaires et sociaux afin que nous
puissions détourner les personnes du système de justice pénale vers
le système de santé.
Notre gouvernement continuera à travailler en partenariat avec
l'ensemble des provinces, des territoires, des municipalités, des
communautés autochtones et des experts afin de déterminer les
meilleurs moyens de soutenir la santé et le mieux-être des
personnes qui consomment des substances et d'aider à inverser cette
crise des drogues toxiques et des surdoses. Nous restons déterminés
à adopter une approche de santé publique face à cette crise et à
assurer la sécurité de tous les membres de nos communautés.
L'honorable Ya'ara Saks, C.P., députée
SOURCE Santé Canada (SC)