De nouvelles réductions des taux d'intérêt
sont nécessaires pour augmenter le pouvoir d'achat et améliorer la
confiance des consommateurs
Faits saillants du deuxième trimestre :
- Le prix de l'agrégat national des maisons a augmenté de 1,9 %
d'une année sur l'autre au deuxième trimestre 2024, en hausse de
1,5 % par rapport au premier trimestre.
- Toronto et Vancouver font état d'une activité de marché
plus lente que d'habitude ce printemps, alors que les inscriptions
s'accumulent; la demande continue de dépasser l'offre dans les
provinces des Prairies et au Québec.
- La ville de Québec enregistre la plus forte augmentation de
prix de l'agrégat d'une année sur l'autre (10,4 %) au deuxième
trimestre parmi les plus importants marchés du rapport.
- Royal LePageMD
maintient ses prévisions nationales de fin d'année avec des prix
qui devraient augmenter de 9,0 % au T4 2024 par rapport à la même
période l'an dernier.
TORONTO, le 11 juill. 2024 /CNW/ - Selon
l'Étude sur le prix des maisons de Royal
LePage publiée aujourd'hui, le prix de
l'agrégat1 d'une propriété au Canada a augmenté de 1,9 % d'une année sur
l'autre pour s'établir à 824 300 $ au deuxième trimestre de 2024,
augmentant de 1,5 % par rapport au trimestre précédent. Cette
légère croissance des prix s'effectue malgré un ralentissement de
l'activité dans les marchés les plus dispendieux du pays.
« Le marché canadien de l'habitation a du mal à trouver un
rythme régulier, comme l'ont clairement démontré les trois derniers
mois », a déclaré Phil Soper,
président et chef de la direction de Royal
LePage. « À l'échelle nationale, les prix des maisons ont
augmenté alors que le nombre de propriétés achetées et vendues a
diminué ; une dynamique inhabituelle. Le bon côté des choses est
que les niveaux d'inventaire dans de nombreuses régions ont grimpé
de manière significative. C'est le marché le plus équilibré que
nous ayons connu depuis plusieurs années. »
« Cette tendance domine l'activité dans deux des marchés les
plus importants et les plus chers du pays, les grandes régions de
Toronto et de Vancouver, où les ventes sont en baisse mais
où les prix restent stables », poursuit M. Soper. « Il y a des
exceptions : dans les provinces des Prairies et au Québec, la
rareté de l'offre et la compétition serrée persistent. »
_____________________________
1 L'agrégat des prix est calculé à partir de la
moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de
propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions
pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du
marché de la revente ainsi que des nouvelles
constructions.
|
Malgré la décision de la Banque du Canada de réduire le taux de financement à un
jour de 25 points de base le 5 juin, passant de 5,0 % à 4,75
%2, les acheteurs ne se sont pas
immédiatement précipités sur le marché comme prévu
initialement.
« Ce printemps, alors que les baisses de taux d'intérêt étaient
très attendues, nous avons vu certains acheteurs se précipiter pour
conclure une transaction avant un pic anticipé de la demande.
Pourtant, lorsque la première baisse a finalement eu lieu au début
du mois de juin, la réaction du marché a été tiède », a déclaré M.
Soper.
« Un changement de politique monétaire influence le comportement
des consommateurs de deux manières importantes. Des taux plus bas
signifient des paiements mensuels moins élevés, ce qui ouvre la
porte à certaines familles auparavant exclues du marché. D'autre
part, le signal psychologique envoyé aux acheteurs mis à l'écart
montre que le vent tourne et que l'activité du marché est sur le
point de redémarrer », a ajouté M. Soper. « Il n'est pas surprenant
que la réduction d'un quart de point du taux d'intérêt de la banque
n'ait pas amélioré de manière substantielle la situation en matière
d'accessibilité. Quant au sentiment des consommateurs, nos
recherches du début de l'année indiquaient que seul un acheteur
potentiel sur dix serait motivé par une baisse minime des taux.
L'histoire que racontera le marché lorsque les baisses de taux se
traduiront par une réduction substantielle du coût de l'emprunt
devrait être très différente. »
Selon une récente enquête de Royal
LePage, menée par Léger au début de
l'année3, 51 % des acheteurs de maisons qui
avaient été écartés du marché ont déclaré qu'ils reprendraient
leurs recherches si les taux d'intérêt s'inversaient. Dix pour cent
ont déclaré qu'une baisse de 25 points de base les inciterait à
revenir sur le marché, 18 % ont dit qu'ils attendaient une baisse
de 50 à 100 points de base, et 23 % ont dit qu'ils avaient besoin
d'une baisse de plus de 100 points de base avant d'envisager de
reprendre leurs recherches.
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données
exclusives sur les propriétés à l'échelle nationale et régionale
dans 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. Ventilé par
type de propriété, le prix médian national d'une maison
unifamiliale détachée a augmenté de 2,2 % d'une année sur l'autre
pour atteindre 860 600 $, tandis que le prix médian d'un
appartement en copropriété a augmenté de 1,6 % d'une année sur
l'autre pour s'établir à 596 500 $. D'un trimestre à l'autre, le
prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,8 %,
tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a
augmenté de 0,8 %. Les données relatives aux prix, qui comprennent
à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles
des nouvelles constructions, sont fournies RPS Solutions pour
propriétés résidentielles, une société d'évaluation immobilière
canadienne de premier plan.
Le prix de l'agrégat à l'échelle nationale reste bien au-dessus
des niveaux prépandémiques. Au deuxième trimestre 2024, le prix de
l'agrégat d'une propriété au Canada a enregistré une augmentation de 30,8 %
par rapport à la même période en 2019.
« L'année 2024 marque la cinquième année depuis que la pandémie
et le rebond postpandémique ont commencé à faire des ravages sur
les prix de l'immobilier. Oui, les valeurs restent bien supérieures
à celles de 2019, mais une hausse de trente pour cent de la valeur
des maisons répartie sur cinq ans, soit six pour cent par an, se
rapproche des normes à long terme pour l'appréciation des
propriétés résidentielles canadiennes. Le marché a une façon de
corriger les erreurs. »
_________________________________
2 La Banque du Canada abaisse le taux directeur
de 25 points de base, le 5 juin 2024
3 La moitié des acheteurs de maisons écartés du
marché attendent une baisse des taux d'intérêt pour reprendre leurs
projets d'achat, 27 février 2024
|
Inflation et taux d'intérêt
Au cours des deux dernières années, le marché national de
l'immobilier a vu les prix des logements fluctuer entre des baisses
et des augmentations modestes - en raison de l'impact de la hausse
des taux d'intérêt, à quelques exceptions régionales près. Alors
que la Banque du Canada navigue
avec prudence dans l'équilibre délicat entre l'abaissement du taux
directeur et la maîtrise de l'inflation, certains segments du
marché de l'immobilier résidentiel canadien sont au point mort.
« Le marché immobilier canadien est confronté à une demande
refoulée après deux années étouffantes de coûts d'emprunt élevés.
Si la maîtrise de l'inflation est cruciale, la persistance de taux
élevés augmente le risque d'une explosion de la demande lorsque les
acheteurs reviendront inévitablement. La formation de nouveaux
ménages et l'immigration continuent d'alimenter le besoin de
logements, et une libération soudaine pourrait créer une grande
instabilité sur le marché. Cela souligne la nécessité d'adopter une
approche plus nuancée qui concilie la maîtrise de l'inflation et la
vitalité économique », a ajouté M. Soper.
« Il convient de noter qu'une fois l'impact des taux
hypothécaires élevés retiré du calcul de l'indice des prix à la
consommation du Canada,
l'inflation se situe aujourd'hui bien en deçà de l'objectif de 2 %.
»
Selon le dernier rapport de Statistique Canada, le taux
d'inflation au Canada a atteint
2,9 % en mai, contre 2,7 % en avril4. Si l'on
exclut les dépenses liées au logement, ce taux tombe à 1,5 %.
_______________________________
4 Statistique Canada, Indice des prix à
la consommation, mai 2024
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L'augmentation des coûts d'emprunt ralentit la
construction de nouveaux logements
Les taux d'emprunt élevés freinent non seulement l'activité du
marché du logement, mais aussi la construction de nouveaux
logements. Les constructeurs, qui dépendent fortement du crédit,
ont de plus en plus de mal à financer de nouveaux projets, ce qui
aggrave la pénurie de logements dans le pays, alors que la
population continue d'augmenter.
« Des réductions progressives des taux d'intérêt pourraient
débloquer la situation de l'offre de logements », a déclaré M.
Soper. « Des taux plus bas ne donneraient pas seulement du pouvoir
aux acheteurs, mais encourageraient aussi les constructeurs, qui
dépendent de l'emprunt pour se développer. C'est essentiel pour
répondre aux divers besoins de notre population croissante. Nous
avons besoin d'options abordables pour les premiers acheteurs, les
familles qui s'agrandissent et les retraités qui souhaitent réduire
la taille de leurs propriétés. Les ajustements progressifs des taux
sont déterminants pour parvenir à un marché du logement équilibré
et inclusif. Sans une augmentation significative de l'offre, les
prix continueront d'augmenter, ce qui affectera à la fois ceux qui
cherchent à accéder à la propriété et le tiers des Canadiens qui
vivent dans les marchés locatifs. »
La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a fait
état d'une augmentation d'un mois sur l'autre des mises en chantier
à l'échelle nationale en mai, après deux mois de
baisse5. À Vancouver, où la concurrence pour les
logements reste extrêmement serrée, les mises en chantier ont
diminué, tandis que Toronto et
Montréal ont enregistré une hausse des nouvelles constructions.
Néanmoins, le taux de construction de nouveaux logements reste bien
inférieur à ce qui est nécessaire pour satisfaire la demande.
« Le marché canadien du logement est confronté à des défis
complexes. Si l'augmentation des taux d'intérêt était cruciale pour
lutter contre l'inflation, elle a involontairement étouffé le flux
indispensable de nouvelles habitations. La hausse des coûts
d'emprunt, conjuguée à la pénurie de main-d'œuvre dans les métiers
de la construction et à l'augmentation des prix des matériaux, a
rendu économiquement insoutenable le lancement de nouveaux projets
par les promoteurs. Cette situation crée une tempête parfaite :
notre population augmente régulièrement, mais nous construisons
beaucoup moins de logements qu'il n'en faut pour répondre à la
demande. Cette situation nécessite de toute urgence des solutions
innovantes pour que les Canadiens aient accès à des logements
abordables », a conclu M. Soper.
________________________________
5 SCHL, Tableaux de données - Mises en
chantier mensuelles et construction résidentielle, 17 juin
2024
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Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété au Canada augmentera de 9,0 % au quatrième
trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année
dernière. À l'échelle nationale, on prévoit que les prix des
maisons continueront d'augmenter de façon modérée au cours de la
deuxième moitié de l'année.
Tableau des prix - 2e trimestre 2024:
rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
Région du Grand Toronto
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand
Toronto a augmenté de 0,9 % d'une année sur l'autre pour s'établir
à 1 190 600 $ au deuxième trimestre de 2024. Sur une base
trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans la région a
augmenté de 1,1 %.
Ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison
unifamiliale détachée a augmenté de 1,3 % d'une année sur l'autre
pour atteindre 1 466 400 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis
que le prix médian d'un appartement en copropriété a augmenté de
1,4 % pour atteindre 741 500 $ au cours de la même période.
« L'activité de vente dans la région du Grand Toronto a été
anormalement faible ce printemps. La quasi-totalité de
l'appréciation des prix observée depuis le début de l'année s'est
produite au cours du premier trimestre, suivie d'une
quasi-stagnation. Les nouvelles inscriptions connaissent une hausse
à deux chiffres par rapport à la même époque l'an dernier, et le
nombre d'inscriptions en vigueur n'a jamais été aussi élevé depuis
plus de dix ans », a déclaré Karen
Yolevski, cheffe de l'exploitation, Services immobiliers
Royal LePage Ltée. « Même si de nombreux acheteurs semblent rester
sur la touche, ce sera une bonne nouvelle pour eux lorsqu'ils
reprendront leurs projets d'achat de maison. La région manque de
logements depuis un certain temps. Une fois que les consommateurs
auront retrouvé la confiance nécessaire pour revenir sur le marché
- probablement à la suite de plusieurs autres réductions des taux
d'intérêt - cette augmentation de l'offre constituera une
amélioration bienvenue des conditions du marché. »
Dans la ville de Toronto, le
prix de l'agrégat d'une propriété a légèrement diminué de 0,5 %
d'une année sur l'autre pour s'établir à 1 215 300 $ au deuxième
trimestre de 2024, soit une hausse de 4,8 % d'un trimestre à
l'autre. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a
diminué de 0,9 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 1 763 200
$, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a
diminué de 2,4 % pour s'établir à 711 500 $.
« À la même époque l'an dernier, les ventes et les prix des
maisons se sont accélérés à la suite du premier gel des taux par la
Banque du Canada, le premier
signal de soulagement depuis le début de sa campagne agressive de
lutte contre l'inflation. En comparaison, les prix enregistrés au
cours du deuxième trimestre de cette année sont restés stables ou
ont légèrement baissé », a déclaré Mme
Yolevski. « Toutefois, la courbe de tendance à partir du
début de l'année 2024 montre des gains modérés et progressifs.
Malgré un ralentissement marqué de l'activité, les prix des
logements ne sont pas orientés à la baisse, car la plupart des
vendeurs ont démontré qu'ils avaient la capacité de patienter
jusqu'à l'arrivée du bon acheteur. »
Mme Yolevski ajoute que
l'activité a ralenti dans tous les segments et types de propriétés,
non seulement sur le marché de la revente, mais aussi sur celui de
la pré-construction.
« La capacité des consommateurs à acheter un bien immobilier
neuf - qu'il s'agisse d'investisseurs ou d'utilisateurs finaux - a
été affaiblie par la hausse rapide et fulgurante des taux d'intérêt
au cours des deux dernières années, car la valeur des unités
préconstruites n'augmente pas au même rythme que les coûts
hypothécaires entre le moment de l'achat et la clôture de la
transaction. Cette baisse de la demande a à son tour diminué la
confiance des constructeurs pour lancer de nouveaux produits à
court terme », a déclaré Mme
Yolevski. « Les coûts élevés d'emprunt demeurent un obstacle
majeur pour les constructeurs dans la ville et dans l'ensemble du
pays. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une maison dans la région du Grand Toronto
augmentera de 10,0 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au
même trimestre de l'année dernière. De tous les grands marchés,
c'est la région du Grand Toronto qui devrait connaître la plus
forte appréciation des prix.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Région du Grand Montréal
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand
Montréal a augmenté de 4,8 % au deuxième trimestre de 2024
comparativement au même trimestre en 2023 pour s'établir à 599 400
$, représentant une hausse trimestrielle de 3,5 %.
Ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison
unifamiliale détachée a augmenté de 5,8 % lors du deuxième
trimestre de 2024 par rapport à la même période en 2023 pour
atteindre 681 300 $, représentant une augmentation de 3,1 % sur une
base trimestrielle. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a
pour sa part observé une augmentation modeste ce trimestre,
enregistrant une hausse de 0,9 % d'une année sur l'autre, et de 0,8
% sur une base trimestrielle, pour atteindre 465 800 $.
« Il est encore tôt pour mesurer pleinement l'impact de cette
première baisse du taux directeur le 5 juin dernier, mais on peut
dire que cette décision annonce un changement de ton. Bien que la
baisse de 25 points de base n'ait pas d'effets matériels sur le
budget des acheteurs, elle est assurément venue conforter les
acheteurs dans leurs motivations à reprendre leurs démarches », a
déclaré Dominic St-Pierre,
vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « Nous constaterons possiblement
les effets de cet assouplissement de la politique monétaire sur les
transactions immobilières que dans quelques mois, tandis que des
réductions subséquentes du taux directeur se seront probablement
manifestées. Nous nous attendons à ce que l'activité reprenne,
lentement mais sûrement, entre maintenant et la fin de la période
estivale. »
Dans Montréal Centre, le prix de l'agrégat d'une propriété a
augmenté de 6,1 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 736 600
$ au deuxième trimestre de 2024. Au cours de la même période, le
prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,6 %
pour atteindre 1 139 000 $, tandis que le prix médian d'un
appartement en copropriété a augmenté de 1,7 % pour atteindre 573
000 $.
Au début de 2024, les acheteurs étaient présents, motivés par
les anticipations de baisse des taux d'intérêt. Cependant, le
nombre de vendeurs était limité, créant une pression accrue sur les
prix des propriétés. Avec l'arrivée d'un nombre accru de propriétés
sur le marché au deuxième trimestre, l'activité sur le marché s'est
accélérée.
« L'année 2024 a commencé en lion, alors que les acheteurs se
sont précipités avant même que la Banque du Canada opère un changement de cap dans sa
politique monétaire », constate Marc Lefrançois, courtier
immobilier agréé, Royal LePage Tendance. « Au cours du premier
trimestre de l'année, les vendeurs sont revenus sur le marché mais
en moins grand nombre que les acheteurs, mettant une pression à la
hausse sur les prix des propriétés. Puis, au deuxième trimestre,
les vendeurs ont fait un retour plus marqué, ce qui a permis
d'accroître l'offre sur le marché et favorisé une hausse des
transactions. »
Malgré un certain rééquilibrage de l'offre et de la demande ce
trimestre, le manque chronique de logements n'est pas prêt de se
résorber. La hausse des coûts d'emprunt qui a marqué les deux
dernières années a non seulement rendu l'accès à la propriété hors
de portée pour certains acheteurs, mais elle a aussi endigué la
capacité d'emprunt des constructeurs.
« L'année 2023 a été marquée par un recul record des mises en
chantier au Québec », signale M. St-Pierre en citant comme principale cause
l'environnement haussier des taux d'intérêt. « À mesure que la
Banque du Canada mettra en
application son plan de réduction de son taux directeur, nous
devrions commencer à observer une relance des nouvelles
constructions à travers la province. Parallèlement, il est
souhaitable que les différentes instances en matière de
réglementation et d'octroi de permis dans les municipalités du
Québec travaillent de manière coordonnée pour accélérer la cadence
de construction afin de pallier la crise du logement que nous
traversons. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal
augmentera de 8,5 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au
même trimestre de l'année dernière.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Région du Grand Vancouver
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété dans la région du Grand Vancouver a augmenté de
3,9 % par rapport à la même période l'an dernier pour
s'établir à 1 251 200 $. Sur une base trimestrielle, le prix
de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une hausse
de 1,0 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,6 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1 783
000 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de la
même période, le prix médian d'une copropriété a connu une hausse
de 1,0 % pour s'établir à 777 100 $.
« Ces derniers temps, sans pour autant être totalement au
point mort, le marché immobilier de Vancouver stagne, l'activité étant en deçà de
la moyenne des 10 dernières années. La baisse très attendue
des taux d'intérêt par la Banque du Canada en juin n'a pas mené un nombre
matériellement plus important d'acheteurs à revenir sur le marché,
un facteur qui maintient les prix des maisons relativement
stables », indique Randy
Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty.
« Nous continuons à voir une certaine hésitation chez les
acheteurs qui prennent leur temps avant de se décider. Le nombre de
propriétés sur le marché a continué d'augmenter, ce qui donne aux
acheteurs potentiels un choix bien nécessaire et maintient des
conditions de marché équilibrées. Comme c'est généralement le cas à
cette période de l'année, les acheteurs et les vendeurs ont fait
une pause pour profiter de l'été. »
M. Ryalls ajoute que plusieurs promoteurs immobiliers
continuent à freiner le lancement de nouveaux projets. Les coûts
d'emprunt élevés, jumelés aux pénuries de main-d'œuvre et aux prix
élevés des matériaux, font qu'il est difficile pour les
constructeurs d'atteindre le seuil de rentabilité pour les nouveaux
projets de construction. Parallèlement, dans le but de trouver une
solution à l'abordabilité des logements, le gouvernement provincial
s'efforce activement d'encourager la création d'une offre de
logements, en particulier à proximité des transports en commun.
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété dans la ville de Vancouver a augmenté de 0,3 % par rapport
à la même période l'an dernier pour s'établir à 1 438 700 $.
Durant la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale
détachée a augmenté de 4,6 % pour atteindre 2 293 600 $,
tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une hausse de
3,7 % pour s'établir à 852 100 $.
« Dans les prochains mois, je m'attends à ce que nous
assistions à un marché estival typiquement léthargique. Si le
nombre d'inscriptions continue d'augmenter au rythme que nous
connaissons, ceux qui sont soumis à une forte pression pour vendre
devront peut-être envisager de baisser leur prix de vente afin
d'attirer l'attention des acheteurs, mentionne M. Ryalls. Même
si la Banque du Canada procède à
une nouvelle baisse des taux en juillet, il n'est pas certain que
cela stimulera la demande des acheteurs. Il faudrait une baisse
beaucoup plus importante des taux d'intérêt pour inverser les
tendances que nous observons actuellement. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver
augmentera de 5,5 % au quatrième trimestre de 2024,
comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Ottawa
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Ottawa a
augmenté de 2,1 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 777 400 $. Sur une base trimestrielle, le
prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une
hausse de 2,6 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,3 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
896 200 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 1,0 % pour s'établir à 404 300 $.
« Plusieurs acheteurs potentiels continuent de rester à
l'écart du marché, ce qui indique que la récente baisse de taux de
25 points de base par la Banque du Canada n'a pas encore convaincu beaucoup
d'entre eux à revenir sur le marché. En même temps, l'attente d'une
baisse des taux et d'un regain d'activité sur le marché a incité
plusieurs vendeurs à mettre leur propriété en vente ce
printemps », déclare John
Rogan, courtier immobilier, Royal LePage Performance Realty.
« Bien que la demande ait ralenti, elle devrait reprendre à
l'automne, surtout si nous assistons à de nouvelles baisses des
taux d'intérêt. Cependant, les mois d'été seront relativement
calmes, comme c'est généralement le cas durant cette période de
l'année. »
M. Rogan note que la vigueur du marché de l'emploi à
Ottawa ainsi que le nombre élevé
de ménages à deux revenus expliquent, dans une grande mesure,
pourquoi les propriétaires ne sont pas forcés à vendre afin de
faire face à des coûts de possession plus élevés.
« Heureusement, nous n'avons pas vu beaucoup de vendeurs
mettre en vente leur maison sous la contrainte d'un renouvellement
de prêt hypothécaire inabordable, ajoute M. Rogan. Les
acheteurs font preuve de prudence, tandis que les vendeurs
attendent la bonne offre. Plusieurs acheteurs tentent de faire avec
la hausse des taux d'intérêt et le coût élevé d'un prêt
hypothécaire. Tant que des baisses successives des taux d'intérêt
ne seront pas appliquées, je m'attends à ce que l'hésitation des
acheteurs se poursuive. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Ottawa augmentera de 4,5 % au quatrième
trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Québec
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a augmenté de 10,4
% au deuxième trimestre de 2024, comparativement au premier
trimestre de 2023, pour atteindre 387 000 $. Il s'agit de la plus
forte appréciation du prix des propriétés parmi les plus importants
marchés immobiliers du pays. Sur une base trimestrielle, le prix de
l'agrégat d'une propriété a observé une hausse de 5,5 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée dans la région a augmenté de 9,7 %
lors du deuxième trimestre de 2024 pour atteindre 405 300 $,
représentant une croissance de 3,1 % sur une base trimestrielle. Au
chapitre de la copropriété, le prix médian a observé une forte
croissance de 12,7 % en glissement annuel, et de 5,6 % sur une base
trimestrielle pour atteindre 290 200 $.
« Le marché immobilier de Québec est encore très effervescent,
stimulé par un nombre trop faible de propriétés à vendre, une forte
demande et des valeurs somme toute abordables par rapport à bien
d'autres marchés du Québec et du Canada », affirme Michèle Fournier, vice-présidente et courtier
immobilier agréé chez Royal LePage Inter-Québec.
Par ailleurs, la ville de Québec est la destination la plus
populaire parmi les Montréalais en quête d'abordabilité
immobilière, d'après un sondage réalisé en mai dernier par
Royal
LePage6.
« Contrairement à d'autres marchés de la province, les scénarios
d'offres multiples sont encore d'actualité, lorsque le prix est
justifié et que la propriété est bien présentée. Avec le contexte
baissier des taux d'intérêt, on se retrouve au cœur d'une tempête
parfaite pour une croissance des prix de l'immobilier. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété dans la région de Québec augmentera de
9,5 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre
de l'année dernière. La prévision précédente a été révisée à la
hausse pour tenir compte des conditions de marché actuelles.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
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6 La moitié des résidents des plus grands
centres urbains du Canada envisagent de déménager vers des marchés
immobiliers plus abordables, 29 mai
2024
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Calgary
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Calgary a
augmenté de 7,9 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 694 000 $. Sur une base trimestrielle, le
prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une
hausse de 2,6 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 8,3 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
797 200 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 8,6 % pour s'établir à 273 600 $.
« L'activité de vente reste vigoureuse à Calgary, plusieurs acheteurs compétitionnant
pour les propriétés dans le cadre d'offres multiples. La baisse des
taux d'intérêt de juin n'a toutefois pas alimenté un marché déjà
extrêmement dynamique. Jusqu'à présent, la baisse des taux tant
attendue n'a réellement profité qu'aux détenteurs d'un prêt
hypothécaire à taux variable, qui bénéficient désormais d'un
allègement de leurs versements hypothécaires mensuels »,
souligne Corinne Lyall,
dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Le nombre
de propriétés inscrites a récemment augmenté, mais pas suffisamment
pour répondre à la demande actuelle. Les maisons attachées et les
maisons en rangée, qui sont des types de propriétés attrayantes
pour ceux qui n'ont pas les moyens d'acquérir une maison
unifamiliale détachée, sont populaires auprès des acheteurs
potentiels d'entrée de gamme. Pour tous les types de propriétés,
l'offre a systématiquement été suffisante pour répondre à la
demande pendant environ un mois. »
Mme Lyall remarque que de nouvelles propriétés continuent à
arriver sur le marché grâce à la construction de maisons en rangée
et de copropriétés. De plus en plus, les promoteurs immobiliers
choisissent de construire des immeubles à plusieurs logements sur
des terrains individuels, ce qui accroît la densité et l'offre de
logements d'entrée de gamme dont le marché a tant besoin.
« Dans les prochains mois, nous devrions observer un
ralentissement progressif, les consommateurs faisant une pause
pendant l'été, avant que l'activité ne reprenne à l'automne, ajoute
Mme Lyall. Si les taux d'intérêt continuent de baisser, la fin
du troisième trimestre et le quatrième trimestre de cette année
pourraient être particulièrement favorables aux ventes. J'espère,
cependant, que les baisses de taux seront progressives pour que
l'offre ait le temps de se reconstituer avant une hausse de la
demande des acheteurs. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Calgary augmentera de 8,0 % au quatrième
trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Edmonton
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Edmonton a
augmenté de 3,7 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 450 600 $. Sur une base trimestrielle, le
prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une
hausse de 1,9 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,5 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
497 200 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 4,2 % pour s'établir à 201 600 $.
« L'activité de vente a été très vigoureuse durant la
première moitié de l'année et je m'attends à ce que nous dépassions
même le volume de transactions élevé enregistré au plus fort du
boom immobilier de la pandémie. En fait, sans les contraintes liées
à l'extrême faiblesse de l'offre, il est probable que nous verrions
encore plus de transactions se concrétiser », mentionne
Tom Shearer, dirigeant-propriétaire,
Royal LePage Noralta Real Estate. « À l'heure actuelle, toutes
les propriétés bien entretenues et inscrites à un prix approprié se
vendent rapidement. Seules les propriétés surévaluées ou encore en
phase de préconstruction restent longtemps sur le
marché. »
M. Shearer s'attend à ce que la forte demande des acheteurs
se poursuive pendant l'été et l'automne, et à ce que l'activité
diminue en hiver, comme c'est généralement le cas dans la région.
Cependant, il est d'avis que de nouvelles baisses des taux
d'intérêt n'augmenteront pas de manière importante le nombre
d'acheteurs sur le marché, mais pense que ceux qui sont déjà actifs
auront, par conséquent, un plus grand pouvoir d'achat.
« Il y en a pour tous les goûts à Edmonton, quels que soient le quartier ou la
taille, le prix ou le type de propriété que vous recherchez, ajoute
M. Shearer. Les personnes nouvellement arrivées en
Alberta, tant en provenance
d'autres provinces que d'autres pays, continuent de stimuler la
demande et l'appréciation des prix dans le centre-ville et les
régions environnantes. Les possibilités d'emploi dans le secteur
pétrolier et gazier ne sont pas les seules raisons pour lesquelles
les gens choisissent de vivre dans la région. Il s'agit d'une
combinaison de facteurs, notamment le mode de vie, l'abordabilité
et l'accès à la nature qu'Edmonton
a à offrir. »
C'est ce qui ressort d'une récente enquête menée par
Royal LePage, qui a identifié les 15
villes canadiennes les plus abordables en fonction du pourcentage
de revenu nécessaire pour effectuer un versement hypothécaire
mensuel. Edmonton arrive en tête
de liste des villes où les habitants de Toronto et de Vancouver seraient prêts à s'installer s'ils
pouvaient trouver un emploi ou travailler à
distance7.
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Edmonton augmentera de 6,5 % au quatrième
trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de 2023.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
________________________________
7 La moitié des résidents des plus grands
centres urbains du Canada envisagent de déménager vers des marchés
immobiliers plus abordables, le 29 mai 2024
|
Halifax
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Halifax a
augmenté de 3,7 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 513 700 $. Sur une base trimestrielle, le
prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une
hausse de 1,1 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,1 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
582 500 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 2,0 % pour s'établir à 412 600 $.
« Dans l'ensemble, pour l'instant, il ne semble pas y avoir
de sentiment d'urgence parmi les acheteurs de Halifax, plusieurs d'entre eux attendant de
voir comment la baisse des taux d'intérêt influencera le marché. La
baisse des taux d'intérêt appliquée en juin par la Banque du
Canada n'a pas entraîné la vague
d'activité que certains anticipaient », souligne Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal
LePage Atlantic. « Nous notons une exception, soit dans le
segment d'entrée de gamme du marché, qui reste très actif et
attrayant pour les acheteurs d'une première maison. Les coûts de
location élevés et en hausse rapide poussent plusieurs locataires à
se tourner vers le marché de la revente plus tôt qu'ils ne
l'avaient prévu, les coûts de possession mensuels d'une propriété
étant désormais dans certains cas inférieurs ou égaux à ceux de la
location. »
M. Honsberger ajoute que le nombre de propriétés
nouvellement mis sur le marché de la revente continue d'augmenter
après avoir atteint un plancher record, mais reste inférieur aux
normes historiques. De nouveaux projets immobiliers dans les
quartiers entourant le centre-ville d'Halifax continuent de voir le jour et une
grande variété de types de propriétés sont construits, ce qui
apportera à la région l'offre dont elle a tant besoin.
« Si les taux d'intérêt continuent à baisser et que
l'abordabilité des logements s'améliore conséquemment, nous
pourrions assister à un regain d'activité d'achat et de vente à
l'automne. Les consommateurs qui ont patienté pendant que les taux
d'intérêt étaient élevés seront motivés à retourner sur le marché
si le taux du financement à un jour diminue de manière
substantielle, ce qui inclut les acheteurs cherchant une propriété
plus grande ou plus luxueuse, qui sont restés quelque peu inactifs.
L'activité dans ce segment entraînera une augmentation de l'offre
sur le marché, indique M. Honsberger. L'augmentation du nombre
de transactions se traduira par une pression à la hausse sur le
prix des propriétés, sans toutefois atteindre l'intensité que nous
avons connue ces dernières années, alors que les taux d'emprunt se
situaient à des planchers historiques. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Halifax augmentera de 6,5 % au quatrième
trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de l'année
dernière. La prévision précédente a été revue à la hausse pour
refléter les conditions actuelles du marché.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Winnipeg
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Winnipeg a
augmenté de 4,3 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 403 400 $. Sur une base trimestrielle, le
prix de l'agrégat d'une propriété dans cette région a connu une
hausse de 3,2 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,7 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
442 300 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 4,8 % pour s'établir à 265 200 $.
« Winnipeg a connu un marché robuste ce printemps,
l'activité dépassant largement celle observée à la même période
l'an dernier », mentionne Michael
Froese, dirigeant d'agence, Royal LePage Prime Real Estate.
« En revanche, les premières semaines de l'été ont été
anormalement lentes, suggérant un plateau saisonnier hâtif. La
baisse des taux d'intérêt n'a pas beaucoup influencé notre marché
et n'a pas bouleversé les normes saisonnières. Les niveaux
d'inventaire ne peuvent toujours pas satisfaire la forte demande,
même si certains acheteurs choisissent d'attendre une nouvelle
baisse des taux d'intérêt. »
Même si un ralentissement à la fin du deuxième trimestre a été
observé, le marché immobilier de Winnipeg demeure vigoureux. M. Froese
note que la demande se concentre largement sur les maisons
unifamiliales détachées, bien que les maisons attachées et les
copropriétés suscitent dernièrement un plus grand intérêt.
« Les acheteurs sont impatients d'entrer sur le marché à un
prix qu'ils peuvent se permettre. Plusieurs promoteurs immobiliers
ajoutent aussi des logements accessoires aux propriétés, une
tendance alimentée par la demande des jeunes acheteurs qui
cherchent à compenser leurs paiements hypothécaires par un revenu
de location, ajoute M. Froese. Alors que le nombre de
propriétés inscrites n'a pas encore atteint le niveau d'avant la
pandémie, Winnipeg demeure un
marché de vendeurs. Les promoteurs immobiliers peinent aussi à
satisfaire à la demande. Au cours des prochains mois, j'anticipe
une légère hausse de l'activité au sein du marché d'ici la fin de
l'année. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg augmentera de 7,5 % au
quatrième trimestre de 2024, par rapport au même trimestre de
l'année dernière. La prévision précédente a été revue à la hausse
pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
rlp.ca/T2-2024-previsions
Regina
Au cours du deuxième trimestre de 2024, le prix de l'agrégat
d'une propriété à Regina a augmenté de 2,6 % par rapport à la
même période l'an dernier pour s'établir à 384 800 $. Sur une
base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété dans cette
région a connu une hausse de 1,3 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,9 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
420 400 $ au deuxième trimestre de 2024, tandis qu'au cours de
la même période, le prix médian d'une copropriété a connu une
hausse de 2,2 % pour s'établir à 231 200 $.
« Le marché immobilier de Regina fait actuellement face à
une pénurie de propriétés, ce qui renforce la concurrence et mène à
des scénarios d'offres multiples. Le marché est très actif dans
tous les types de propriétés, notamment les copropriétés qui,
généralement, restaient sur le marché plus longtemps, mais qui,
récemment, se vendent beaucoup plus rapidement », souligne
Shaheen Zareh, courtier immobilier,
Royal LePage Regina Realty. « Au cours des mois de l'été,
l'activité devrait s'intensifier, en particulier si les taux
d'intérêt continuent à baisser, ce qui pourrait entraîner une
hausse du prix des propriétés. »
M. Zareh remarque que les conditions de marché actuelles
sont particulièrement difficiles pour les acheteurs d'une première
maison. Cependant, poussés par des taux de location en hausse et
des prix plus élevés en raison de la concurrence accrue, ces
acheteurs potentiels sont impatients de faire leur entrée sur le
marché.
« Alors que le prix des loyers oriente un plus grand nombre
de résidents vers la propriété et qu'une nouvelle baisse des taux
d'intérêt est attendue, je m'attends à ce que ces tendances se
poursuivent et même s'intensifient au cours du reste de l'année,
ajoute M. Zareh. Le renouvellement des prêts hypothécaires est
l'élément imprévisible que nous surveillons attentivement. Si un
grand nombre de propriétaires décident de vendre au moment du
renouvellement de leurs prêts hypothécaires, qui seront
inévitablement à un taux plus élevé, le marché pourrait voir une
hausse du nombre d'inscriptions. Ces vendeurs continueront tout de
même à faire face à des défis d'abordabilité et de
choix. »
Royal LePage prévoit que le prix
de l'agrégat d'une propriété à Regina augmentera de 6,5 % au
quatrième trimestre de 2024, comparativement au même trimestre de
2023. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir
compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix - 2e trimestre
2024: rlp.ca/T2-2024-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2024:
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