QUÉBEC, le 28 juin 2024 /CNW/ - Une délégation de
plus de 250 enseignantes et enseignants de la Fédération des
syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) a livré aujourd'hui au
ministre Drainville, dans ses bureaux à Québec, une pétition signée
par plus de 21 000 profs réclamant un chantier pour
revoir en profondeur toute la question de l'évaluation des
apprentissages.
![Logo de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) (Groupe CNW/Fédération des syndicats de l'enseignement (CSQ)) Logo de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) (Groupe CNW/Fédération des syndicats de l'enseignement (CSQ))](https://mma.prnewswire.com/media/2451034/F_d_ration_des_syndicats_de_l_enseignement__CSQ__Des_milliers_de.jpg)
« Quand nous avons réglé nos ententes, le ministre
Drainville nous avait dit qu'il ne pouvait aller plus loin sur la
tâche et la composition de la classe, car il ne pouvait nous donner
ce qu'il n'avait pas en raison de la pénurie, c'est-à-dire
plus d'enseignants. Or, ce chantier que nous réclamons est tout à
fait à sa portée et à coût nul, tout en ayant un effet considérable
sur la tâche. Il s'agit de revoir en profondeur l'évaluation pour
la remettre au service des apprentissages des élèves, et non pour
répondre aux besoins de colonnes de statistiques de son
ministère », a fait savoir Josée Scalabrini, présidente de la
FSE‑CSQ.
Plus précisément, par cette pétition, les enseignantes et
enseignants réclament :
- Que cessent les pratiques illégales de promotion automatique
des élèves n'ayant pas les acquis nécessaires, ce qui entraîne des
conséquences sur la composition des groupes;
- Que le poids de l'évaluation diminue au profit du temps
d'apprentissage;
- Que l'expertise pédagogique et le jugement professionnel des
enseignants en évaluation des apprentissages soient respectés dans
les décisions pédagogiques et de sanction.
« Il est clair que l'évaluation dans sa forme actuelle doit
être revue en profondeur. Les enseignants passent beaucoup trop de
temps à évaluer au détriment du temps consacré à l'enseignement,
surtout dans un contexte où les programmes sont de plus en plus
exigeants. Les enseignants veulent être respectés dans leur
jugement et demandent que l'évaluation des apprentissages retrouve
tout son sens. Surtout, ils veulent enseigner. Je le signale au
ministre Drainville, c'est là un des chantiers dont le Québec a
véritablement besoin », a conclu madame Scalabrini.
Cette démarche de la FSE-CSQ s'inscrit dans le cadre de son
offensive professionnelle et pédagogique, qui vise à améliorer le
quotidien des enseignants par d'autres voies que celles de la
négociation.
Profil
La FSE-CSQ regroupe 34 syndicats représentant plus de
95 000 enseignantes et enseignants de 52 centres de
services scolaires et commissions scolaires de partout au Québec.
Elle compte parmi ses membres du personnel enseignant de tous les
secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation
professionnelle et formation générale des adultes. Elle est
affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
SOURCE Fédération des syndicats de l'enseignement (CSQ)