CREDIT AGRICOLE SA : Résultats T3 2022 - Revenus en hausse,
rentabilité très élevée, bilan et capital solides
Revenus en hausse, rentabilité très élevée,
bilan et capital solides
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DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES GCA ET CASA
9M-2022 |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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GROUPE
CRÉDIT
AGRICOLE |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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17 832 m€+5,9% 9M/9M |
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17 701 m€+4,9%
9M/9M |
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28 728 m€+5,1% 9M/9M |
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28 186 m€+3,1%
9M/9M |
Charges hors FRU |
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- 10 371 m€+6,8%
9M/9M |
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- 10 281 m€+6,4% 9M/9M |
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- 17 486 m€+6,0%
9M/9M |
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-
17 396 m€+5,8%
9M/9M |
Résultat Brut d’Exploitation |
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6 814 m€+1,1% 9M/9M |
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6 773
m€+1,2% 9M/9M |
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10 440 m€+0,9%
9M/9M |
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9
987 m€-2,5%
9M/9M |
Coût du risque |
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- 1 303 m€
+40,3% 9M/9M |
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-1 108 m€+22,6%
9M/9M |
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-2 140 m€+51,8%
9M/9M |
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-1 945
m€+40,4% 9M/9M |
RNPG |
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3 880 m€-12,1% 9M/9M |
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3 937 m€-0,6%
9M/9M |
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6 104 m€-9,5%
9M/9M |
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5
856 m€-5,6%
9M/9M |
Coex (hors FRU) |
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58,2%+0,5 pp 9M/9M |
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58,1%+0,8 pp
9M/9M |
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60,9%+0,5
pp 9M/9M |
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61,7%+1,6
pp 9M/9M |
CONTEXTE DE MARCHE EXCEPTIONNEL
- Taux swap 10 ans
+280 pb sur 9M, retour de la volatilité de marché au niveau
2008
REVENUS SOUS-JACENTS
T3 AU PLUS HAUT
(+0,9%
T3/T3, après
+7,6% T3-21/T3-20,
+4,9% 9M/9M)
- 1,5 million de
nouveaux clients 9M-22
- Production
soutenue en crédit entreprises (+15,4% T3/T3), crédit conso
(+12,6%), leasing (+15,5%), production habitat (-3,1% vs marché
-27%)
- Activité
soutenue dans les pôles GEA et PGC : gestion active MLT
(collecte +1,1 Md€ Amundi hors JV), assurance dommages (chiffre
d’affaires +6,7%1 T3/T3), protection des personnes (+7,4%1 T3/T3),
banque de financement (PNB +12,6% T3/T3, +4,4% à cc.)
EXCELLENTE EFFICACITE OPERATIONNELLE
- Coefficient
d’exploitation2 9M-22 58,1%, inférieur à la cible PMT, inférieur de
5pp à la moyenne de 10 banques européennes depuis 5 ans
RESULTAT SOUS-JACENT
+20,6% vs niveau
pré-crise 9M-2019
- Coût du risque
+35,5% T3 vs un T3-21 très bas. Retour à la moyenne trimestrielle
2019.
RENTABILITE PARMI LES MEILLEURES D’EUROPE
- RoTE sous-jacent
9M-22 12,5%3, > de 2,5 pp à la moyenne de 10 grandes banques
EU
|
BILAN SOLIDE, CET1 A LA CIBLE MALGRE LA
HAUSSE DES TAUX |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CET1
phasé |
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11% |
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-30 pb
sept/juin |
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17,2% |
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-30 pb sept/juin |
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+3,1 pp > SREP, malgré la hausse rapide des taux en 2022 |
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+8,3 pp > SREP |
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Provision pour dividende 9M-22 0,58€/action |
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19,6 Mds€ de provisions GCA taux de couverture 86,9%, meilleur
parmi les plus grandes banques européens |
CACEIS : deviendrait #1
européen en AuA et #2 en AuC, après l’acquisition des activités
services aux investisseurs Europe de RBC.
POURSUITE DU DEPLOIEMENT DU PLAN MOYEN
TERME
- Déploiement
d’offres de mobilité durable (LOA à partir de 100€/mois en France),
en amont de l’entrée en vigueur au 1er semestre 2023 du partenariat
exclusif avec Stellantis sur la LLD
- Engagement
sociétal : Moody’s ESG solutions 67/100/A1+, top 3/68 banques
mondiales; ISS-ESG : C+/Prime. Workshop climat Crédit Agricole S.A.
le 6 déc 2022
A l’occasion du conseil d’administration de
Crédit Agricole S.A. du 9 novembre 2022, la SAS Rue La Boétie a
informé la société de son intention de procéder à l’achat sur le
marché d’actions Crédit Agricole S.A. pour un montant maximum d’un
milliard d’euros et sans intention d’accroître sa participation
au-delà de 65% du capital de Crédit Agricole S.A. Les détails de
l’opération sont précisés dans un communiqué de presse émis ce jour
par la SAS Rue La Boétie.
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Porté par des résultats solides, le
Groupe poursuit son engagement dans les transitions pour tous en
déployant à l'échelle des initiatives concrètes pour rénover les
logements, faciliter l’accès aux mobilités vertes, et soutenir
massivement les énergies renouvelables.» |
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Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Notre bonne dynamique commerciale conforte
nos très bons niveaux de rentabilité, de solidité et d’efficacité
opérationnelle, parmi les meilleurs des banques européennes. Autant
d’atouts pour poursuivre notre PMT 2025 et amplifier notre
accompagnement de nos clients et de la société. » |
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Ce communiqué de presse commente les résultats
de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 56,8% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés en p33 et suivantes de ce communiqué.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale du Groupe a été soutenue
ce trimestre dans tous les métiers du Groupe grâce à notre modèle
de banque relationnelle. La conquête brute est forte. Au troisième
trimestre 2022, le Groupe enregistre +460 000 nouveaux clients en
banque de proximité, et le fonds de commerce continue de progresser
(+105 000 clients). Sur les neuf premiers mois 2022, le Groupe
a conquis +1,5 million de nouveaux clients en banque de proximité,
et le fonds de commerce progresse également (+342 000
clients). La production a par ailleurs progressé au troisième
trimestre 2022, avec une hausse de 3,0% des réalisations de crédit
au sein des Caisses régionales et de LCL (dont +15,4% sur
pro/entreprises, -3,1% sur l’habitat dans un marché baissier4 et
-1,5% sur le crédit consommation), +13,0% de réalisations de crédit
à la consommation (CACF, encours gérés) & leasing (CALEF), et
+6,7% de chiffre d’affaires assurances dommages par rapport au
troisième trimestre 2021. Enfin, le taux d’équipement en
assurances5 est à haut niveau dans les réseaux de banque de détail
à fin septembre 2022 à 27,1% pour LCL, 20,6% pour CA Italia, 16,1%
y compris Creval, et dans les Caisses régionales à 42,6%
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un
très bon niveau d’activité (Cf. Infra).
Résultats du Groupe
Au troisième
trimestre
2022, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2
004 millions d’euros,
en baisse de -9,8% par rapport au troisième trimestre 2021.
Les éléments spécifiques du
troisième trimestre 2022 ont eu un effet net
positif de
+79 millions d’euros
sur le
résultat net part du Groupe,
dont +101 millions d’euros liés à la plus-value de cession de La
Médicale et -21 millions d’euros sur la provision exceptionnelle
des moratoires en Pologne (-17 millions en résultat net part du
Groupe). Les éléments de volatilité récurrente, à savoir le DVA
(Debt Value Adjustment, soit les gains et pertes sur instruments
financiers liés aux variations du spread émetteur du Groupe)
s’élèvent à +10 millions d’euros en résultat net part du Groupe, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-10,4 millions d’euros en résultat net part du Groupe. A ces
éléments s’ajoutent les coûts d’intégration Lyxor pour -4 millions
d’euros en résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques du
troisième trimestre 2021 comprenaient les éléments de volatilité
comptable récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA (Debt
Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur instruments
financiers liés aux variations du spread émetteur du Groupe) pour
+3 millions d’euros en résultat net part du Groupe, la couverture
de portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour -4 millions
d’euros en résultat net part du Groupe. A ces éléments récurrents,
s’ajoutent les éléments suivants : le déclassement de la Serbie en
actifs en cours de cession (impact PNB de -2 millions d’euros,
charges de -1 million d’euros, résultat net d’actifs en cours de
cession de -1 million d’euros soit un impact total en résultat net
part du Groupe de -4 millions d’euros), les frais d’intégration de
CreVal (-9 millions d’euros en charges d’exploitation, -4 millions
d’euros en résultat net part du groupe), les provisions pour frais
de restructuration dans le cadre du projet Turbo chez CACEIS (-5
millions d’euros en charges, - 3 millions d’euros en résultat net
part du groupe).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent6 du Groupe Crédit Agricole
atteint
1 924 millions d’euros,
en baisse de -13,9% par rapport au troisième trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T3-2022 et au
T3-2021
En m€ |
T3-22publié |
Eléments spécifiques |
T3-22sous-jacent |
T3-21publié |
Eléments spécifiques |
T3-21sous-jacent |
∆ T3/T3publié |
∆ T3/T3sous-jacent |
|
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|
|
|
|
Produit net bancaire |
8 927 |
(22) |
8 948 |
8 969 |
(4) |
8 972 |
(0,5%) |
(0,3%) |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 689) |
(9) |
(5 680) |
(5 452) |
(15) |
(5 438) |
+4,3% |
+4,5% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 238 |
(30) |
3 268 |
3 516 |
(18) |
3 535 |
(7,9%) |
(7,5%) |
Coût du risque
de crédit |
(636) |
- |
(636) |
(403) |
- |
(403) |
+57,8% |
+57,8% |
Sociétés mises
en équivalence |
111 |
- |
111 |
107 |
- |
107 |
+4,0% |
+4,0% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
6 |
- |
6 |
(14) |
1 |
(15) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
(2) |
- |
(2) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
2 720 |
(30) |
2 750 |
3 205 |
(17) |
3 222 |
(15,1%) |
(14,6%) |
Impôt |
(662) |
6 |
(668) |
(792) |
5 |
(797) |
(16,4%) |
(16,1%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
123 |
101 |
22 |
(3) |
(1) |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
2 181 |
77 |
2 104 |
2 410 |
(14) |
2 424 |
(9,5%) |
(13,2%) |
Intérêts
minoritaires |
(177) |
2 |
(179) |
(187) |
2 |
(189) |
(5,4%) |
(5,3%) |
Résultat net part du Groupe |
2 004 |
79 |
1 924 |
2 222 |
(12) |
2 235 |
(9,8%) |
(13,9%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
63,7% |
|
63,5% |
60,8% |
|
60,6% |
+2,9 pp |
+2,9 pp |
Au troisième trimestre 2022, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à
8 948 millions d'euros, en baisse de -0,3%, et de
-0,9% à périmètre constant Creval et Lyxor7, par rapport au
troisième trimestre 2021. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors fonds de
résolution unique (FRU)
sont en hausse de +4,5% au troisième trimestre 2022 par rapport au
troisième trimestre 2021, pour s’établir à
5 680 millions d’euros (+3,9% pro forma Creval
et Lyxor). Au global, le Groupe affiche une hausse, de +2,9 points
de pourcentage du coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU, celui-ci s’établissant à
63,5% sur le troisième trimestre 2022. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en baisse de -7,5% à 3 268 millions d’euros par
rapport au troisième trimestre 2021.
Le coût du risque de crédit est
en hausse, à -636 millions d’euros (dont
-209 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -498 millions d’euros de coût du risque
avéré (niveau 3)), soit une hausse de +57,8% par rapport au
troisième trimestre 2021, notamment expliquée par la poursuite ce
trimestre du provisionnement sur encours sains et +71 millions
d’euros correspondant essentiellement à des reprises de provisions
juridiques en banque de marché et d’investissement. Les niveaux de
provisionnement ont été déterminés en tenant compte de
plusieurs scénarios économiques pondérés, comme
lors des précédents trimestres, et en appliquant des ajustements
forfaitaires sur des portefeuilles sensibles (tels que
l’immobilier, l’acier et l’aluminium, compensé par un allégement
sur le secteur du tourisme). Les scénarios économiques pondérés, de
manière plus sévère qu’au deuxième trimestre 2022, incluent un
scénario favorable (PIB à +4,0% en France en 2022, +2,5% en 2023)
et un scénario défavorable (PIB à +1,9% en France en 2022 et -0,3%
en 2023). Ils n’ont pas fait l’objet d’une mise à jour au troisième
trimestre 2022. Le coût du risque avéré poursuit par ailleurs
sa normalisation. Il retrouve ainsi son niveau trimestriel moyen
constaté en 2019. Le
coût du risque sur encours8
sur
quatre trimestres glissants
atteint 22
points de base. Il
atteint 23 points de base en vision trimestrielle
annualisée9.
Au 30 septembre 2022, les indicateurs de risque
confirment la qualité de
l’actif du groupe Crédit
Agricole et du niveau de couverture de ses risques. Le
portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (46%
des encours bruts) et entreprises (33% des encours bruts). Le stock
de provisions s’élève à 19,6 milliards d’euros à fin septembre 2022
(dont 10,4 milliards d’euros pour les Caisses régionales), dont 42%
de provisions sur encours sains (47% pour les Caisses régionales).
Le stock de provisions sur encours sains a augmenté, au niveau du
Groupe, de +2,9 milliards d’euros depuis le quatrième trimestre
2019. La gestion prudente de ce stock de provisions permet au
Groupe Crédit Agricole de présenter le meilleur10 taux de
couverture global des créances douteuses (à 86,9% à fin septembre
2022) parmi les grandes banques européennes.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
2 750 millions d'euros,
en baisse de -14,6% par rapport au troisième trimestre 2021. Le
résultat avant impôt sous-jacent intègre la contribution des
sociétés mises en équivalence pour 111 millions d’euros
(en hausse de +4,0%) ainsi que le résultat net sur autres actifs
qui atteint 6 millions d’euros ce trimestre. La
charge d’impôt sous-jacente est
en baisse
de
-16,1%
sur la période. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en baisse de -13,2% pour s’établir à
2 104 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
baissent de -5,3%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
1 924 millions d’euros ressort en baisse de -13,9% par
rapport au troisième trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole 9M-2022 et
9M-2021
En m€ |
9M-22publié |
Eléments spécifiques |
9M-22sous-jacent |
9M-21publié |
Eléments spécifiques |
9M-21sous-jacent |
∆ 9M/9Mpublié |
∆ 9M/9Msous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
28 728 |
543 |
28 186 |
27 322 |
(28) |
27 350 |
+5,1% |
+3,1% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(17 486) |
(90) |
(17 396) |
(16 493) |
(50) |
(16 443) |
+6,0% |
+5,8% |
FRU |
(803) |
- |
(803) |
(479) |
185 |
(664) |
+67,6% |
+20,9% |
Résultat brut d'exploitation |
10 440 |
453 |
9 987 |
10 350 |
106 |
10 244 |
+0,9% |
(2,5%) |
Coût du risque
de crédit |
(2 140) |
(195) |
(1 945) |
(1 410) |
(25) |
(1 385) |
+51,8% |
+40,4% |
Sociétés mises
en équivalence |
323 |
- |
323 |
299 |
5 |
294 |
+7,8% |
+9,6% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
41 |
- |
41 |
(37) |
(15) |
(22) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
378 |
378 |
0 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
8 664 |
258 |
8 406 |
9 580 |
449 |
9 131 |
(9,6%) |
(7,9%) |
Impôt |
(2 164) |
(117) |
(2 047) |
(2 193) |
179 |
(2 372) |
(1,4%) |
(13,7%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
144 |
94 |
49 |
2 |
3 |
(1) |
x 71,3 |
ns |
Résultat net |
6 644 |
235 |
6 408 |
7 389 |
631 |
6 758 |
(10,1%) |
(5,2%) |
Intérêts
minoritaires |
(540) |
13 |
(552) |
(642) |
(86) |
(556) |
(16,0%) |
(0,7%) |
Résultat net part du Groupe |
6 104 |
248 |
5 856 |
6 746 |
545 |
6 201 |
(9,5%) |
(5,6%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
60,9% |
|
61,7% |
60,4% |
|
60,1% |
+0,5 pp |
+1,6 pp |
Sur l’ensemble des
neuf
premiers mois
2022, le
résultat net part du Groupe publié est de
6 104 millions d'euros, contre 6 746
millions d'euros pour les neuf premiers mois 2021, soit
une baisse de -9,5%.
Les éléments spécifiques des neuf premiers mois
2022 comprennent les éléments spécifiques des Caisses régionales
sur les neuf premiers mois 2022 détaillé dans la section Caisses
régionales et les éléments spécifiques de Crédit Agricole S.A. sur
les neuf premiers mois 2022, détaillé dans la section Crédit
Agricole S.A.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 5
856 millions d'euros,
en baisse de -5,6% par rapport aux neuf
premiers mois 2021. Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+3,1%.
Les charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU
sont en croissance de +5,8%. Le coefficient d’exploitation hors FRU
sur les neuf premiers mois 2022 s’établit ainsi à 61,7%. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
ainsi 9 987 millions d’euros, en baisse de -2,5% par
rapport aux neuf premiers mois 2021.
Caisses régionales
L’activité et la conquête des
Caisses régionales restent dynamiques au
troisième trimestre 2022. La conquête
brute est dynamique avec
+912 000 nouveaux clients depuis le début de l’année
(287 000 au troisième trimestre), et un fonds de commerce qui
s’accroît de +198 000 sur les neuf premiers mois (56 000
au troisième trimestre). La part des clients utilisant les
outils digitaux augmente et s’élève à 72,8%11 (+3,3 points
de pourcentage par rapport à fin septembre 2021) et le nombre de
signatures en ligne12 augmente de +111,0% entre le troisième
trimestre 2022 et le troisième trimestre 2021. Propulse by CA, une
offre 100% digitale avec services extra-bancaires pour les
micro-entrepreneurs et entreprises individuelles, a été lancée ce
trimestre.
La production de
crédit est stable ce
trimestre (+0,5% par rapport au troisième trimestre 2021), grâce à
une production dynamique sur les marchés spécialisés13, compensant
la légère baisse de production de crédit habitat (-3,4% par rapport
au troisième trimestre 2021). Cette performance est à comparer à
une production de crédit habitat en baisse de -27% sur le
portefeuille des opérations garanties par Crédit Logement au
troisième trimestre 202214, ainsi qu’à la baisse
de -11% constatée par Banque de
France sur la période juin/juillet/août entre 2021 et 2022. Par
ailleurs, le taux moyen client à la réalisation15 des crédits du
troisième trimestre est désormais supérieur au taux moyen du stock.
Les encours de crédits atteignent
622,9 milliards d’euros à fin septembre 2022, en hausse sur l’année
de +6,0%, dont +11,2% sur le marché des entreprises.
Les encours de collecte globale
sont en hausse de +2,1% sur un an, et atteignent 843,6 milliards
d’euros à fin septembre 2022. Cette croissance est portée par les
encours de collecte bilan, qui atteignent 572,4 milliards d’euros à
fin septembre 2022, en progression de +5,0% par rapport à fin
septembre 2021 (dont + 10,4% sur les livrets et +4,8% sur les
dépôts à vue). Les encours de collecte hors-bilan atteignent 271,2
milliards d’euros, en baisse de -3,5% sur un an, l’effet de la
baisse des marchés boursiers étant partiellement compensé par une
forte collecte sur les neuf premiers mois 2022 en valeurs
mobilières (collecte nette de +1,4 milliard d’euros sur les neuf
premiers mois de l’année 2022) et en assurance vie (collecte nette
de +1,2 milliard d’euros sur neuf mois).
Au troisième trimestre 2022, aucun élément
spécifique constaté sur les Caisses régionales.
Au troisième
trimestre 2022,
le produit net bancaire
sous-jacent des Caisses régionales atteint
3 328 millions d’euros, en baisse de -2,3% par
rapport au troisième trimestre 2021. Les charges
d’exploitation
hors FRU progressent de +3,7%. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent ressort ainsi en baisse de
-12,6%. Le coût du risque s’élève à
-273 millions d’euros, multiplié par 2, en raison d’une
dotation prudente sur encours sains (Stage 1 & 2) pour -166
millions d’euros et d’une normalisation sur les risques avérés
(Stage 3). La contribution des Caisses régionales au
RNPG sous-jacent
du Groupe s’établit par conséquent à
623 millions d’euros, en baisse de -21,2%.
Sur les neuf premiers mois 2022, des provisions
Epargne logement de 411,9 millions d’euros en produit net bancaire
et 305,5 millions d’euros en résultat net sous-jacent part du
groupe sont en éléments spécifiques.
Sur les neuf premiers
mois de l’année 2022, le produit
net bancaire sous-jacent est en légère baisse (-0,7%) par
rapport aux neuf premiers mois 2021, en raison de la baisse de la
marge d’intérêts liée à la progression du coût des ressources
clientèles et la fin de la surbonification du TLTRO, et malgré une
bonne dynamique sur les commissions. Les
charges d’exploitation hors FRU progressent de +3,9% en
sous-jacent, le FRU s’élevant à -156 millions d’euros (+9,7%) et le
résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
baisse de -9,5%. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 66,8%, en hausse de +2,9 points de
pourcentage. Le coût du risque sous-jacent est en hausse de +74,5%,
et s’établit à 830 millions d’euros, en raison d’une dotation
prudente sur encours sains pour -585 millions d’euros et d’un début
de normalisation sur les risques avérés. Le coût du risque
sur encours sur quatre trimestres glissants
reste faible à 16 points de base ; le taux de
créances douteuses est bas à 1,6% et le taux de couverture reste
élevé à 104,4% à fin septembre 2022. Par conséquent, la
contribution des Caisses régionales au RNPG
sous-jacent du Groupe s’élève à 1 862 millions
d’euros, en baisse de -14,8%. La contribution des Caisses
régionales au RNPG publié du Groupe atteint
2 167 millions d’euros, en baisse de -3,3%.
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 9
novembre 2022, a examiné les comptes du troisième trimestre et
des neuf premiers mois de 2022.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T3-2022 et au
T3-2021
En
m€ |
T3-22publié |
Eléments spécifiques |
T3-22sous-jacent |
T3-21publié |
Eléments spécifiques |
T3-21sous-jacent |
∆
T3/T3publié |
∆
T3/T3sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
5 564 |
(22) |
5 585 |
5 531 |
(4) |
5 535 |
+0,6% |
+0,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 403) |
(9) |
(3 394) |
(3 259) |
(14) |
(3 245) |
+4,4% |
+4,6% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
2 161 |
(30) |
2 191 |
2 272 |
(18) |
2 290 |
(4,9%) |
(4,3%) |
Coût du risque
de crédit |
(360) |
- |
(360) |
(266) |
- |
(266) |
+35,5% |
+35,5% |
Sociétés mises
en équivalence |
102 |
- |
102 |
103 |
- |
103 |
(1,0%) |
(1,0%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
5 |
- |
5 |
(8) |
1 |
(9) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
0 |
- |
0 |
ns |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
1 909 |
(30) |
1 939 |
2 101 |
(17) |
2 118 |
(9,2%) |
(8,5%) |
Impôt |
(461) |
6 |
(467) |
(470) |
5 |
(474) |
(2,0%) |
(1,6%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
123 |
101 |
22 |
(3) |
(1) |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
1 571 |
77 |
1 494 |
1 628 |
(14) |
1 642 |
(3,5%) |
(9,0%) |
Intérêts
minoritaires |
(219) |
2 |
(221) |
(226) |
2 |
(229) |
(3,3%) |
(3,3%) |
Résultat net part du Groupe |
1 352 |
79 |
1 273 |
1 402 |
(12) |
1 414 |
(3,6%) |
(10,0%) |
Bénéfice par
action (€) |
0,41 |
0,03 |
0,38 |
0,43 |
(0,00) |
0,43 |
(4,8%) |
(11,8%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
61,2% |
|
60,8% |
58,9% |
|
58,6% |
+2,2 pp |
+2,1 pp |
Au troisième
trimestre
2022, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 352
millions d’euros, soit une baisse de -3,6%
par rapport au troisième trimestre 2021.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre s’élèvent à +79 millions d’euros et comprennent
des éléments comptables récurrents pour un impact de -0,4 million
d’euros en résultat part du Groupe. Il s’agit des éléments
suivants : les éléments de volatilité comptable récurrents en
produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie émetteur de la
FVA, et le secured lending pour +10 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, et la couverture
de portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-10,4 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ceux-ci
s’ajoutent les éléments non récurrents pour un impact de +79
millions d’euros en résultat net part du Groupe. Ils comprennent la
plus-value de cession de La Médicale en assurances en activités en
cours de cession pour un impact de +101 millions d’euros en
résultat net part du Groupe et les coûts d’intégration de Lyxor en
charges en gestion d’actifs pour -4 millions d’euros en résultat
net part du Groupe ainsi que la provision exceptionnelle sur les
moratoires (crédits habitats) en Pologne pour -17 millions d’euros.
Au troisième trimestre
2021, les éléments spécifiques avaient eu un effet net
négatif de -12 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe.
Ils comprenaient les éléments de volatilité comptable récurrents en
produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour +3 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-4 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutent les éléments suivants : des frais
d’acquisition de Credito Valtellinese pour -4 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, le déclassement en actifs en cours de
cession (IFRS 5) de CA Serbie pour un impact de -4 millions d’euros
en résultat net part du Groupe et les provisions pour frais de
restructuration dans le cadre du Turbo, plan de transformation et
d’évolution de CACEIS pour -5 millions d’euros en charges et -3
millions d’euros en résultat net part du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent16 atteint 1
273 millions d’euros,
en baisse de -10,0% au troisième trimestre 2022 par rapport au
troisième trimestre 2021 qui était à un niveau historiquement
élevé. L’activité des métiers reste dynamique, mais leur
rentabilité est impactée sur le trimestre par des effets marchés
importants.
Au troisième trimestre 2022, les revenus
sous-jacents ont atteint 5 585 millions d’euros, et
sont en hausse de +0,9% par rapport au troisième trimestre 2021 (et
de +1,9% pour les revenus des pôles métier hors AHM). Cette
croissance des revenus au troisième trimestre 2022 s’inscrit dans
la ligne de la croissance régulière des revenus trimestriels de
Crédit Agricole S.A. depuis 5 ans, grâce à la diversité du mix
métiers.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’établissent à
3 394 millions d’euros au troisième trimestre 2022, en hausse
de 149 millions d’euros, soit +4,6% (et +4,3% pour les charges des
pôles métiers hors AHM). A périmètre constant (intégration de Lyxor
et Creval en 2021), cette hausse est ramenée à +3,3% par rapport à
2021 (soit +108 millions d’euros), et à +3,3% pour les charges des
pôles métiers hors AHM. Après retraitement de l’effet change (sur
CACIB et CA Indosuez principalement, pour 37 millions d’euros), la
hausse des charges s’élève à +71 millions d’euros, pour accompagner
le développement des métiers. Sur cette hausse de +71 millions
d’euros, le pôle Grandes clientèles affiche une hausse de charges
de +55,3 millions d’euros par rapport au troisième trimestre 2021,
dont +25,5 millions d’euros liés aux frais de personnel et aux
rémunérations variables et +18 millions concernant des
investissements informatiques. Le pôle Services financiers
spécialisés affiche une baisse de - 12,1 millions d’euros,
dont -19,2 millions d’euros d’effet périmètre CACF NL et Olinn. Le
pôle Gestion de l’épargne et assurances voit ses charges augmenter
de +5 millions d’euros, dont +11,6 millions d’euros
d’investissements et frais IT et +1,8 millions d’euros liés aux
frais de personnel et aux rémunérations variables. Enfin, le pôle
Banques de proximité affiche une hausse de +5,7 millions d’euros,
dont +8,1 millions d’euros sur les charges informatiques et -1,7
millions d’euros lié aux frais de personne. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’établit ainsi à 60,8% au
troisième trimestre 2022, en hausse de +2,1 point de pourcentage
par rapport au troisième trimestre 2021.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du troisième trimestre 2022 s’établit à 2 191 millions
d’euros, en baisse de -4,3% (-5,1%. Pro forma de Creval et
Lyxor).
Au 30 septembre 2022, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (46% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses demeure toujours bas à 2,6% et le taux de couverture17,
élevé, à 73,2%, est en baisse de
-1,1 point de pourcentage sur le trimestre18.
Le stock total de provisions
s’établit à 9,3 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A., en hausse de 0,1 milliard d’euros par rapport à fin juin
2022. Sur ce stock de provisions, 37% sont liés au provisionnement
des encours sains. Le stock de provisions pour encours sains est en
hausse de +1,4 milliard d’euros par rapport au quatrième trimestre
2019.
Le coût du risque est en
dotation nette de -360 millions d’euros
(+35,5%/-94 millions d’euros par rapport au troisième
trimestre 2021 qui s’élevait à -266 millions d'euros, un
niveau historiquement bas). La charge de -360 millions d’euros
sur le troisième trimestre 2022 se décompose en une dotation de
provision sur encours sains (niveau 1&2) pour
-42 millions d’euros (contre une dotation de
-27 millions d’euros au troisième trimestre 2021), un
provisionnement des risques avérés (niveau 3) pour
–377 millions d’euros (contre -234 millions d’euros
au troisième trimestre 2021), soit un retour au niveau constaté en
moyenne en 2019 (-362 millions d’euros de +59 millions
d’euros d’éléments autres correspondant essentiellement à des
reprises de provisions juridiques en banque de marché et
d’investissement). Au troisième trimestre 2022, le coût du risque
sur encours sur quatre trimestres glissants19 atteint
31 points de base et
30 points de base en vision trimestrielle
annualisée20.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort stable à 102 millions d’euros au troisième
trimestre 2022 contre 103 millions d’euros au troisième trimestre
2021. Le résultat net sur autres actifs s’établit
à 5 millions d’euros au troisième trimestre 2022, contre
-9 millions d’euros au troisième trimestre 2021.
Le résultat
sous-jacent21 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
baisse de -8,5%, à 1 939 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 25,4% (+1,9 point de pourcentage par rapport au
troisième trimestre 2021) et la charge d’impôt sous-jacente est de
-467 millions d’euros, en baisse de -1,6%. Le
résultat net avant minoritaires
affiche donc une baisse de -9,0%. Les intérêts
minoritaires s’établissent à
-221 millions d’euros troisième trimestre 2022, en baisse
de -3,3%.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -10,0% par rapport au
troisième trimestre 2021 à 1 273 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le troisième trimestre 2022 atteint
0,38 €, il est
en baisse de -11,8% par rapport au troisième trimestre 2021.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au 9M-2022 et au
9M-2021
En
m€ |
9M-22publié |
Eléments spécifiques |
9M-22sous-jacent |
9M-21publié |
Eléments spécifiques |
9M-21sous-jacent |
∆ 9M/9Mpublié |
∆ 9M/9Msous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
17 832 |
131 |
17 701 |
16 843 |
(29) |
16 872 |
+5,9% |
+4,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(10 371) |
(90) |
(10 281) |
(9 709) |
(50) |
(9 659) |
+6,8% |
+6,4% |
FRU |
(647) |
- |
(647) |
(392) |
130 |
(522) |
+65,2% |
+24,0% |
Résultat brut d'exploitation |
6 814 |
41 |
6 773 |
6 742 |
51 |
6 691 |
+1,1% |
+1,2% |
Coût du risque
de crédit |
(1 303) |
(195) |
(1 108) |
(929) |
(25) |
(904) |
+40,3% |
+22,6% |
Sociétés mises
en équivalence |
291 |
- |
291 |
291 |
5 |
286 |
(0,2%) |
+1,6% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
26 |
- |
26 |
(42) |
(15) |
(27) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
378 |
378 |
0 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
5 827 |
(154) |
5 981 |
6 440 |
394 |
6 046 |
(9,5%) |
(1,1%) |
Impôt |
(1 438) |
(10) |
(1 428) |
(1 245) |
179 |
(1 424) |
+15,5% |
+0,3% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
143 |
94 |
49 |
2 |
3 |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
4 532 |
(70) |
4 602 |
5 197 |
576 |
4 621 |
(12,8%) |
(0,4%) |
Intérêts
minoritaires |
(652) |
13 |
(665) |
(781) |
(122) |
(660) |
(16,6%) |
+0,8% |
Résultat net part du Groupe |
3 880 |
(57) |
3 937 |
4 416 |
454 |
3 962 |
(12,1%) |
(0,6%) |
Bénéfice par action (€) |
1,20 |
(0,02) |
1,22 |
1,38 |
0,15 |
1,23 |
(13,2%) |
(0,9%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
58,2% |
|
58,1% |
57,6% |
|
57,2% |
+0,5 pp |
+0,8 pp |
Sur les neuf premiers
mois 2022, le
résultat net part du Groupe publié est de
3 880 millions d'euros, contre
4 416 millions d'euros sur les neuf premiers
mois 2021, soit une baisse de -12,1%.
Les éléments spécifiques pour
les neuf premiers
mois 2022 ont un
effet négatif de
-57 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du troisième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier semestre 2022 ont un effet
négatif de -136 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe
publié et comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA, FVA et secured lending pour -6
millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de prêts en
Grandes clientèles pour +53 millions d'euros. A cela s’ajoutaient
les variations de la provision Epargne Logement pour +63 millions
d’euros, les coûts d’intégration de Credito Valtellinese en charges
en banque de proximité en Italie pour - 16 millions d’euros et ceux
de Lyxor en gestion d’actifs pour -26 millions d’euros en résultat
net part du Groupe, ainsi que la provision pour risques de fonds
propres Ukraine pour -195 millions d’euros en coût du risque, et le
déclassement du Crédit du Maroc en actifs en cours de cession pour
-10 millions d’euros. Les éléments spécifiques pour les
neuf premiers mois 2021 ont eu un effet positif de +454
millions d’euros sur le résultat net part du Groupe publié avec les
éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir le DVA pour
+4 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de prêts en
Grandes clientèles pour -15 millions d'euros et les variations de
la provision Epargne Logement pour -6 millions d’euros. A cela
s’ajoutaient les éléments suivants : le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercices à 2016 à 2020 pour
+130 millions d’euros, les pertes sur les activités de gestion de
fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour +2 millions
d’euros au sein du métier Gestion de fortune, le déclassement en
actifs en cours de cession (IFRS 5) de CA Serbie pour -4 millions
d’euros, des frais d’acquisition de Credito Valtellinese pour -4
millions d’euros les coûts d’intégration de Kas Bank et S3 par
CACEIS pour -2 millions d’euros, les coûts de transformation liés
au projet Réseau LCL Nouvelle génération de regroupement d’agences
chez LCL pour -9 millions d’euros, et au projet Turbo, plan de
transformation et d’évolution de CACEIS pour -11 millions d’euros,
le badwill net provisoire au titre de la première consolidation de
Creval pour +285 millions d’euros, les frais d’acquisition de
Creval pour -8 millions d’euros, un provisionnement complémentaire
des encours sains des créances Creval pour -19 millions d’euros,
ainsi que des gains « Affrancamento » liés à des dispositions
fiscales exceptionnelles en Italie pour la revalorisation
extra-comptable des écarts d’acquisition et leur amortissement pour
+111 millions d’euros en résultat net part du groupe dans les pôles
BPI (+28 millions d’euros), GEA (+78 millions d’euros) et SFS (+5
millions d’euros).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 3 937 millions d'euros, en baisse de
-0,6% par rapport aux neuf premiers mois 2021.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint
1,22 euro par action
sur les neuf premiers mois 2022,
en baisse de -0,9% par rapport aux neuf premiers
mois 2021.
Le RoTE22
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé23 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatiles comptabilisé en capitaux propres (dont réserves
latentes) atteint
12,5%
sur les neuf premiers
mois 2022, -0,6
point de pourcentage par rapport aux neuf premiers mois 2021.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+4,9%
par rapport aux neuf premiers mois 2021, avec une progression
des revenus sur tous les pôles (hausse de +4,9% dans les pôles
métiers, hors AHM), et ce, malgré des effets de marché défavorables
qui impactent nos activités de stocks, et plus particulièrement le
pôle Gestion de l’épargne et de l’assurance. A périmètre constant
(intégration de Créval et de Lyxor aux résultats des neuf premiers
mois 2021), les revenus sont en hausse de +2,8%. Hors AHM et à
effet périmètre constant, ils sont aussi en hausse de +2,8% sur les
neuf premiers mois de l’année 2022.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de +6,4% par rapport aux
neuf premiers mois 2021. A périmètre constant (intégration de
Créval et de Lyxor aux résultats des neuf premiers mois 2021)24,
elles sont en hausse de 3,8% (soit +376 millions d’euros). Cette
hausse, qui permet d’accompagner le développement des métiers,
s’explique premièrement par l’augmentation des investissements et
des charges informatiques de + 118 millions d’euros en particulier
chez CACIB (+41 millions d’euros), CAA (+28 millions d’euros) et
Amundi (+16 millions d’euros) ; deuxièmement par la hausse de
la masse salariale de + 87 millions d’euros, en particulier chez
CACIB (+75 millions d’euros) – à noter qu’Amundi voit la masse
salariale baisser de -19 millions d’euros en raison de la baisse
des rémunérations variables– et ce en raison notamment de
l’anticipation en juillet de la hausse pour 2023 des rémunérations
fixes en France ; et troisièmement par un effet change de + 85
millions d’euros. Hors AHM, les charges métiers augmentent de
+6,1%. Hors AHM et à périmètre constant, elles augmentent de +306
millions d’euros, soit +3,3%.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU des neuf premiers mois
s’établit ainsi à 58,1% en augmentation de +0,8 point de
pourcentage par rapport à celui des neuf premiers mois 2021. Le
coefficient d’exploitation est donc inférieur à la cible du Plan
Moyen Terme de 60% chaque année. Depuis 2017, le coefficient
d’exploitation25 de Crédit Agricole S.A. reste inférieur de plus de
5 points de pourcentage à celui d’un échantillon de 10 banques
européennes26.
Le FRU des neuf premiers mois 2022 s’élève à 647
millions d’euros, en hausse de +24% par rapport à la même période
de 2021. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 6 773 millions d’euros, en
hausse de +1,2%.
Enfin, le
coût du risque atteint -1 108
millions d’euros et affiche une hausse sur la période (+22,6% /
-204 millions d’euros) contre
-904 millions d'euros sur les neuf premiers
mois 2021, en lien notamment avec le provisionnement faisant
suite au déclenchement de la guerre Ukraine/Russie sur le premier
trimestre 2022 et la normalisation progressive du coût du risque
avéré.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances
Au troisième trimestre 2022, l’activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) a été soutenue, dans un
marché en forte décollecte et dans des conditions de marché
défavorables. Les encours gérés s’établissent à 2 403
milliards d’euros à fin septembre 2022 (+3,6% par rapport à fin
septembre 2021). Par rapport à fin juin 2022, les encours baissent
de -31 milliards d’euros, sous l’effet d’une décollecte nette de
-11,9 milliards d’euros, dont -12,9 milliards d’euros liés à la
Gestion d’actifs, +1,5 milliard d’euros liés à la Gestion de
Fortune et -0,1 milliard d’euros liés à l’activité d’Assurance
Vie ; ainsi qu’à un effet marché négatif de -19 milliards
d’euros.
L’activité
Assurances (Crédit Agricole
Assurance) affiche de bonnes performances au troisième
trimestre 2022, malgré le contexte inflationniste et la poursuite
de la remontée des taux.
Pour Crédit Agricole Assurances27, ce trimestre
est marqué par la finalisation de la cession de La Médicale avec
une plus-value de cession de 101 millions d’euros enregistrée dans
le résultat net publié du troisième trimestre 2022.
En Epargne /
Retraite, l’activité est impactée par
l’environnement économique et financier avec un chiffre d’affaires
en baisse de -16% sur un an. La collecte brute s’établit à 5
milliards d’euros, avec un taux d’unités de comptes à 37,8%. On
observe une légère décollecte nette de -0,1 milliard d’euro ce
trimestre, liée à la baisse de la collecte nette des contrats en
euro (-0,9 milliard d’euros), compensée par la collecte positive en
unités de comptes (+0,8 milliard d’euros).
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent 318 milliards d’euros, stables sur 1 an, avec une part
des encours euros en hausse de +1,7% par rapport à fin septembre
2021. La part des unités de comptes dans les encours gérés
s’établit à 24,8%, en baisse de -1,3 point de pourcentage sur un
an, en lien avec la baisse des marchés actions.
A noter que ce trimestre CAA devient le 2ème
assureur retraite en France selon l’Argus de l’Assurance, et gagne
ainsi deux places par rapport au précèdent classement28.
En Assurances dommages, malgré
la hausse de la sinistralité au troisième trimestre 2022,
l’activité demeure toujours dynamique, avec un chiffre d’affaires
en hausse de +6,7%29 par rapport au troisième trimestre
2021. A fin septembre 2022, le portefeuille de contrats dommages
s’élève à près de 15,2 millions30, en progression de +3,5% sur un
an, à périmètre constant suite à la cession de la Médicale à
Generali. L’équipement des particuliers dans les réseaux
bancaires du groupe Crédit Agricole est stable par rapport à fin
septembre 2021 pour les Caisses régionales (42,6%, -0,1 point de
pourcentage) et LCL (27,1%, +0,6 point de pourcentage), et en
progression pour CA Italia (20,6%, +1,8 points de
pourcentage ; 16,1% en intégrant la base clientèle de
Créval). Le ratio combiné reste maîtrisé, à 98,7%, en légère
dégradation de -1,8 point de pourcentage sur un an, en lien avec
les événements climatiques des neuf premiers mois 2022.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires s’établit à 1,1 milliard d’euros ce trimestre en hausse
de +7,4%29 par rapport au troisième trimestre 2021, grâce notamment
à la croissance de l’activité assurance emprunteur en lien avec la
bonne dynamique du crédit immobilier (+ 6%) et la bonne tenue du
crédit à la consommation (+10%). L’activité assurances collectives
est elle aussi dynamique, avec une croissance du chiffre d’affaires
de +17,9%.
La Gestion d’actifs (Amundi)
affiche un troisième trimestre 2022 résilient, en particulier en
actifs moyen long terme (MLT), dans un marché en très forte
décollecte.
Les encours gérés atteignent
1 895 milliards d’euros à fin septembre 2022 (dont
l’intégration des encours Lyxor pour 148 milliards d’euros au 31
décembre 2021), en progression de +4,7% sur un an et en retrait de
-1,5% par rapport à fin juin 2022, avec un effet marché et change
négatif sur le trimestre de -16,3 milliards d’euros compte tenu des
conditions de marché défavorables; et une décollecte de -12,9
milliards d’euros (dont -3,5 milliards d’euros en actifs MLT hors
JVs).
Au troisième trimestre 2022
l’activité est
résiliente en actifs moyen-long terme hors
JV. En Retail,
l’activité est bien orientée dans les réseaux (+1,9 milliard
d’euros en actifs MLT en France et à l’international). La collecte
sur les institutionnels en gestion active est
positive (+2,7 milliard d’euros en actifs MLT), tirés par des
produits actions et obligataires. Le contexte de
« derisking » explique les sorties en gestion passive
auprès des institutionnels et des distributeurs tiers.
L’activité dans les JV
asiatiques est négative ce trimestre (-1,3 milliard
d’euros), notamment en raison de sorties en produits de trésorerie
en Chine. En revanche, la collecte est positive en actifs MLT (+2,1
milliards d’euros), grâce notamment à la dynamique de la JV
indienne.
Amundi Technology poursuit ses
développements, notamment en augmentant son nombre de clients.
En gestion de
fortune31, les encours
s’établissent à 190,1 milliards d’euros à fin septembre 2022 (dont
130,3 milliards d’euros pour Indosuez Wealth Management), stables
par rapport à fin juin 2022 et par rapport à fin septembre 2021. La
collecte nette positive du troisième trimestre 2022 (+1,5 milliard
par rapport à fin juin 2022), compense l’effet marché négatif.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (GEA) réalise un
résultat net part du Groupe
sous-jacent de 555 millions d’euros au troisième
trimestre 2022, en diminution de -3,1% par rapport au troisième
trimestre 2021. Les résultats positifs des métiers d’assurance
(+4,1%) et de gestion de fortune (+24,2%) atténuent une baisse en
gestion d’actifs (-17,7%) fortement impactée par les conditions de
marchés défavorables.
Sur les neuf premiers mois 2022, le résultat net
part du Groupe sous-jacent atteint 1 710 millions, en baisse
de -1,6% par rapport aux neuf premiers mois 2021. Sur la même
période, la contribution du pôle GEA au résultat net part du Groupe
sous-jacent et aux revenus sous-jacents des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) est, respectivement, de 38% et
28%.
Au 30 septembre 2022, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 12,6 milliards d’euros dont
10,9 milliards d’euros sur les Assurances,
1,2 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,4 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 35,7 milliards d’euros
dont 18,1 milliards d’euros sur les Assurances,
12,9 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
4,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit quant à lui à 20,8% pour les neuf premiers mois 2022,
contre 24,4% sur l’année 2021.
Résultats
assurances
Le produit net bancaire
sous-jacent des assurances atteint
602 millions d’euros au troisième trimestre 2022, en
hausse de +1,3% (+6,8% à périmètre constant32) par rapport au
troisième trimestre 2021. Les charges sous-jacentes du troisième
trimestre 2022 sont en hausse de +2,5% (+12,1% à périmètre
constant32) par rapport au troisième trimestre 2021, en lien avec
la hausse de la masse salariale pour accompagner le développement
des activités en croissance, notamment en assurances collectives et
assurances emprunteurs, et les charges IT liées notamment aux
projets réglementaires. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent s’établit à
423 millions d’euros, en légère hausse de +0,8% par rapport au
troisième trimestre 2021. Le coefficient d’exploitation sous-jacent
s’établit à 29,6% au troisième trimestre 2022, stable sur la même
période (+0,4%). Le résultat net des activités arrêtés est de 13
millions d’euros ce trimestre. Il correspond à l’impact de la
finalisation de la cession de La Médicale sur la comptabilisation
des opérations intra-Groupe Crédit Agricole Assurances, compensé
par un effet négatif équivalent sur les revenus assurances. Le
niveau d’impôts est en légère hausse de +1,3% à -65 millions
d’euros. Ainsi, le résultat net
part du groupe sous-jacent
s’établit à 352 millions d’euros, soit une hausse de +4,1% par
rapport au troisième trimestre 2021. Ce résultat n’intègre pas la
plus-value de cession de La Médicale de +101 millions d’euros
enregistrée en résultat net publié du troisième trimestre 2022.
Le produit net bancaire
sous-jacent des
neuf premiers
mois 2022 atteint 1 990 millions
d’euros, en hausse de +2,2% (+5,1% à périmètre constant33) par
rapport aux neuf premiers mois 2021, grâce à la hausse du
prélèvement sur marge financière et la reprise de provisions
techniques ainsi qu’à l’impact positif sur les revenus du
démantèlement total du switch intervenu au quatrième trimestre
2021, qui compensent l’effet marché et la hausse de la
sinistralité. Les charges augmentent de +4,9%
(+12,7% à périmètre constant33) en raison notamment de la hausse
des impôts & taxes en lien avec l’évolution du chiffre
d’affaires impactant défavorablement la C3S34, ainsi que les
charges liées au développement des métiers. Ainsi, le coefficient
d’exploitation s’établit à 31,0%, en hausse de +0,8 point de
pourcentage par rapport aux neuf premiers mois 2021. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent augmente de +1,0%. La charge
d’impôt sur les neuf premiers mois 2022 diminue de -7,6%, en raison
de la baisse du taux d’impôt effectif, malgré un impact fiscal
défavorable lié au paiement d’un dividende exceptionnel de 2
milliards d’euros. Enfin, le résultat net des activités
arrêtées s’établit à +17 millions d’euros
sur les neuf premiers mois, du fait de la finalisation de la
cession de La Médicale au troisième trimestre 2022. Au final, le
résultat net part du groupe atteint 1 089 millions d’euros, en
hausse de +4,9% (+4,3 à périmètre constant33) par rapport aux neuf
premiers mois 2021.
Résultats
gestion d’actifs
Au troisième trimestre 2022, le produit
net bancaire
sous-jacent atteint
738 millions d’euros, en baisse de -4,7% par rapport au
troisième trimestre 2021 (-11,4% à périmètre constant35). Les
commissions nettes de gestion résistent aux conditions de marchés
défavorables, en hausse de +6,7% (-1,3% à périmètre constant35).
Les commissions de surperformance, quant à elles, sont en repli par
rapport au niveau record enregistré en 2021. Les
charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à 424 millions d’euros, en
hausse de +8,6% en lien avec l’intégration de Lyxor depuis le
premier trimestre 2022, mais sont en diminution de -1,6% à
périmètre constant35 Ainsi, le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 57,5%. Le
résultat brut d’exploitation
sous-jacent diminue de -18,2%. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant la contribution des
joint-ventures d’Amundi en Asie, s’établit à 24 millions d’euros,
en baisse de -5,0% et la charge d’impôt sous-jacente s’élève à
-76 millions d’euros en baisse de -24,5%. Au final, le
résultat net part du groupe sous-jacent
diminue de -17,7%, à 174 millions d’euros.
Sur les neuf premiers mois de
l’année 2022, le produit net bancaire
sous-jacent baisse de -3,1% par rapport au neuf
premiers mois 2021 (-9,1% à périmètre constant35).La baisse des
revenus est impactée par le repli, comme attendu, des commissions
de surperformance (108 millions d’euros par rapport au 356 millions
d’euros sur les neuf premiers mois 2021), atténué par une hausse
sensible des commissions nettes de gestion (+2,6% à périmètre
constant35) malgré les effets défavorables des marchés actions et
taux. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU augmentent
de +10,0% en lien avec l’intégration de Lyxor. Les charges sont
stables à périmètre constant35 grâce notamment aux premières
réalisations des synergies Lyxor. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU est de 56,1%, en
hausse de +6,7 points de pourcentage par rapport au neuf premiers
mois 2021, qui enregistrait un très haut niveau de commissions de
surperformance. Ainsi, le résultat brut d’exploitation diminue de
-16%. Le résultat des sociétés mises en équivalence augmente de
+2,0%. Au final le résultat net part du groupe des
neuf premiers mois s’établit à 543 millions d’euros en baisse de
-13,7%.
Résultats gestion de
fortune36
Le produit net bancaire
sous-jacent de la gestion de fortune d’établit à
226 millions d’euros au troisième trimestre 2022, en hausse de
+11,6% par rapport au troisième trimestre 2021 (+6,8% hors effet
change), bénéficiant notamment d’un mix produits favorable, d’une
collecte nette soutenue et de la hausse des taux d’intérêts euros
et dollar ainsi que par un effet change positif. Les
charges sous-jacentes hors FRU
atteignent 191 millions d’euros, en augmentation de +9,9% (+4,5%
hors effet change) principalement du fait de la hausse des coûts
IT. Ainsi, l’effet ciseaux est positif ce trimestre à +1,7 point de
pourcentage (+2,3 points de pourcentage hors effet change) et le
coefficient d’exploitation
sous-jacent diminue de -1,3 point de pourcentage
pour s’établir à 84,3% au troisième trimestre 2022. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent, hors FRU, progresse de +21,7% à 36
millions d’euros. Le résultat net part du groupe
sous-jacent atteint 29 millions d’euros, en hausse
de +24,2% par rapport au troisième trimestre 2021.
Sur les neuf premiers mois 2022, le
produit net bancaire sous-jacent
du métier gestion de fortune s’établit à 672 millions d’euros, en
augmentation de +9,7% par rapport au neuf premiers mois 2021 (+6,0%
hors effet change). Les charges hors
FRU sont en hausse de +9,9% (+5,8% hors effet change) à
568 millions d’euros. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente de
+9,0% pour s’établir à 101 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du groupe est en hausse de +9,6%
sur les neuf premiers mois 2022 à 78 millions d’euros.
Activité du
pôle Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement (BFI) a
atteint de très bons niveaux pour un troisième trimestre en 2022.
Les revenus sous-jacents sont en
hausse à 1 296 millions d’euros, soit +4,5% par rapport
au troisième trimestre 2021 (-1,2% hors effet change). Cette
croissance est portée par la bonne performance de la banque
de financement à 776 millions d’euros, soit +12,6% par
rapport au troisième trimestre 2021 (+4,4% à change constant). La
banque commerciale notamment est tirée par une activité record
d’International Trade & Transaction Banking dans un contexte de
taux redevenus positifs et de forte demande de clients et par les
bons résultats du métier Telecom. Elle est en croissance de +12,1%
par rapport au troisième trimestre 2021. Les activités de
financement structurés à 264 millions d’euros connaissent également
un bon trimestre en hausse de +13,5% par rapport au troisième
trimestre 2021. La banque de marché et
d’investissement à 520 millions d’euros connait un
retrait limité de, -5,7% par rapport au troisième trimestre 2021
(-8,1% hors effet change). Elle conserve une activité commerciale
dynamique avec une croissance de +7,9% des produits de couverture
taux et change mais est pénalisée par des impacts de valorisation
négatifs (xVA et réserves modèles) liés à la volatilité des
marchés. Dans la banque d’investissement, les clients restent
prudents et attendent une conjoncture plus porteuse.
Dans cet environnement atypique, la BFI dans son
ensemble a ainsi renforcé sa position sur les neuf premiers mois
avec des revenus en hausse de +10,2% par rapport aux neuf premiers
mois de 2021 (+5,8% à change constant). Les revenus sous-jacents de
la banque de financement sont en hausse et
atteignent un niveau élevé à 2 278 millions d’euros en 2022, soit
+12,4% par rapport aux neuf premiers mois de 2021 et +6,1% hors
effet change. La banque de financement garde ainsi son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#1 en France37
et #2 en EMEA37) et se positionne #3 sur les crédits financement
projets monde37 . Les revenus de la banque de marché et
d’investissement sont en hausse à 2 022 millions d’euros
sur les neuf premiers mois 2022, soit +7,8% par rapport aux neuf
premiers mois 2021 et +5,4% hors effet change. CACIB réaffirme ses
positions de leader sur les
émissions obligataires devenant #3 All bonds in EUR Worldwide37 et
confirmant sa position de #2 Green, Social & Sustainable bonds
en EUR38. La VaR réglementaire moyenne est en
hausse à 18,7 millions sur le troisième trimestre 2022 contre 6,1
millions d’euros au troisième trimestre 2021 (et 14,5 millions
d’euros au troisième trimestre 2020), en lien avec les chocs de
marché et de taux sur la période. Elle demeure néanmoins à un
niveau faible, reflétant la gestion prudente des
risques.
Le 17 octobre 2022, CACEIS a annoncé la
signature d’un protocole d’accord en vue de l’acquisition
potentielle par CACEIS des activités de services aux investisseurs
de RBC en Europe. Avec cette acquisition, CACEIS renforcerait son
positionnement parmi les leaders mondiaux de l’asset servicing en
Europe et dans le monde devenant #1 en Europe en terme d’actifs
administrés avec près de 3 500 milliards d’euros39 et #2 en terme
d’encours conservés à 4 800 milliards d’euros39.Cette opération
permettrait également de diversifier le profil de la clientèle en
ramenant la part des clients français à 50% à la faveur
principalement des clientèles anglo-saxonnes et
luxembourgeoises.
La signature des accords entre CACEIS et Royal
Bank of Canada est soumise à la consultation préalable des
instances représentatives du personnel et la réalisation de la
transaction sera soumise aux conditions suspensives usuelles y
compris les approbations réglementaires applicables. Cette
opération serait conforme aux objectifs de développement du Groupe
et respecterait nos critères de rentabilité avec un retour sur
investissement attendu supérieur à 10% sur 3 ans grâce à la
réalisation de synergies. Elle aurait un impact négatif inférieur à
10 points de base sur le CET1 de Crédit Agricole S.A. et du Groupe
Crédit Agricole40.
Sur le troisième trimestre, les Services
financiers aux institutionnels (CACEIS) continuent à subir
des effets marchés importants sur leurs encours, ramenant ceux-ci à
des niveaux proches de mi 2020. Les encours
conservés affichent ainsi une baisse de -9,0% à fin
septembre 2022 par rapport à fin septembre 2021, pour atteindre 3
975 milliards d’euros. Les encours
administrés pour leur part sont en baisse de -8,5% sur un
an, atteignant 2 107 milliards d’euros à fin
septembre 2022. Le dynamisme de l’activité clientèle ne suffit pas
à compenser l’impact de l’évolution des taux longs et des marchés
action sur les actifs.
Résultats pôle Grandes Clientèles
Au troisième trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent du pôle
Grandes clientèles atteint
1 608 millions d’euros, en hausse de +5,2% par
rapport au troisième trimestre 2021, soutenu par une bonne
performance des métiers de la banque de financement et des services
financiers aux investisseurs. Les charges d’exploitation
hors FRU sont en hausse par rapport au troisième trimestre
2021 (+9,1%) avec le développement de l’activité. Ainsi le
résultat brut d’exploitation du pôle est stable (-0,4%)
sur le trimestre. Le pôle enregistre une dotation nette globale du
coût du risque de -34 millions d’euros au troisième trimestre 2022,
incluant des reprises de provisions juridiques, à comparer à une
dotation de -12 millions d’euros au troisième trimestre 2021. Le
résultat avant impôt s’élève à 603 millions d’euros, en léger repli
de -2,9%. La charge d’impôt est en progression de +13,6% à 156
millions d’euros. Enfin, le résultat net part du
Groupe atteint 412 millions d’euros au troisième trimestre
2022, en baisse de -9,5% après l’impact de la hausse de la part des
minoritaires de CACEIS.
Sur les neuf premiers mois 2022, le
produit net bancaire sous-jacent du pôle Grandes
Clientèles s’établit à 5 237 millions d’euros, soit +9,8% par
rapport aux neuf premiers mois 2021. Les charges
d’exploitation hors FRU augmentent de +7,3% à 2 905
millions d’euros reflétant l’accompagnement du développement et les
investissements IT (notamment enrichissement de la plateforme F/O
et amélioration de l’offre e-business dans les activités de
marché). Les charges FRU sont en nette hausse de
+34,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2021. Ainsi le
résultat brut d’exploitation de la période s’élève à 1 890
millions d’euros, en hausse de +8,9% par rapport aux neuf premiers
mois de 2021. Le coût du risque sur les neuf
premiers mois 2022 est en dotation nette de -236 millions d’euros
par rapport à une dotation de -38 millions d’euros sur les neuf
premiers mois 2021, essentiellement en raison de l’impact de la
guerre Russie/Ukraine et de ses conséquences en termes de
provisionnement sur encours sains au premier trimestre 2022. Ainsi,
la contribution du métier au résultat net part du
Groupe sous-jacent s’établit à 1 165 millions d’euros, en
baisse de -4,9% par rapport aux neuf premiers mois 2021.
Le pôle contribue à hauteur de 26% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur les neuf
premiers mois 2022 et de 30% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 septembre 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 14,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 153,7 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 11,8% pour les neuf premiers mois 2022, contre 13,1% pour les
2021.
Résultats Banque de
financement et d’investissement
Au troisième trimestre
2022 le
produit net bancaire
sous-jacent de la Banque de financement et
d’investissement affiche une hausse de +4,5% par rapport au
troisième trimestre 2021, à 1 296 millions d’euros,
reflétant la bonne performance commerciale de la banque de
financement et de la banque de marché, bien que celle-ci soit
pénalisée par les impacts négatifs de valorisations de marché (xVA
et réserves modèles) liés à la volatilité actuelle. Les
charges d’exploitation sous-jacentes hors
FRU enregistrent une hausse de +12,2% ce trimestre par
rapport au troisième trimestre 2021 pour s’établir à -764 millions
d’euros, en lien avec la montée en charge du portefeuille de
projets IT (enrichissement de la plateforme F/O et amélioration de
l’offre e-business) et le développement de l’activité (effectifs et
rémunérations). Le
résultat brut d’exploitation est en
baisse de -5,0% par rapport au troisième trimestre 2021 et
s’établit à 532 millions d’euros. Le coût du
risque enregistre une dotation nette de -32 millions
d’euros, à comparer avec une dotation de -14 millions d’euros au
troisième trimestre 2021, qui s’explique par des dotations sur
risque crédit à hauteur de -98 millions d’euros et une reprise de
provision pour risques juridiques à hauteur de +65 millions d’euros
en banque de marché et d’investissement. Enfin, le résultat
avant impôt du troisième trimestre 2022
s’élève à +501 millions d’euros, en baisse de -7,8% par rapport au
troisième trimestre 2021. La charge d’impôt atteint -134 millions
d’euros. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 358 millions d’euros sur le troisième
trimestre 2022, en retrait de -13,9% par rapport au troisième
trimestre 2021.
Sur les neuf premiers mois 2022, le
produit net bancaire sous-jacent progresse de
+10,2% par rapport aux neuf premiers mois 2021 pour s’établir à 4
300 millions d’euros, il est en croissance de +5,8% à
change constant. La banque de financement continue sa progression
et a des revenus en hausse de +12,4% sur les neuf premiers mois
alors que la banque de marché et d’investissement connait une bonne
dynamique commerciale, pénalisée cependant par des valorisations de
marché. Elle est donc en moindre hausse, à +7,8% sur les neuf mois
de 2022. Les charges hors FRU sous-jacentes
augmentent de +9,4%, en lien avec la stratégie de croissance
organique et de développement des activités de la BFI, alors que
les contributions au FRU enregistrent une hausse sur les neuf
premiers mois plus significative de +30,2% pour s’élever à 384
millions d’euros. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent, à 1
671 millions d’euros est en nette hausse (+7,6% par
rapport aux neuf premiers mois 2021). Le coût du risque enregistre
une dotation de -236 millions d’euros sur les neuf premiers
mois 2022, en lien avec le provisionnement prudent des
expositions russes au premier trimestre (provision de -346 millions
d’euros sur encours sains sur la Russie au premier trimestre 2022),
contre -45 millions sur les neuf premiers mois 2021. La charge
d’impôt s’élève à -366 millions d’euros, en hausse de +15,6% et la
contribution du métier au RNPG ressort en baisse
de -7,4% à 1 045 millions d’euros.
Les emplois pondérés à fin septembre
2022 sont en hausse (+11,4 milliards d’euros par rapport à
fin juin 2022, dont +5,5 milliards d’euros d’effet change
- marché et crédit - et +2,2 milliards d’euros d’effets modèle
principalement TRIM), pour s’établir à
144,0 milliards d’euros.
Résultats Services
financiers aux institutionnels
Au troisième trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent des
services financiers aux institutionnels enregistre une nette hausse
de +8,3% par rapport au troisième trimestre 2021 et s’établit à 312
millions d’euros. Cette progression est essentiellement liée à la
bonne performance de la marge d’intérêt sur la période (+40,3%), en
lien avec une activité de trésorerie qui bénéficie de la remontée
des taux d’intérêt et compense la baisse des revenus de commissions
consécutive à l’impact marché sur les encours. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont stables à
214 millions d’euros (-0,6%) bénéficiant des plans
d’efficacité opérationnelle. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent affiche ainsi une nette
progression de +34,7% et s’établit à 98 millions d’euros au
troisième trimestre 2022. Le résultat net
sous-jacent atteint 79 millions d’euros, en hausse de
+36,1%. Après partage avec les minoritaires pour
25 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +37,2% sur un an, à
54 millions d’euros au troisième trimestre 2022
Le produit net bancaire
sous-jacent des neuf premiers mois 2022 est en hausse de +7,9% par
rapport aux neuf premiers mois 2021, porté par la hausse de la
marge nette d’intérêts (+23,4%) et les activités de flux qui
compensent la baisse des revenus de commission liée à la baisse des
encours. Les charges hors FRU sous-jacentes sont
maîtrisées avec une légère hausse de +1,0% bénéficiant de l’effet
du plan d’efficacité opérationnelle. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse de +20,3% par
rapport aux neuf premiers mois 2021 et le résultat
net sous-jacent de +13,4%. Au final, la contribution du
métier au résultat net part du Groupe sur les neuf
premiers mois 2022 s’établit à 120 millions d’euros, en progression
de +23,3%.
Activité Services financiers
spécialisés
La production commerciale de
Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) est en hausse de +12,6% au
troisième trimestre 2022 par rapport au troisième trimestre 2021,
portée par une activité très dynamique chez Agos (+16,8%) et sur
les JV Automobiles (+22,9%), et ce, malgré la persistance des
pénuries de composants électroniques sur le marché automobile. Fin
septembre 2022, les encours totaux de CACF s’établissent ainsi à
98,9 milliards d’euros soit +8,7% par rapport à fin septembre
2021.
La production
commerciale en crédit-bail de
Crédit Agricole Leasing and Factoring (CAL&F) reste soutenue,
en augmentation de +15,5% par rapport au troisième trimestre 2021.
La production commerciale en affacturage baisse de -18,5% liée aux
conditions macroéconomiques; Le chiffre d’affaires factoré atteint
cependant 28,4 milliards d’euros, en augmentation de + 20,8%,
sous l’effet de l’inflation, mais aussi porté par la montée en
puissance de la plate-forme pan européenne. Les encours de leasing
atteignent 17 milliards d’euros fin septembre 2022 (dont 13,6
milliards d’euros en France et 3,3 à l’international) soit +5,8%
comparé à fin septembre 2021.
Résultat services financiers spécialisés
Quelques évolutions de
périmètres impactent les résultats financiers des Services
financiers spécialisés. Pour le Crédit à la consommation, CACF NL
(classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2020 et réintégré
dans la consolidation ligne à ligne au troisième trimestre 2021)
est retiré des comparaisons qui suivent entre le troisième
trimestre 2022 et le troisième trimestre 2021 ; CACF Spain
(anciennement détenu à 50% et mis en équivalence, est repris à 100%
depuis le troisième trimestre 2021) n’est en revanche pas retraité
des comparaisons trimestrielles mais uniquement des comparaisons
entre les neuf premiers 2022 et les neuf premiers mois 2021. Enfin,
et concernant le Leasing et l’Affacturage, Olinn (société acquise
au quatrième trimestre 2021) est retiré des comparaisons
trimestrielles et cumulées.
A périmètre
constant41, hors CACF NL et
Olinn, le produit net bancaire sous-jacent des services
financiers spécialisés s’élève à 683 millions d’euros au troisième
trimestre 2022, en hausse de +2,2% par rapport au troisième
trimestre 2021, porté par le dynamisme des revenus de CACF. Les
charges hors FRU en sous-jacent s’élèvent à -341 millions d’euros,
en hausse de +1,9%. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en hausse (+2,4%), le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas à 49,9%
(-0,1 point de pourcentage). Le coût du
risque sous-jacent est en hausse de +32% par rapport à un
troisième trimestre 2021 historiquement bas. Le résultat net part
du groupe sous-jacent atteint 206,8 millions d’euros, en hausse de
+4,1%.
Les données ci-après du métier services
financiers spécialisés pour les neuf
premiers mois 2022 sont présentées à périmètre
constant42, hors CACF Spain et
Olinn. Le produit net bancaire sous-jacent des
Services financiers spécialisés augmente de +1,6%
par rapport aux neuf premiers mois 2021, porté une bonne
performance chez CACF et CAL&F. Les charges
hors FRU sous-jacent augmentent de +1,8%. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas, à 51,3%,
en hausse de +0,1 point de pourcentage. La contribution au
FRU s’élève à -34 millions d’euros pour les neuf premiers
mois 2022, en hausse de +47,9%. Le coût du risque
sous-jacent est en légère hausse de +0,5%. La contribution des
sociétés mises en équivalence en sous-jacent est en hausse de
+0,2%. Le résultat net
part du Groupe sous-jacent s’établit ainsi à 585 millions
d’euros, en hausse de +2,3%.
Le pôle contribue à hauteur de 13% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur les neuf
premiers mois 2022 et de 12% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 septembre 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,5
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 58,4 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 14,9% pour les neuf premiers mois 2022, contre 15,2% pour
2021.
Résultats Crédit à la
consommation
Les données ci-après de CACF pour
le troisième trimestre
2022 sont
présentées à périmètre constant43, à
savoir hors CACF NL. Le produit net bancaire sous-jacent de CACF
atteint 533,5 millions d’euros, en hausse de +3,1% par rapport au
troisième trimestre 2021, grâce au dynamisme de l’activité et à la
hausse progressive des taux clients, et malgré la poursuite de la
hausse du coût de refinancement. Les charges en sous-jacent hors
FRU augmentent de +0,9%. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent est en hausse de +5,2% et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU reste bas à 48,2%, en baisse de -1,0 point de
pourcentage. La contribution des sociétés mises en équivalence en
sous-jacent atteint 82 millions d’euros (+3,9%). Le coût
du risque sous-jacent s’établit à 140,4 millions
d’euros, en augmentation de +43,4%, compte tenu
d’une référence du troisième trimestre 2021 exceptionnellement
basse (92 millions d’euros, le niveau le plus bas constaté depuis
le premier trimestre 2019). Les impôts sous-jacent s’élèvent à
-32,4 millions d’euros au troisième trimestre 2022, en baisse de
-33%. Le résultat net part du Groupe sous-jacent atteint
157,6 millions d’euros au troisième trimestre 2022, en hausse
de +0,5%.
Concernant le niveau de risque,
et son évolution, les données ci-après sont présentées à
périmètre courant. Le cout du risque sous-jacent atteint
-141 millions d’euros sur le trimestre, principalement en raison de
provisions pour risques avérés à -129 millions d’euros (Stage 3),
ainsi que des provisions de -7 millions d’euros sur encours sains
(Stage 1 et 2) ; le coût du risque
sur encours, en cours de
normalisation, atteint 128 points de base sur quatre
trimestres glissants44, identique au niveau moyen de 2019. Après
intégration du coût du risque des JV automobiles, il s’établit à
102 points de base; le taux de créances douteuses et
litigieuses atteint 5,0%, stable par rapport à fin juin
2022 et le taux de couverture atteint 88,4% en baisse de -0,3 point
de pourcentage par rapport à fin juin 2022.
Les données ci-après de CACF pour
les neuf premiers
mois 2022 sont
présentées à périmètre
constant45, à savoir hors CACF Spain. Le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de
+1,1% par rapport aux neuf premiers mois 2021, le dynamisme de
l’activité, notamment sur les encours moins risqués, et la hausse
progressive des taux clients, compensant en effet la hausse du coût
de refinancement. Les charges sous-jacent hors FRU sont en hausse
de +0,3%, la contribution au FRU s’élève à -16 millions d’euros
(+65,3%), le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU reste bas à 50,3%, en baisse
de -0,4 point. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
augmentation (+1,1%). Le coût du risque sous-jacent augmente de
+5,5%, pour atteindre -340 millions d’euros. La contribution des
sociétés mises en équivalences est en hausse de
+0,2% en sous-jacent. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe en sous-jacent s’élève
à 468,7 millions d’euros sur les neuf premiers mois, en hausse de
+0,3% en sous-jacent.
Résultats Leasing &
Affacturage
Les données ci-après de CAL&F pour
le troisième trimestre sont
présentées à périmètre constant46, à
savoir hors Olinn. Le produit net bancaire
sous-jacent atteint
149 millions d’euros, en baisse de -1,2% par rapport au
troisième trimestre 2021. Les charges en sous-jacent hors FRU sont
en hausse de +5,2% sous l’effet de la croissance de l’activité et
des investissements informatiques. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU est à
56,0%, en hausse de +3,4 points de pourcentage. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent ressort ainsi en baisse de
-8,2%. Le coût du risque sous-jacent baisse
nettement (-39,0%) par rapport à un troisième trimestre 2021 marqué
par un provisionnement élevé. Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit à 42,2 millions d’euros, en hausse
de +0,7%.
Les données ci-après de CAL&F
pour les neuf premiers
mois 2022 sont présentées à
périmètre constant47, à savoir hors
Olinn. Le produit net bancaire
sous-jacent est en hausse de +3,4% par rapport à fin septembre
2021, grâce notamment à une forte activité en affacturage.
Les charges en sous-jacent hors
FRU sont en hausse de +6,7% et accompagnent la croissance
de l’activité. La contribution au FRU s’élève à -18 millions
d’euros (+35,0%). Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent baisse de – 2,9%.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 54,7%, en hausse
de +1,7 point. Le coût du risque sous-jacent est
en nette baisse 2021 (-35,0%). Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 116 millions d’euros, en hausse de
+11,1%.
Activité de la Banque
de proximité Crédit Agricole
S.A.
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été soutenue ce
trimestre, portée notamment chez LCL par la production de crédits
aux entreprises et aux professionnels, et par une activité
commerciale résiliente chez Crédit Agricole Italia.
La production de crédits chez
LCL progresse au troisième trimestre 2022 par
rapport au troisième trimestre 2021 (+10%48) notamment sur les
entreprises (+34%48 et les professionnels (+37%48). La production
habitat, en légère baisse (-2%) reste à un niveau élevé alors que
le taux moyen à la production est supérieur au taux moyen du stock
au troisième trimestre. Dans ce contexte, les encours de crédits
sont en hausse de +9,2% depuis fin septembre 2021, à
161,3 milliards d’euros, dont +9,2% sur les crédits
immobiliers, +8,9% sur les crédits aux professionnels, +10,6% sur
les crédits aux entreprises et +5,3% sur les crédits à la
consommation. Les encours de collecte sont stables à +0,4% par
rapport à fin septembre 2021, portés par la collecte bilan (+2,4%)
en lien avec la progression des livrets et des comptes à terme, et
malgré l’épargne hors bilan en baisse (-3,1%) en raison d’un effet
marché défavorable. Enfin, la conquête brute s’élève à 263 400
nouveaux clients sur les 9 premiers mois (85 400 au troisième
trimestre), et la hausse du fonds de commerce est de 43 400
clients sur les 9 premiers mois de l’année, et 16 500 au troisième
trimestre 2022. Le taux d’équipement en assurances automobile, MRH,
santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse de
+0,6 point de pourcentage par rapport au troisième trimestre 2021
pour s’établir à 27,1% à fin septembre 2022. Enfin, LCL a annoncé
en octobre le lancement d’une offre 100% digitale, LCL Essentiel
Pro, assortie de services extra-bancaires pour micro-entrepreneurs
et entreprises individuelles.
L’activité de CA Italia est
résiliente et bénéficie de la diversification des activités du
Groupe en Italie. La conquête brute sur neuf mois atteint ainsi
115 000 nouveaux clients. Les encours de crédit de CA Italia à
fin septembre 2022 s’établissent à 59,7 milliards d’euros49.
Ils sont stables par rapport à fin septembre 2021 hors cession de
créances non performantes de 1,5 milliard d’euros au quatrième
trimestre 2021, et stables par rapport au deuxième trimestre 2022.
La production de crédits aux entreprises50 et crédits à la
consommation51 est dynamique, atteignant respectivement +7% par
rapport au troisième trimestre 2021 et +28% par rapport aux neuf
premier mois 2021, ainsi que +23% par rapport au troisième
trimestre 2021 et +31% par rapport aux neuf premiers mois 2021. La
production de crédits habitat est résiliente dans un marché
baissier en Italie, permettant à CA Italia de gagner des parts de
marché sur un an (6,2%52 au troisième trimestre 2022 contre 5,7% au
troisième trimestre 2021). Les encours de collecte à fin septembre
2022 s’élèvent pour leur part à 109,7 milliards d’euros, en baisse
de -3,3% en raison d’un impact marché défavorable sur l’épargne
gérée et d’une baisse de l’épargne bilan en dépit de la collecte
positive sur les particuliers, professionnels et banque privée.
Pour les Banques de Proximité à l’International
hors Italie, les encours de crédits sont en baisse de -4,8% à fin
septembre 2022 par rapport à fin septembre 2021 et les encours de
collecte sont en baisse de -2,0% sur la même période. Hors entités
cédées ou en cours de cession53, c’est-à-dire en Pologne, Egypte et
Ukraine, la croissance des encours de crédits atteint +3,7% et
celle des encours de collecte atteint +7,8% sur la même
période.
Au troisième trimestre 2022, l’activité
commerciale est en forte progression en Pologne et en Egypte par
rapport au troisième trimestre 2021, avec une croissance des
crédits de +13,3% à change constant, notamment en Pologne (+12,2%)
et en Egypte (+16,3%), et une collecte bilan en croissance de
+17,2% à change constant, dont +16,5% en Pologne et +18,7% en
Egypte.
L’excédent net de collecte sur les crédits de la
Pologne et de l’Egypte s’élève à 2,0 milliards d’euros au 30
septembre 2022, et atteint 2,6 milliards d’euros en incluant
l’Ukraine.
Enfin, le Groupe continue de déployer son modèle
de banque universelle de proximité en Pologne. La conquête brute
atteint 28 000 nouveaux clients au troisième trimestre dans le
pays.
Résultats Banque de
proximité en France
Au troisième trimestre 2022, le produit net
bancaire sous-jacent de LCL est stable à +0,6% par rapport au
troisième trimestre 2021, et atteint
940 millions d’euros. La hausse des commissions (+5,8%)
permet de compenser la baisse de la marge nette d’intérêt (-4,0%)
liée à la hausse des coûts de refinancement (dont la fin de la
période de surbonification du TLTRO au 30 juin et des ressources
clientèles (épargne réglementée notamment).
En vision sous-jacente, l’évolution des charges
hors FRU est maitrisée (+1,0% T3/T3) à 572 millions d’euros ce
trimestre, et le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
est stable à 60,8%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est
stable sur un an, le coût du risque est en hausse de +31,4% à -54
millions d’euros par rapport à un niveau bas de -41 millions
enregistré au T3 2021. Le taux de couverture reste élevé à 80,0% à
fin septembre, contre 82% à fin juin 2022. Le taux de créances
douteuses atteint 1,4% à fin juin 2022, en baisse de 0,1 point
pourcentage par rapport à fin juin 2022. Au final, le résultat net
part du Groupe est en baisse de -1,1% par rapport au troisième
trimestre 2021.
Sur les neuf premiers mois de l’année 2022, les
revenus de LCL augmentent de +4,9% par rapport au neuf premiers
mois 2021 et atteignent 2 902 millions d’euros, portés d’une
part par la marge nette d’intérêt (+3,7%), soutenue notamment par
l’activité entreprises et professionnels, et d’autre part, par les
commissions (+6,3%), notamment celles sur l’assurance non-vie et
les moyens de paiement. Les charges sous-jacentes hors FRU sont en
hausse maîtrisée de +2,6% et de +1,9% hors contributions au FRU et
au FGD. Cela entraîne une amélioration du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de -1,3 points de pourcentage
par rapport au neuf premiers mois 2021, à 60,0%. Le résultat brut
d’exploitation augmente donc de +8,0%. Le coût du risque diminue de
-5,3%, résultant principalement de la baisse de -25,8% au premier
trimestre 2022. Au final, la contribution du métier au résultat net
part du groupe est en forte hausse de 17,7%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 18,8% pour
les neuf premiers mois 2022, contre 15,2% en 2021.
Résultats Banque de
proximité à l’international
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international, Creval acquis par CA Italia est consolidé depuis
le 30 avril 2021 ; Crédit du Maroc est passé en IFRS 5 au
premier trimestre 2022, et Crédit Agricole Serbie a été cédé au 1er
avril 2022. Les résultats de ces deux entités dernière sont
comptabilisés en 2022 en IFRS 5, impactant toutes les lignes de
résultats de la Banque de proximité à l’international hors Italie,
en vision trimestrielle et en vision cumulée. Par ailleurs, la
provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne de -21
millions d’euros, comptabilisée en PNB, a été retraitée en
spécifique au troisième trimestre 2022.
Les revenus sous-jacent du pôle Banque de
proximité à l’international augmentent de +3,6% à 825 millions
d’euros au troisième trimestre 2022. Hors Crédit du Maroc, Crédit
Agricole Serbie et Crédit Agricole Ukraine, les revenus
sous-jacents du pôle banque de proximité à l’international
augmentent de +5,6% au troisième trimestre 2022 par rapport au
troisième trimestre 2021. Les charges sous-jacentes hors FRU sont
stables à -486 millions d’euros au troisième trimestre 2022. Hors
Crédit du Maroc, Crédit Agricole Serbie et Crédit Agricole Ukraine,
les charges augmentent de +3,8%. En conséquence, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent s’établit à +340 millions d’euros soit
une hausse de +9,3 %. Hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du
Maroc, le RBE sous-jacent est en hausse de +8,4%. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -120 millions d’euros, en hausse de +10,2%,
hausse portée par la banque de proximité à l’international hors
Italie. Au final, le résultat net part du Groupe sous-jacent du
pôle Banque de proximité à l’international s’élève à 127 millions
d’euros, soit 8,3% du résultat net part du groupe des métiers de
Crédit Agricole S.A hors AHM. Hors Crédit Agricole Serbie et Crédit
du Maroc, le résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle Banque
de proximité à l’international est en hausse de 7,3% par rapport au
troisième trimestre 2021.
Sur les neuf premiers mois, les revenus
sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international
augmentent de +5,8% à 2 424 millions d’euros. Pro-forma de Creval,
consolidé depuis 30 avril 2021, hors Crédit du Maroc, passé en IFRS
5 au premier trimestre 2022, et hors Crédit Agricole Serbie, cédée
au 1er avril 2022, les revenus du pôle banque de proximité à
l’international augmentent de +2,7% sur les neuf premiers mois 2022
par rapport aux neuf premiers mois 2021. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU augmentent de +4,4% pour atteindre 1
443 millions d’euros. Pro-forma de Creval, hors Crédit
Agricole Serbie et Crédit du Maroc, elles augmentent de +1,2%. En
conséquence, le résultat brut d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à +981 millions d’euros soit une hausse de +7,9%.
Pro-forma de Creval, hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du
Maroc, le RBE sous-jacent hors FRU est en hausse de +5,5%. Le coût
du risque s’établit à -316 millions d’euros, en hausse de +3,8%. Au
final, le résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle Banque de
proximité à l’international s’élève à 361 millions d’euros, soit
8,1% du résultat net part du groupe des métiers de Crédit Agricole
S.A hors AHM. Pro-forma de Creval, hors Crédit Agricole Serbie et
Crédit du Maroc, le résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle
Banque de proximité à l’international est en hausse de 33,7% par
rapport aux neuf premiers mois 2021.
Résultats
Italie
Au troisième trimestre 2022, les revenus
sous-jacent de CA Italia sont stables (+0,9%) par rapport au
troisième trimestre 2021 et s’établissent à 619 millions d’euros,
du fait de la poursuite de la pression sur la marge nette d’intérêt
dans un environnement concurrentiel. Néanmoins la tendance
haussière des taux à la production en crédit habitat et entreprises
permet d’afficher un taux à la production ce trimestre supérieur au
taux moyen du stock d’encours ainsi qu’une stabilité de la marge
nette d’intérêts entre le deuxième et le troisième trimestre 2022.
Les commissions bancaires sont en hausse, grâce à l’activité en
assurances dommages et en crédit à la consommation. Les charges
d’exploitation sont stables (+0,6%) à 376 millions d’euros, grâce
notamment aux synergies de coûts suite à l’intégration de Creval,
permettant de dégager ainsi un effet ciseaux positif de +0,3 point
de pourcentage ce trimestre par rapport au troisième trimestre
2021. Au final, le résultat brut d’exploitation augmente de +1,6%
par rapport au troisième trimestre 2021. Le profil de risque de CA
Italia ayant été amélioré par la cession de créances douteuses pour
1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021, le coût du risque
sur encours54 est à 49 points de base, et le taux de créances
douteuses au 30 septembre 2022 s’établit à 3,7% et le taux de
couverture à 58,7%55. Le résultat net part du groupe de CA Italia
s’établit ainsi à 101 millions d’euros en hausse de +12,0% par
rapport au troisième trimestre 2021.
Sur les neuf premiers mois, les revenus
sous-jacent de Crédit Agricole Italia augmente de +10,5% pour
s’établir à 1 859 millions d’euros. Pro forma de l’acquisition de
Creval, consolidé depuis le 30 avril 2021, les revenus sont en
baisse de -0,9% en lien avec la pression concurrentielle sur la
marge nette d’intérêts, compensée par la hausse des commissions
notamment sur l’assurance dommage et le crédit à la consommation.
Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse par rapport aux
neuf mois 2021 (+11,3%) à -1 116 millions d’euros. Pro forma
Creval, les charges baissent de -1,6%, et l’effet ciseaux est
favorable, de 0,7 point de pourcentage. Le coût du risque baisse de
-21,0% (-31% pro forma Creval). Au final, le résultat net part du
groupe de CA Italia s’établit ainsi à 298 millions d’euros, en
hausse de +33,7% par rapport aux neuf premiers mois 2021 et de +27%
pro forma Creval.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 13,4% pour les
neuf premiers mois 2022.
Résultats du Groupe
Crédit Agricole en Italie
Le résultat sous-jacent du Groupe en
Italie reflète une excellente performance des différents
métiers du Groupe et s’établit à 685 millions d’euros sur
les neuf premiers mois 2022, soit une amélioration de +14% par
rapport aux neuf premiers mois 2021. Le résultat du Groupe en
Italie représente ainsi 16% du résultats du résultat sous-jacent de
Crédit Agricole S.A56, et le résultat de Crédit Agricole Italia
représente 44% du résultat du Groupe en Italie.
Résultats Banque de
proximité à l’international - hors Italie
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international hors Italie, Crédit du Maroc est passé en IFRS 5 au
premier trimestre 2022, et Crédit Agricole Serbie a été cédé au 1er
avril 2022. Les résultats de ces deux entités sont comptabilisés en
2022 en IFRS 5, impactant toutes les lignes de résultats de la
Banque de proximité à l’international hors Italie, en vision
trimestrielle et en vision cumulée.
Dans un contexte de poursuite du conflit en
Ukraine, l’activité commerciale reste fortement pénalisée et le
fonctionnement de Crédit Agricole Ukraine diminué. Le résultat est
à zéro ce trimestre compte tenu du renforcement des provisions à
hauteur du résultat brut d’exploitation.
Les données ci-après du troisième
trimestre pour la banque
de proximité hors Italie sont donc
présentées à périmètre
constant57, c’est-à-dire hors Crédit
Agricole Serbie et Crédit du Maroc, et en excluant Crédit
Agricole Ukraine. Ce périmètre correspond donc à la
vision cumulée de l’Egypte et de la Pologne. Les
revenus s’établissent à 136 millions d’euros au troisième trimestre
2022 et augmentent de +12,0% par rapport au troisième trimestre
2021, après impact d’une provision exceptionnelle comptabilisée en
revenus de 21 millions d’euros au titre du moratoire sur les
crédits en Pologne58. Retraités de cette provision, les revenus
augmentent de 29,3% dans un contexte de hausse des taux. Les
charges d’exploitation hors FRU augmentent de +21,0%, impactées par
l’inflation. Le résultat brut d’exploitation hors FRU s’établit à
50 millions d’euros, stable par rapport au troisième trimestre 2021
(+41,0% après retraitement de la provision exceptionnelle). Le coût
du risque s’établit à -21 millions d’euros, en augmentation de +
12,0%. Au final, la contribution du métier au résultat net part du
Groupe est de 10 millions d’euros, en baisse de -25,4% (+86,9%
après retraitement de la provision exceptionnelle).
Les données ci-après des neuf premiers
mois 2022 pour la banque de proximité hors
Italie sont présentées à périmètre constant et
en excluant
l’Ukraine59. Ce
périmètre correspond donc à la vision cumulée de l’Egypte et de la
Pologne. Les revenus s’établissent à 410 millions d’euros
et augmentent de +15,9% par rapport aux neuf premiers mois 2021 (+
21,9% hors provision exceptionnelle), dans un contexte de hausse de
taux, portés par le développement de la marge d’intérêt en Pologne
et de l’activité Entreprises en Egypte. Les charges d’exploitation
hors FRU augmentent de + 16,5%, en Pologne notamment, du fait
d’investissements IT et pour accompagner le développement de
l’activité. Le résultat brut d’exploitation hors FRU s’établit à
166 millions d’euros, soit une augmentation de +15,1% (+29,7% hors
provision exceptionnelle). Le coût du risque s’établit à -47
millions d’euros, en baisse de -13,7%. Au final, la contribution du
métier au résultat net part du Groupe est de 50 millions d’euros,
en hausse de +33,4% par rapport au premier semestre 2021 (+72,3%
après retraitement de la provision exceptionnelle).
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 11,6% pour les
neuf premiers mois 2022, contre 14,4% pour 2021.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 8% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur les neuf premiers mois 2022 et de 14% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 23% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur les neuf premiers mois 2022 et de 30% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 septembre 2022, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,7 milliards d’euros dont 4,8 milliards
d’euros sur la Banque de proximité en France,
4,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
102,5 milliards d’euros dont
51,7 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 50,7 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultat Activités Hors
métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -254 millions au troisième trimestre 2022 en baisse
de -103 millions d’euros par rapport au troisième trimestre 2021.
Le revenu s’établit à -53 million d’euros au troisième trimestre
2022, en baisse de -53 millions d’euros par rapport au troisième
trimestre 2021, notamment du fait des éliminations des titres
intragroupes souscrits par Predica et par Amundi, et
de l’arrêt de la sur-bonification TLTRO.La contribution
négative du pôle Activité Hors Métiers s’analyse en
distinguant la contribution « structurelle » (-302
millions d’euros) des autres éléments (+49 millions d’euros). La
contribution de la composante « structurelle » est en
baisse de -123 millions d’euros par rapport au troisième trimestre
2021 et se décompose en trois types d’activités :
- les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -319 millions d’euros
au troisième trimestre 2022, en baisse de -125 millions
d’euros ;
- les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et BforBank intégré en mise en équivalence :
leur contribution, à +8 millions d’euros au troisième trimestre
2022, est stable par rapport au troisième trimestre
2021 ;
- les fonctions
support du Groupe : leur contribution s’élève à +9 millions
d’euros ce trimestre (+2 millions d’euros par rapport au troisième
trimestre 2021), grâce notamment à l’activité soutenue chez Crédit
Agricole Payment Services.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+20 millions d’euros) comparée au troisième trimestre
2021 malgré l’élimination des titres intragroupes souscrits par
Prédica et par Amundi.L’impôt sur les sociétés s’élève à +19
millions d’euros au troisième trimestre 2022, en variation de -30
millions d’euros par rapport au troisième trimestre 2021, reflétant
une vision prudente avant l’actualisation de fin d’année.
Sur les neuf premiers mois 2022, le
résultat net part du groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -544
millions d’euros, en baisse de -108 millions d’euros, par
rapport au neuf premiers mois 2021. La composante structurelle
contribue à hauteur de -778 millions d’euros et les autres éléments
du pôle enregistrent une contribution de +234 millions d’euros
sur les neuf premiers mois 2022.La contribution de la composante
« structurelle » est en baisse de -196 millions d’euros
comparé au premier neuf premiers mois 2021 et se décompose en trois
types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -834 millions d’euros sur
les neuf premiers mois 2022, en baisse de -179 millions d’euros par
rapport aux neuf premiers mois 2021;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et BforBank : leur contribution, à
+39 millions d’euros sur les neuf premiers mois 2022 est en
baisse de -27 millions d’euros par rapport aux neuf premiers mois
2021.
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +17 millions
d’euros sur les neuf premiers mois 2022, en hausse de +10 millions
d’euros par rapport aux neuf premiers mois 2021.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+88 millions d’euros) comparé aux neuf premiers mois
2021, notamment liée à l’impact positif de la hausse des spreads
depuis le début d’année sur les éliminations sur titres
intra-groupe souscrit pas Predica et Amundi.Au 30 septembre 2022,
les emplois pondérés sont de 27,2 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 30 septembre 2022, le ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) phasé du Groupe
Crédit Agricole s’établit à 17,2%, en baisse de 0,3 point de
pourcentage par rapport à fin juin 2022. Ainsi, le Groupe
Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,3 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP60 fixée à 8,9%. Le ratio CET1 non
phasé atteint 16,9%.
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +26 pb lié au résultat
conservé.
- La
croissance organique des métiers
contribue à la variation des emplois pondérés pour +4,6 milliards
d’euros par rapport à fin juin 2022 (hors effet change de +2,9
milliards d’euros et impact des RWA marché de +5,0 milliards
d’euros), dont +1,2 milliard d’euros sur les Caisses régionales,
impactant le ratio CET1 de -14 pb.
- Le ratio CET1
est impacté ce trimestre par des effets marchés
défavorables, à hauteur de -24 points de base, pesant à la
fois sur les métiers Assurance et Banque de marché. L’effet
sur les réserves latentes OCI liées au métier Assurances
représente -9 points de base, du fait notamment de l’impact négatif
de la hausse des taux sur les réserves latentes de CAA. Le stock
global de réserves OCI atteint -19 points de base au 30 septembre
2022 (par rapport au -11 points de base à fin juin 2022). Les
effets marché sur le CET1 du Groupe Crédit Agricole liés au métier
Banque de marché ont un impact de -15 points de
base (en lien avec la hausse du risque de marché et du risque CVA
et avec l’impact de change sur le risque de contrepartie du trading
book).
- Enfin, les effets
« Autres »,
réglementaires et autres contribuent à hauteur de -13 pb, dont un
effet change pour -3 pb et des effets modèles de -5 pb.
A noter que retraité des effets du stock de
réserves latentes, le ratio CET1 est stable sur neuf premiers mois
2022 à 17,4%, net de +16 points de base de plus-values
latentes à fin décembre 2021 et net de -19 points de base de
moins-values latentes à fin septembre 2022.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
18,4% et le ratio global phasé est à 21,3% ce trimestre.
Le ratio de levier
phasé ressort à 5,1%, en baisse de -0,2 point de
pourcentage par rapport à fin juin 2022, bien au-dessus de
l’exigence réglementaire de 3%.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 588,6 milliards euros, en hausse de
+9,1 milliards d’euros par rapport au 30 juin 2022.
La croissance
organique des métiers contribue à cette
évolution pour +4,6 milliards d’euros (hors effet change pour +2,9
milliards d’euros et impact des RWA marché de +5,0 milliards
d’euros), dont +1,2 milliard d’euros pour les Caisses
régionales. Les réserves latentes
de l’assurance impactent les emplois pondérés à la
baisse pour -5,1 milliards d’euros, en lien avec l’évolution
défavorable des réserves OCI, sous l’effet notamment de la hausse
des taux Swap 10 ans de 80 pb ce trimestre. Les emplois pondérés
sont aussi impactés ce trimestre par un impact sur
les RWA marchés de CACIB pour +5
milliards d’euros, liés au risque de change sur Risque de
Contrepartie du Trading Book (RCTB) pour +2,4 milliards ainsi qu’au
risque de marché et CVA. Le poste « Méthodologies,
effets réglementaires et autres » impacte les emplois
pondérés à hauteur de +1,8 milliard d’euros incluant principalement
l’impact TRIM du trimestre.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 septembre 2022, dispose d’une marge de sécurité
de 771 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du MMD, soit 45 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A., au 30
septembre 2022, dispose d’une marge de sécurité de 310
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 12
milliards d’euros de capital CET1.
TLAC
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,03% pour le Groupe CA au 30/09/22). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 21,5% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée
éligible.
Au 30 septembre 2022, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à
26,5% des RWA et
7,4% de l’exposition en levier,
hors dette senior préférée éligible61,
soit bien au-delà des exigences. Le ratio TLAC exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques est en baisse de 20pb
sur le trimestre, en lien avec la hausse des RWA. Exprimé en
pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC diminue
également de 20pb par rapport à juin 2022.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 500 points de base,
soit 29 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,5%
des RWA.
Sur les neuf premiers mois 2022, 3,8 milliards
d’euros équivalents ont été émis sur le marché (dette senior non
préférée et Tier 2). Le montant de titres senior non préférés du
Groupe Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du ratio TLAC
s’élève à 26,5 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,03% pour
le Groupe CA au 30/09/22). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 30 septembre 2022, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL estimé à
30,7% des RWA et
8,6% de l’exposition en
levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Au 1er janvier 2022,
cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit Agricole
n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 septembre 2022, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
500 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable au 30/09/2022,
soit 29 milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin septembre 2022, la solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s’établit à la cible du Plan à Moyen Terme,
avec un ratio Common Equity Tier 1
(CET1) de
11,0%
en vision phasé, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport
à fin juin 2022. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin
substantiel de 3,1 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP62 fixée à 7,9%, par rapport au 3,4
points de pourcentage à fin juin 2022. Le ratio CET1 non phasé
atteint 10,7%
- Le ratio CET1
bénéficie ce trimestre d’un impact positif de +16 points de base
lié au résultat
conservé. Notamment, la provision
pour distribution de dividendes, sur la base d’une politique de
distribution de 50% du résultat, atteint 0,58€ par action sur les
neuf premiers mois, dont 0,20€ par action au titre du troisième
trimestre 2022. Ce trimestre Crédit Agricole. S.A. réitère son
intention de payer 20 centimes par action en 2023 au titre du
rattrapage du dividende 2019
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance
organique des métiers hors effet change impacte le ratio
CET1 de -7 pb ce trimestre, soit une hausse de +2,3 milliards
d’euros, dont notamment +1,3 milliard d’euros sur le pôle Grande
Clientèle, +1,7 milliards d’euro sur le pôle Services Financiers
spécialisés et -0,9 milliard d’euros sur le métier Assurances,
intégrant un acompte sur le dividende 2022 de 700 millions d’euros
soit -2,6 milliards de RWA ce trimestre.
- Le ratio CET1
est impacté ce trimestre par des effets marchés
défavorables, à hauteur
de -36 points de base, pesant à la fois sur les métiers Assurance
et Banque de marché. L’effet sur les
réserves latentes OCI Crédit Agricole
S.A.
liées au métier
Assurances représente -21 points
de base, du fait notamment de l’impact négatif de la hausse des
taux sur les réserves latentes de CAA. Le stock global de réserves
OCI atteint -50 points de base au 30 septembre 2022 (par rapport au
-31 points de base à fin juin 2022). Les effets marché sur le CET1
de Crédit Agricole S.A. liés au métier Banque de
marché ont un impact de -15 points de base (en lien avec
la hausse du risque de marché et du risque CVA et avec l’impact de
change sur le risque de contrepartie du trading book.
- Le poste
« Autres »
impacte le ratio CET1 à hauteur de -7 points de base, dont un effet
change neutre, des effets modèles pour -6 points de base, soit +2,0
milliards d’euros d’emplois pondérés, principalement sur TRIM, et
+3 points de base lié à l’augmentation de capital réservée aux
salariées réalisée le 30 août dernier, qui sera associée à une
opération de rachat d’actions visant à compenser son effet
dilutif.
Sur les neuf
premiers mois de
l’année, le ratio CET1 a baissé de -90 points de base,
dont -126 points de base expliqués par des effets conjoncturels et
de marchés, largement réversibles dans le temps : -84 points
de base sur les réserves latentes, liées notamment à l’impact de la
hausse des taux sur les réserves latentes en assurance, -18 points
de base sur les RWA crédit lié à la crise Russie / Ukraine et -24
points de base sur les RWA risque de marché. Hors ces effets
conjoncturels et de marché, la génération de capital était
positive, de +34 points de base sur les neuf premiers mois 2022,
avec notamment un impact de +47 points de base du résultat conservé
depuis 9 mois, supérieur à l’effet de l’évolution organique des
métiers, des opérations M&A et du réglementaire (incluant
notamment l’effet du versement exceptionnel d’un dividende de 2
milliards d’euros par Crédit Agricole Assurances au deuxième
trimestre 2022).
A noter que retraité des effets du stock de
réserves latentes, le ratio CET1 est quasiment stable sur neuf
premiers mois 2022 : de 11,6% à fin décembre 2021 net de +31
points de base de plus-values latentes, à 11,5%, net de -50 points
de base de moins-values latentes à fin septembre 2022
Le ratio de levier phasé
s’établit à 3,4% à fin septembre 2022, en baisse de -0,2 point de
pourcentage par rapport à fin juin 2022, largement au-dessous de
l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
12,8% et le ratio global phasé est à 17,1% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 377,4 milliards euros à fin septembre
2022, en hausse de +7,4 milliards d’euros par rapport au 30 juin
2022. La croissance organique des
métiers contribue à cette évolution pour +2,3 milliards
d’euros (hors effet change pour +2,9 milliards d’euros et impact
des RWA marché de +5,0 milliards d’euros), intégrant +1,7 milliard
d’euros dans le pôle Services Financiers Spécialisés, +1,3 milliard
d’euros dans le pôle Grande Clientèle, une stabilité dans le pôle
Banque de Proximité et -0,9 milliard d’euros dans les Assurances.
Les réserves latentes de l’assurance impactent les
emplois pondérés à la baisse pour -4,8 milliards d’euros, en lien
avec l’évolution défavorable des réserves OCI, sous l’effet
notamment de la hausse des taux Swap 10 ans de 80 pb ce trimestre.
Les emplois pondérés sont aussi impactés ce trimestre par
un impact sur les RWA marchés de
CACIB pour +5 milliards d’euros, liés au risque de change sur
Risque de Contrepartie du Trading Book (RCTB) pour +2,4 milliards
ainsi qu’au risque de marché et CVA. Le poste
« Méthodologies, effets réglementaires et
autres » impacte les emplois pondérés à hauteur de
+2,0 milliards d’euros incluant principalement l’impact TRIM du
trimestre.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 50 milliards d’euros à fin septembre 2022. De même, 119
milliards d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la
mesure où ces encours sont la traduction de l’activité du desk
Titres effectuant des opérations de prêts/emprunts de titres qui se
compensent. Les autres nettings effectués pour la construction du
bilan cash, pour un montant total de 248 milliards d’euros à fin
septembre 2022, sont relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes
de régularisation / règlement / liaison et aux titres non liquides
détenus par la Banque de financement et d’investissement (BFI) et
sont intégrés au compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle
».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(78 milliards d’euros à fin septembre 2022) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 706
milliards d’euros au 30 septembre 2022, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de
266 milliards d’euros, en baisse
de -2 milliards d’euros par rapport à fin juin 2022 et de 27
milliards d’euros par rapport à fin septembre 2021, sous la
dynamique de croissance du crédit observée. Le Groupe affiche en
effet un fort dynamisme de l’activité commerciale sur le trimestre,
enregistrant une hausse de +20 milliards d’euros des crédits,
compensée en partie par une hausse de +15 milliards d’euros des
ressources clientèle.
Par ailleurs, l’encours total T-LTRO 3 pour le
Groupe Crédit Agricole s’élève à 162 milliards d’euros63 au 30
septembre 2022. Il est précisé que la bonification s’appliquant au
taux de refinancement de ces opérations est étalée sur la durée des
tirages jusqu’au 23 novembre 2022, conformément à l’annonce de la
BCE du 27 octobre 2022. La sur-bonification est étalée sur la durée
de la période de sur-bonification considérée. La sur-bonification
s’appliquant au taux de refinancement de ces opérations pour la
deuxième période (juin 2021 à juin 2022) a été prise en compte au
T2 2022 pour la totalité des tirages.
A noter, concernant la position en ressources
stables, que le pilotage interne du Groupe exclut le surplus
temporaire de ressources stables apportées par l’augmentation du
refinancement T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à
Moyen Terme de plus 110-130 milliards d’euros, indépendamment de la
stratégie de remboursement à venir.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 septembre 2022 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant
de l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 353 milliards
d’euros au 30 septembre
2022, en hausse de +3 milliards d’euros
par rapport à fin juin 2022 et de +6 milliards d’euros par rapport
à fin septembre 2021.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 224 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 78 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 30 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 462 milliards
d’euros au 30 septembre 2022, en baisse de 6 milliards
d’euros par rapport à fin juin 2022 et de -7 milliards d’euros par
rapport à fin septembre 2021. Elles couvrent plus de trois fois
l’endettement court terme net (hors replacements en Banques
centrales). Le trimestre est marqué par une baisse technique de la
valeur en réserves de liquidité des créances éligibles en Banque
Centrale en raison notamment de la normalisation des décotes BCE
(fin progressive de mesures d’assouplissement exceptionnelles mises
en place en début de crise Covid).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité : ils
s’établissent à 250 milliards d’euros au 30 septembre 2022 (hors
caisse et réserves obligatoires), en hausse de 10 milliards d’euros
par rapport à fin juin 2022 et de 7 milliards d’euros par rapport à
fin septembre 2021.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 92 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois au 30
septembre 2022 s’élèvent respectivement à 167,7% pour le Groupe
Crédit Agricole et 147,4% pour Crédit Agricole S.A. Ils
sont supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme (environ
110%).
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
A fin septembre, les principaux
émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de
35,1 milliards d’euros64
de dette à moyen long terme, dont 41% émis par
Crédit Agricole S.A.
Par ailleurs, 5,4 milliards d’euros ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes.
A fin
septembre, Crédit Agricole S.A. a réalisé
à hauteur de 111% son programme
de financement moyen long terme sur les marchés de
13 milliards d’euros65 pour
l’année 2022. Un financement diversifié en formats (Senior
collatéralisées, Senior préférées, Senior non préférées et Tier 2)
et en devises (EUR, USD, AUD, CHF, NOK, SGD, HKD,
JPY).
La banque a levé l’équivalent de 14,5 milliards
d’euros64, dont 3,5 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 0,3 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 4,6 milliards
d’euros de dette senior préférée et 6,0 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée.
Depuis fin septembre, Crédit Agricole S.A. a
également réalisé un refinancement additionnel de 1,1 milliard
d’euros, incluant une émission senior non préférée Social en format
4NC3 pour 1 milliard d’euros.
A noter que Crédit Agricole S.A. a émis le 5
janvier 2022 un AT1 Perpétuel NC7,7 ans pour 1,25 milliard de
dollars américains au taux initial de 4,75% (hors plan de
refinancement).
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A
Groupe Crédit
Agricole– Eléments spécifiques, T3-2022
et 9M-2022
|
|
T3-22 |
T3-21 |
|
9M-22 |
9M-21 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
14 |
10 |
4 |
3 |
|
5 |
4 |
5 |
4 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(14) |
(11) |
(5) |
(4) |
|
59 |
44 |
(21) |
(15) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
34 |
26 |
(10) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
53 |
39 |
0 |
0 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
412 |
306 |
1 |
0 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
|
0 |
0 |
(2) |
(2) |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
Total impact en PNB |
|
(22) |
(17) |
(4) |
(3) |
|
543 |
401 |
(28) |
(21) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(30) |
(18) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(9) |
(4) |
- |
- |
|
(59) |
(31) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(5) |
(3) |
|
- |
- |
(22) |
(11) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(9) |
(4) |
|
- |
- |
(9) |
(4) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
|
(0) |
(0) |
(1) |
(1) |
Total impact en Charges |
|
(9) |
(4) |
(15) |
(7) |
|
(90) |
(49) |
(50) |
(29) |
Corrections sur FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
55 |
55 |
Corrections sur FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
185 |
185 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(25) |
(21) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
(25) |
(21) |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact mise en équivalence |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
|
1 |
|
|
- |
|
1 |
|
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
Total impact en Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
|
- |
- |
1 |
- |
|
- |
- |
(15) |
(9) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
378 |
321 |
Total impact variation des écarts
d'acquisition |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
378 |
321 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
38 |
32 |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
114 |
80 |
Total impact en Impôts |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
152 |
111 |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
101 |
101 |
- |
- |
|
101 |
101 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
|
- 7 |
(10) |
(1) |
(1) |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact en Activités en cours de cession |
|
101 |
101 |
(1) |
(1) |
|
94 |
91 |
3 |
3 |
Impact total des retraitements |
|
71 |
79 |
(19) |
(12) |
|
352 |
248 |
605 |
545 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
92 |
97 |
- |
- |
|
42 |
70 |
116 |
82 |
Banque de proximité-France |
|
- |
- |
|
- |
|
446 |
331 |
32 |
39 |
Banque de proximité-International |
|
(21) |
(17) |
(12) |
(8) |
|
(253) |
(240) |
363 |
314 |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Grandes Clientèles |
|
(1) |
(0) |
(7) |
(4) |
|
64 |
48 |
(42) |
(24) |
Activités hors métiers |
|
- |
- |
|
- |
|
53 |
39 |
130 |
130 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit
Agricole
S.A.
– Eléments spécifiques T3-22, T3-21, 9M-22,
9M-21
|
|
T3-22 |
T3-21 |
|
9M-22 |
9M-21 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
14 |
10 |
4 |
3 |
|
5 |
4 |
5 |
4 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(14) |
(10) |
(5) |
(4) |
|
59 |
43 |
(21) |
(15) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
34 |
24 |
(10) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
53 |
39 |
0 |
0 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
|
0 |
0 |
(2) |
(2) |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
Total impact en PNB |
|
(22) |
(17.4) |
(4) |
(3) |
|
131 |
93 |
(29) |
(21) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
(0) |
(0) |
|
(0) |
(0) |
(0) |
(0) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(5) |
(3) |
|
- |
- |
(22) |
(11) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(9) |
(4) |
|
- |
- |
(9) |
(4) |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(30) |
(16) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(9) |
(4) |
- |
|
|
(59) |
(30) |
|
|
Total impact en Charges |
|
(9) |
(4) |
(14) |
(7) |
|
(90) |
(46) |
(50) |
(28) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(25) |
(19) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
(25) |
(19) |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact Mise en équivalence |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
1 |
|
|
- |
|
1 |
|
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Total impact Gains ou pertes sur autres
actifs |
|
- |
- |
1 |
- |
|
- |
- |
(15) |
(8) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
378 |
285 |
Total impact variation des écarts
d'acquisition |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
378 |
285 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
38 |
28 |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
114 |
78 |
Total impact en Impôts |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
152 |
106 |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
|
(7) |
(10) |
(1) |
(1) |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
101 |
101 |
- |
- |
|
101 |
101 |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total impact en Activités en cours de cession |
|
101 |
101 |
(1) |
(1) |
|
94 |
91 |
3 |
3 |
Impact total des retraitements |
|
71 |
79 |
(19) |
(12) |
|
(60) |
(57) |
549 |
454 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
92 |
97 |
- |
- |
|
42 |
71 |
116 |
80 |
Banque de proximité-France |
|
- |
- |
- |
- |
|
34 |
24 |
(23) |
(16) |
Banque de proximité-International |
|
(21) |
(17) |
(12) |
(8) |
|
(253) |
(238) |
363 |
279 |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Grandes Clientèles |
|
(1) |
(0) |
(7) |
(4) |
|
64 |
47 |
(42) |
(24) |
Activités hors métiers |
|
- |
- |
- |
- |
|
53 |
39 |
130 |
130 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T3-22 et
T3-21
|
T3-22
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 328 |
940 |
823 |
1 574 |
699 |
1 607 |
(45) |
8 927 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 225) |
(572) |
(503) |
(802) |
(358) |
(978) |
(252) |
(5 689) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 103 |
368 |
320 |
772 |
341 |
630 |
(297) |
3 238 |
Coût du risque |
(273) |
(54) |
(119) |
(0) |
(151) |
(34) |
(5) |
(636) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
0 |
24 |
82 |
5 |
0 |
111 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
0 |
(2) |
6 |
1 |
0 |
6 |
Résultat avant impôt |
831 |
314 |
202 |
794 |
278 |
602 |
(302) |
2 720 |
Impôts |
(208) |
(75) |
(61) |
(143) |
(47) |
(156) |
27 |
(662) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
9 |
114 |
1 |
(1) |
(0) |
123 |
Résultat net |
623 |
240 |
151 |
765 |
232 |
445 |
(275) |
2 181 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
2 |
(27) |
(104) |
(27) |
(27) |
7 |
(177) |
Résultat net part du Groupe |
623 |
242 |
124 |
661 |
205 |
418 |
(268) |
2 004 |
|
T3-21
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 408 |
934 |
1 573 |
810 |
704 |
1 528 |
11 |
8 969 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 146) |
(566) |
(738) |
(509) |
(370) |
(901) |
(222) |
(5 452) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 262 |
368 |
835 |
301 |
335 |
627 |
(211) |
3 516 |
Coût du risque |
(136) |
(41) |
6 |
(109) |
(108) |
(12) |
(4) |
(403) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
25 |
1 |
79 |
2 |
- |
107 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(6) |
1 |
(0) |
0 |
(7) |
(3) |
0 |
(14) |
Résultat avant impôt |
1 118 |
329 |
865 |
193 |
299 |
615 |
(215) |
3 205 |
Impôts |
(328) |
(88) |
(168) |
(60) |
(68) |
(135) |
55 |
(792) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
1 |
(3) |
(1) |
- |
(0) |
(3) |
Résultat net |
790 |
240 |
698 |
131 |
230 |
479 |
(159) |
2 410 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
0 |
(118) |
(21) |
(31) |
(17) |
(1) |
(187) |
Résultat net part du Groupe |
790 |
240 |
580 |
111 |
200 |
463 |
(161) |
2 222 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, 9M-22 et
9M-21
|
9M-22
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
10 760 |
2 936 |
2 457 |
4 962 |
2 072 |
5 300 |
242 |
28 728 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(6 911) |
(1 740) |
(1 521) |
(2 526) |
(1 084) |
(2 905) |
(800) |
(17 486) |
FRU |
(156) |
(69) |
(38) |
(7) |
(34) |
(442) |
(56) |
(803) |
Résultat brut d'exploitation |
3 693 |
1 128 |
898 |
2 429 |
954 |
1 953 |
(615) |
10 440 |
Coût du risque |
(830) |
(158) |
(511) |
(6) |
(388) |
(236) |
(11) |
(2 140) |
Sociétés mises en équivalence |
5 |
- |
2 |
64 |
240 |
11 |
0 |
323 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
25 |
5 |
6 |
1 |
4 |
0 |
(0) |
41 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2 893 |
974 |
395 |
2 489 |
810 |
1 729 |
(627) |
8 664 |
Impôts |
(725) |
(250) |
(173) |
(497) |
(161) |
(435) |
78 |
(2 164) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
21 |
120 |
4 |
(1) |
- |
144 |
Résultat net |
2 168 |
724 |
243 |
2 112 |
652 |
1 292 |
(549) |
6 644 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(85) |
(310) |
(83) |
(63) |
2 |
(540) |
Résultat net part du Groupe |
2 167 |
724 |
159 |
1 802 |
569 |
1 229 |
(546) |
6 104 |
|
9M-21
(publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
10 416 |
2 757 |
4 920 |
2 338 |
2 007 |
4 753 |
131 |
27 322 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(6 649) |
(1 709) |
(2 272) |
(1 432) |
(1 032) |
(2 732) |
(667) |
(16 493) |
FRU |
(87) |
(59) |
(7) |
(33) |
(23) |
(328) |
58 |
(479) |
Résultat brut d'exploitation |
3 680 |
989 |
2 641 |
873 |
952 |
1 693 |
(478) |
10 350 |
Coût du risque |
(476) |
(167) |
(19) |
(331) |
(369) |
(38) |
(9) |
(1 410) |
Sociétés mises en équivalence |
(11) |
- |
63 |
1 |
241 |
5 |
- |
299 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
6 |
2 |
(1) |
(13) |
5 |
(39) |
3 |
(37) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
378 |
- |
0 |
- |
378 |
Résultat avant impôt |
3 199 |
824 |
2 684 |
908 |
828 |
1 621 |
(484) |
9 580 |
Impôts |
(957) |
(239) |
(468) |
(132) |
(177) |
(355) |
134 |
(2 193) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
5 |
(3) |
- |
- |
(0) |
2 |
Résultat net |
2 242 |
585 |
2 221 |
773 |
651 |
1 266 |
(350) |
7 389 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(385) |
(131) |
(82) |
(39) |
(4) |
(642) |
Résultat net part du Groupe |
2 241 |
585 |
1 837 |
642 |
569 |
1 227 |
(354) |
6 746 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T3-22 et T3-21
|
T3-22
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 566 |
1 607 |
699 |
940 |
804 |
(53) |
5 564 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(802) |
(978) |
(358) |
(572) |
(486) |
(208) |
(3 403) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
764 |
630 |
341 |
368 |
319 |
(261) |
2 161 |
Coût du risque |
(0) |
(34) |
(151) |
(54) |
(120) |
(1) |
(360) |
Sociétés mises en équivalence |
24 |
5 |
82 |
- |
0 |
(9) |
102 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(2) |
1 |
6 |
0 |
0 |
0 |
5 |
Résultat avant impôt |
786 |
602 |
278 |
314 |
199 |
(271) |
1 909 |
Impôts |
(141) |
(156) |
(47) |
(75) |
(60) |
19 |
(461) |
Rés. net des activités abandonnées |
114 |
(1) |
1 |
- |
9 |
(0) |
123 |
Résultat net |
759 |
445 |
232 |
240 |
148 |
(253) |
1 571 |
Intérêts minoritaires |
(107) |
(33) |
(27) |
(13) |
(38) |
(1) |
(219) |
Résultat net part du Groupe |
652 |
412 |
205 |
227 |
110 |
(254) |
1 352 |
|
T3-21
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 571 |
1 527 |
704 |
934 |
794 |
0 |
5 531 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(738) |
(901) |
(370) |
(566) |
(495) |
(189) |
(3 259) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
833 |
626 |
335 |
368 |
299 |
(189) |
2 272 |
Coût du risque |
6 |
(12) |
(108) |
(41) |
(109) |
(2) |
(266) |
Sociétés mises en équivalence |
25 |
2 |
79 |
- |
1 |
(4) |
103 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
(3) |
(7) |
1 |
0 |
(0) |
(8) |
Résultat avant impôt |
864 |
614 |
299 |
329 |
192 |
(196) |
2 101 |
Impôts |
(168) |
(135) |
(68) |
(88) |
(59) |
49 |
(470) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
(1) |
- |
(3) |
- |
(3) |
Résultat net |
696 |
478 |
230 |
240 |
130 |
(147) |
1 628 |
Intérêts minoritaires |
(123) |
(26) |
(31) |
(11) |
(31) |
(4) |
(226) |
Résultat net part du Groupe |
573 |
452 |
200 |
230 |
99 |
(151) |
1 402 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 9M-22 et 9M-21
|
9M-22
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
4 947 |
5 301 |
2 072 |
2 936 |
2 403 |
173 |
17 832 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 526) |
(2 905) |
(1 084) |
(1 740) |
(1 474) |
(643) |
(10 371) |
FRU |
(7) |
(442) |
(34) |
(69) |
(38) |
(56) |
(647) |
Résultat brut d'exploitation |
2 414 |
1 954 |
954 |
1 128 |
891 |
(527) |
6 814 |
Coût du risque |
(6) |
(236) |
(388) |
(158) |
(510) |
(6) |
(1 303) |
Sociétés mises en équivalence |
64 |
11 |
240 |
- |
2 |
(27) |
291 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
4 |
14 |
6 |
0 |
26 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2 475 |
1 730 |
810 |
983 |
389 |
(559) |
5 827 |
Impôts |
(493) |
(436) |
(161) |
(250) |
(172) |
74 |
(1 438) |
Rés. net des activités abandonnées |
120 |
(1) |
4 |
- |
21 |
- |
143 |
Résultat net |
2 101 |
1 293 |
652 |
733 |
238 |
(486) |
4 532 |
Intérêts minoritaires |
(320) |
(82) |
(83) |
(33) |
(115) |
(19) |
(652) |
Résultat net part du Groupe |
1 782 |
1 211 |
569 |
700 |
123 |
(505) |
3 880 |
|
9M-21
(publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
4 919 |
4 753 |
2 007 |
2 757 |
2 289 |
119 |
16 843 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 272) |
(2 732) |
(1 032) |
(1 709) |
(1 392) |
(573) |
(9 709) |
FRU |
(7) |
(328) |
(23) |
(59) |
(33) |
58 |
(392) |
Résultat brut d'exploitation |
2 640 |
1 693 |
952 |
989 |
864 |
(396) |
6 742 |
Coût du risque |
(19) |
(38) |
(369) |
(167) |
(329) |
(6) |
(929) |
Sociétés mises en équivalence |
63 |
5 |
241 |
- |
1 |
(19) |
291 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
(39) |
5 |
2 |
(13) |
4 |
(42) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
0 |
- |
- |
378 |
- |
378 |
Résultat avant impôt |
2 683 |
1 621 |
828 |
824 |
901 |
(417) |
6 440 |
Impôts |
(467) |
(355) |
(177) |
(239) |
(131) |
124 |
(1 245) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
- |
- |
(3) |
- |
2 |
Résultat net |
2 221 |
1 266 |
651 |
585 |
767 |
(293) |
5 197 |
Intérêts minoritaires |
(402) |
(65) |
(82) |
(26) |
(193) |
(13) |
(781) |
Résultat net part du Groupe |
1 819 |
1 201 |
569 |
559 |
574 |
(306) |
4 416 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du RoTE |
Crédit
Agricole S.A. – données par action |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
T3-2022 |
T3-2021 |
|
9M-22 |
9M-21 |
|
∆ T3/T3 |
∆ 9M/9M |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
1 352 |
1 402 |
|
3 880 |
4 416 |
|
(3,6%) |
(12,1%) |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(119) |
(97) |
|
(327) |
(290) |
|
+22,7% |
+12,8% |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 233 |
1 305 |
|
3 553 |
4 126 |
|
(5,5%) |
(13,9%) |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
3 029 |
3 050 |
|
2 957 |
2 979 |
|
(0,7%) |
(0,8%) |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,41 € |
0,43 € |
|
1,20 € |
1,38 € |
|
(4,8%) |
(13,2%) |
RNPG
sous-jacent |
|
1 273 |
1 414 |
|
3 937 |
3 962 |
|
(10,0%) |
(0,6%) |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 154 |
1 317 |
|
3 610 |
3 672 |
|
(12,4%) |
(1,7%) |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,38 € |
0,43 € |
|
1,22 € |
1,23 € |
|
(11,8%) |
(0,9%) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
30/09/2022 |
30/09/2021 |
|
|
|
Capitaux propres
- part du Groupe |
|
|
|
|
64 295 |
66 809 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(5 988) |
(4 886) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
3 338 |
(2 233) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
(1 763) |
(1 857) |
|
|
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
59 881 |
57 833 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(18 386) |
(17 755) |
|
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
41 495 |
40 078 |
|
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 039,5 |
3 043,9 |
|
|
|
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
19,7 € |
19,0 € |
|
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
|
|
0,00 € |
0,00 € |
|
|
|
ANC par action,
avant déduction du dividende (€) |
|
|
|
|
19,7 € |
19,0 € |
|
|
|
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
13,7 € |
13,2 € |
|
|
|
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
|
|
|
** y
compris les écarts d'acquisition dans les participations ne donnant
pas le contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
9M-22 |
9M-21 |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
3 880 |
4 416 |
|
|
|
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
|
|
|
IFRIC |
[M] |
|
|
|
-682 |
-568 |
|
|
|
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*4/3+[M] |
|
|
|
5 401 |
6 077 |
|
|
|
Intérêts sur AT1
y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-436 |
-387 |
|
|
|
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
4 965 |
5 690 |
|
|
|
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
|
|
40 471 |
38 961 |
|
|
|
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
12,3% |
14,6% |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
3 937 |
3 962 |
|
|
|
RNPG sous-jacent
annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*4/3+[M] |
|
|
|
5 477 |
5 471 |
|
|
|
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 041 |
5 085 |
|
|
|
ROTE sous-jacent
ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
12,5% |
13,1% |
|
|
|
***
y compris hypothèse de distribution du résultat en cours de
formation |
|
|
|
0,0% |
0,0% |
|
|
|
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des
créances dépréciées (ou
douteux) Ce taux rapporte les encours de provisions
aux encours de créances clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances
dépréciées (ou douteux) Ce taux rapporte les encours
de créances clientèle brutes dépréciées sur base individuelle,
avant provisions, aux encours de créances clientèle brutes
totales.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole S.A.
RNPG Résultat net part du
GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la perte
de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net part
du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant
aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le troisième trimestre 2022 et
les neuf premiers mois 2022 est constituée de communiqué de presse,
des slides de présentation et, des annexes à cette présentation,
disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
neuf mois close au 30 septembre 2022 ont été établis en conformité
avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière
intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2021 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2021
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par Crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Au 30 juin 2021, suite à l’offre publique
d’achat lancée par Crédit Agricole Italia sur Credito Valtellinese,
Credito Valtellinese est détenue à 100% par Crédit Agricole Italia
et consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2021, Amundi annonce la
finalisation de l’acquisition de Lyxor. Lyxor est consolidée par
intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit Agricole
S.A. L’opération ne génère aucun impact sur le résultat consolidé
de Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2021.
Agenda financier
10 novembre 2022 Publication
des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 20229 février
2023 Publication
des résultats du quatrième trimestre et de l’année 202210 mai
2023 Publication
des résultats du premier trimestre 202317 mai
2023 Assemblée
générale à Paris4 août
2023 Publication
des résultats du troisième trimestre et du premier semestre 20238
novembre
2023 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2023
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Olivier Tassain +
33 1 43 23 25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frMathilde
Durand
+ 33 1 57 72 19
43
mathilde.durand@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
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Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
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individuels |
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000 777 (numéro vert France uniquement) |
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Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
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Jean-Yann
AsserafFethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23 81+
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jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
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Investisseurs crédit et agences de notation : |
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Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
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1 A périmètre constant (hors La Médicale pour les 3M et 9M-21),
chiffre d’affaires pour l’assurance dommages, et protection des
personnes2 Hors FRU3 RoTE sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé et de charges IFRIC linéarisées sur l’année4
Crédit Logement constate au troisième trimestre 2022 une baisse de
la production de -27% sur le portefeuille d’opérations qu’il
garantit. Banque de France constate une baisse de production de
-11% en jun, juillet, août entre 2021 et 2022 5 Assurances
automobile, MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV6
Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 7 A
périmètre constant : les entités Creval (BPI) et Lyxor (GEA)
sont ajoutées en 20218 Le coût du risque sur encours (en points de
base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres9 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre
10 Analyse faite à partir des données 30/09 pour
Crédit Agricole S.A. et Groupe Crédit Agricole, ainsi que des
publications 30/06/2022 sur les prêts à la clientèle, les encours
Stage 3 et les provisions Stage 1, 2 et 3 de Banco Santander,
Barclays, BNP Paribas, groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole, Crédit
Agricole S.A., Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, ING, Société
Générale, Standard Chartered, UBS, et enfin à partir de la
publication du 31/12/2021 de Unicredit 11 Nombre de clients
partenaires ayant un profil actif sur Ma Banque ou ayant visité
CAEL (Crédit Agricole en ligne) dans le mois / nombre de clients
majeurs possédant un DAV actif12 Signatures initiées en mode dépose
BAM (Banque accès multi canal) dont le support final de signature
est BAM, Portail client mobile ou Ma Banque13 Marchés spécialisés :
agriculteurs, professionnels, entreprises et collectivités
publiques14 Source : Observatoire Crédit Logement -
18/10/202215 Moyenne taux trimestriels, tous marchés, tous crédits
(prêts échéancés à taux fixe et en euro)16 Sous-jacent, hors
éléments spécifiques. Cf. plus de détails sur les éléments
spécifiques en Annexes. 17 Taux de provisionnement calculé avec en
dénominateur les encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme
des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 318 Dans le cadre
de la finalisation du PPA de Creval, réaffectation des provisions
B1 et B2 en déduction des encours de créances associés, donnant
lieu à une baisse du taux de couverture de Crédit Agricole S.A. de
1,0 point de pourcentage
19 Le coût du risque sur encours (en points de
base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres20 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre21
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.22 Voir détails du calcul du
RoTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en p. 3823 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année24 Ajout de Créval
(en Banque de Proximité à l’International) et Lyxor (en Gestion de
l’épargne et assurances) en 202125 Afin d’être sur des données
comparables, la comparaison avec l’échantillon de banques
européennes s’est faite sur la base d’un coefficient d’exploitation
publié et y compris FRU.26 Société Générale ; BNP Paribas ; Banco
Santander; UniCredit; Crédit Suisse; UBS; Deutsche Bank; HSBC;
Standard Chartered; Barclays 27 Pour rappel, au 30 juin 2022, la
provision pour participations aux excédents (PPE) atteignait 13,8
milliards d’euros 2022, soit 6,5% du total des encours (+0,7 pb par
rapport à juin 2021). A fin 2021, taux de rendement moyen des
actifs du groupe CAA était de 2,26% (2,13% à fin 2020), bien
supérieur au taux minimum garanti moyen (0,16% à fin 2021, contre
0,20% à fin 2020) et au taux de PAB des contrats en euro de 1,28%
fin 2021, stable par rapport à fin 2020.
28 Source : Argus de l’assurance 202229
Périmètre constant : hors La Médicale pour les 3M et 9M-2130
Périmètre : dommages France et international; baisse vs juin 2022
en lien avec la cession de La Médicale à la Generali31 LCL Banque
Privée et Indosuez Wealth Management32 Périmètre constant : hors La
Médicale pour les 3M et 9M-21
33 Périmètre constant : hors La Médicale pour les 3M et 9M-2134
Contribution sociale de solidarité des sociétés35 Périmètre
constant : données Lyxor ajoutées sur les 3M et 9M 202136 Périmètre
Indosuez Wealth Management37 Refinitiv38 Bloomberg39 Sur la base
des chiffres au 31 mars 2022 ; pour les actifs administrés, yc
734 Mds€ de Transfer Agency40 Estimé sur les chiffres au 30 juin
2022
41 Sans retraitement de périmètre, au
troisième trimestre 2022, par comparaison au troisième trimestre
2021 : Le produit net bancaire s’élève à 699,3
millions d’euros, en baisse de -0,7% par rapport aux neuf premiers
mois 2021. Les charges hors FRU du pôle s’élèvent à -358 millions
d’euros, en baisse de -3,3%. Le
résultat brut d’exploitation est en hausse de +2,0 %, le
coefficient d’exploitation hors FRU reste bas à 51,2% (soit
-1,3 point de pourcentage). Le coût du risque est en
hausse de +40,3%, compte tenu d’une référence 2021 de coût du
risque particulièrement baisse chez CACF. Le RNPG du pôle Services
financiers spécialisés s’élève à 204,6 millions d’euros sur les
neuf premiers mois 2022, en hausse de +2,5%.42 Sans
retraitement de périmètre, à fin septembre 2022, et par comparaison
à fin septembre 2021 : le produit net bancaire des
Services financiers spécialisés augmente de +3,2%. Les charges hors
FRU augmentent de +5,1%. Le coefficient d’exploitation hors FRU
reste bas, à 52,3% en hausse de +0,9 point de pourcentage. Le coût
du risque augmente de +5,0%. La contribution des sociétés mises en
équivalence est en hausse de +2,1% en sous-jacent (stable en
publié). Le résultat net part du Groupe s’établit ainsi à 568,8
millions d’euros, en hausse de +0,8% par rapport aux neuf premiers
mois 2021 (-0,1% en publié).43 Sans retraitement de
périmètre, au troisième trimestre 2022, par comparaison au
troisième trimestre 2021 : le produit net bancaire de
CACF atteint 542 millions d’euros, en baisse de -2,0%.
Les charges de CACF baisse de -7,6%. Le résultat brut
d’exploitation est en hausse de +4,3% et le coefficient
d’exploitation hors FRU, reste bas à 49,5%, en baisse de 3,0 points
de pourcentage. La contribution des sociétés mises en équivalence
atteint 82 millions d’euros au
troisième trimestre 2022 (+3,9%). Le coût du risque est
en hausse de +53,6%. Les impôts s’élèvent à -32,4 millions d’euros
au troisième trimestre 2022, en baisse de -39,6%. Au final, le
résultat net part du Groupe atteint 154 millions d’euros au
troisième trimestre 2022, en baisse de -2,1% par rapport au
troisième trimestre 202144 Coût du risque des quatre derniers
trimestres, rapporté à la moyenne des encours de début de période
des quatre derniers trimestres
45 Sans retraitement de
périmètre, à fin septembre 2022, et par comparaison à fin septembre
2021, le produit net bancaire atteint 1 597 millions
d’euros, en hausse de +1,8%. Les charges hors FRU sont en hausse de
+2,2%, la contribution au FRU s’élève à -16 millions d’euros, le
coefficient d’exploitation hors FRU reste bas à 51,2%, en hausse de
+0,2 point de pourcentage. Le résultat brut d’exploitation augmente
de +0,6%. Le coût du risque augmente de +10,2%. La contribution des
sociétés mises en équivalences est en hausse de +2,1% en
sous-jacent et stable en publié. Au final, la contribution du
métier au résultat net part du Groupe s’élève à 444 millions
d’euros sur les neuf premiers mois 2022, en baisse de -3,4% en
sous-jacent, et de -4,5% en publié.46 Sans retraitement de
périmètre, au troisième trimestre 2022, par comparaison au
troisième trimestre 2021 : le produit net bancaire de
CAL&F atteint 157 millions d’euros, en hausse de
+3,7%. Les charges augmentent de +12,6%. Le résultat brut
d’exploitation est ainsi en baisse de -6,1% et le coefficient
d’exploitation hors FRU, s’établit à 57,1%, en hausse de 4,5 points
de pourcentage). Le coût du risque est en forte baisse de – 37,2%.
Le trimestre enregistre un Earn Out de 7 millions d’euros sur Olinn
en résultat net sur autres actifs. Les impôts s’élèvent à -15
millions d’euros, en hausse de +7,5%. Au final, le résultat net
part du Groupe atteint 50 millions d’euros, en hausse de +19,7%.47
Sans retraitement de périmètre, à fin septembre 2022, et
par comparaison à fin septembre 2021, le produit net
bancaire atteint 474,9 millions d’euros, en hausse de +8,3%. Les
charges hors FRU sont en hausse de +14,8%, la contribution au FRU
s’élève à -18 millions d’euros, le coefficient d’exploitation hors
FRU s’établit à 56,2%, en hausse de +3,2 points de pourcentage. Le
résultat brut d’exploitation est en léger repli (-1,3%). Le coût du
risque baisse de -33,6%. Un Earn Out de 7 millions d’euros sur
Olinn est enregistré en résultat net sur autres actifs cédés. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du Groupe
s’élève à 125 millions d’euros sur les neuf premiers mois 2022, en
augmentation de +19,4%48 Hors PGE 49 Ces encours sont bruts de POCI
, les encours POCI étant de 0,6 milliard d’euros en septembre
202250 Hors « Ecobonus » dont la production a été
multipliée par 3,5 par rapport aux neuf premiers mois 2021. Les
« Ecobonus » correspondent à des refinancements de crédit
d’impôt clientèle : déduction fiscale Italienne pour les
travaux de rénovation, d’efficacité énergétique et de sécurisation
des bâtiments lancée en 2021. Hors PGE.51 Agos52 Source :
CRIF53 Entités cédées ou en cours de cession : Roumanie
classée en IFRS 5 au premier trimestre 2021 (cession effective au
troisième trimestre 2021); Serbie classée en IFRS 5 depuis le
deuxième trimestre 2021 (cession effective le 1er avril 2022) et
Crédit du Maroc classé en IFRS 5 depuis le premier trimestre
2022.54 Sur quatre trimestres glissants55 Dans le cadre de la
finalisation du PPA de Creval, réaffectation des provisions Bucket
1 et Bucket 2 en déduction des encours de créances associés,
donnant lieu à une baisse du taux de couverture de 5,6 points de
pourcentage 56 Hors AHM57 Sans aucun retraitement de
périmètre, au troisième trimestre 2022 par rapport
au troisième trimestre 2021 : le produit net bancaire
sous-jacent de la Banque de Proximité hors Italie
atteint 207 millions d’euros, en augmentation de +12,4%
(+2,3% en publié). Les charges en sous-jacent baissent de -2,0%
(-2,4% en publié). Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est
en hausse de +34,6% (+9,9% en publié) et le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU, s’établit à 52,9% (58,9% en
publié), en baisse de 7,8 points de pourcentage. Le coût du risque
est en hausse, passant de -29 millions d’euros à -58 millions
d’euros en raison du provisionnement sur l’Ukraine. Les impôts
sous-jacent s’élèvent à -13 millions d’euros au troisième trimestre
2022, en baisse de -10,1%. Au final, le résultat net part du Groupe
atteint 27 millions d’euros en sous-jacent au troisième trimestre
2022, en hausse de +57,8% par rapport au troisième trimestre 2021
(résultat net part du Groupe de 10 millions d’euros, en baisse de
-24,1% en publié)58 Provision couvrant les 8 mois de Credit
Holidays passée en déduction du PNB
59 Sans aucun retraitement de
périmètre, sur les neuf premiers mois de 2022, et
par rapport au neuf premiers mois 2021 : le produit
net bancaire sous-jacent de la Banque de Proximité hors
Italie atteint 565 millions d’euros, en baisse
de -7,2% (-10,3% en publié). Les charges en sous-jacent baissent de
-13,9% (-14% en publié). Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent est en hausse de +4,0% (-4,1% en publié) et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU, s’établit à 57,9%
(60,2% en publié), en baisse de 4,5 points de pourcentage. Le coût
du risque sous-jacent est en hausse, passant de – 74 millions
d’euros à – 134 millions d’euros en raison du provisionnement sur
l’Ukraine. En publié, le coût du risque passe de – 74 millions
d’euros à -329 millions d’euros en raison des provisions sur
l’Ukraine (provisions complémentaires passées chaque trimestre
2022, et provisionnement de la situation nette de l’Ukraine sur le
premier trimestre passé en éléments spécifiques). Les impôts
sous-jacent s’élèvent à -37 millions d’euros au troisième trimestre
2022, en baisse de -28,3% (-36,1% en publié). Au final, le résultat
net part du Groupe atteint 63 millions d’euros en sous-jacent sur
les neuf premiers mois 2022, en baisse de -12,7% par rapport aux
neuf premiers mois 2021 (passe de 68 à -159 millions d’euros en
publié).60 Coussin contracyclique de 3 pb au 30 septembre 2022,
attendu à 41 pb au 30 septembre 2023 pour le Groupe Crédit Agricole
sur la base des informations connues à date, et en particulier la
hausse du taux du coussin contracyclique français à 0,50% qui entre
en vigueur en avril 2023. 61 Dans le cadre de l’analyse annuelle de
sa résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer à
la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de
la dette senior préférée pour le respect du TLAC en 2022.62 Coussin
contracyclique de 3 pb au 30 septembre 2022, attendu à 36 pb au 30
septembre 2023 pour Crédit Agricole S.A. sur la base des
informations connues à date, et en particulier la hausse du taux du
coussin contracyclique français à 0,50% qui entre en vigueur en
avril 2023.63 Hors FCA Bank64 Montant brut avant rachats et
amortissements, hors émission AT165 Hors émission AT1
- CASA_CP_2022-T3_Resultats
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfica de Acción Histórica
De Abr 2024 a May 2024
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfica de Acción Histórica
De May 2023 a May 2024