Dans le communiqué Grève au festival de films Fantasia, diffusé
le 10-Jul-2024 par Fédération
nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) sur le fil
de presse CNW, la compagnie avise qu'une erreur s'est glissée dans
l'adresse indiquée dans la deuxième phrase du deuxième paragraphe.
"1550 boulevard De Maisonneuve Ouest, à Montréal" aurait dû être
"1455 boulevard De Maisonneuve Ouest, à Montréal". La copie
complète et corrigée suit :
Grève au festival de films Fantasia
MONTRÉAL, le 10 juill. 2024 /CNW/ - Les
travailleuses et travailleurs du festival de films Fantasia seront
en grève demain jeudi afin d'amener l'employeur à considérer
sérieusement les enjeux mis de l'avant à la table de négociation où
il peine à offrir le salaire minimum à la soixantaine d'employé-es
de l'édition 2024 du festival.
« Fantasia veut maintenir notre statut de pigiste pour le
festival de cette année, même si nous sommes syndiqués depuis
septembre 2023. Le manque de préparation de l'employeur depuis près
d'un an à la table de négo est extrêmement décevant », affirme
Justine Smith, qui fait partie du
comité de négociation du Syndicat des employé-es de
l'événementiel-CSN, section Fantasia. Un piquet de grève sera donc
en place demain le 11 juillet en face des bureaux du 1455 boulevard
De Maisonneuve Ouest, à Montréal. Le syndicat de Fantasia, comme
deux autres syndicats de festivals, celui de La Fondation Québec
Cinéma et celui du Festival du nouveau cinéma (FNC) qui eux ont
déjà conclu leurs premières conventions collectives font partie du
Syndicat des employé-es de l'événementiel-CSN.
Le syndicat souhaite conclure une entente de principe à la table
de négociation dans les meilleurs délais afin bonifier les
conditions de travail actuelles des employé-es syndiqué-es et ainsi
éviter que la grève se poursuive pendant le festival qui débute le
18 juillet. D'autres jours de grève pourraient donc suivre la
semaine prochaine si les pourparlers n'avancent pas de façon
satisfaisante. Les membres du syndicat avaient voté à l'unanimité
pour cinq jours de grève à exercer au moment opportun en juin
dernier.
Un mouvement dans le milieu culturel
« Comme beaucoup de travailleurs du monde culturel, les
employé-es de l'événementiel souhaitent se syndiquer parce qu'ils
et elles revendiquent de meilleures conditions de travail nommément
d'être reconnus comme des travailleurs à part entière et être
rémunérés pour toutes les heures travaillés, comme tout le monde
qui doit payer son loyer et son épicerie. Et, cessez d'être traités
comme de simples pigistes desquels on peut toujours exiger plus de
travail pour une même somme forfaitaire initiale
», constate Annick Charette, présidente de la
FNCC-CSN.
« La CSN tient à défendre les droits des travailleuses et
travailleurs du milieu culturel qui ont trop longtemps été laissés
à eux-mêmes avec des conditions de travail très inégales, précaires
et parfois même illégales. Le salaire minimum est déjà nettement
insuffisant. On lutte pour l'augmenter de façon importante. C'est
inconcevable de penser que certains n'obtiennent même pas 15, 75 $
l'heure », ajoute François Enault,
1er vice-président de la CSN.
À propos de Fantasia
Fondé en 1996, le festival Fantasia célèbre cette année sa
27e édition. Avec un public estimé depuis 2016 à
plus de 100 000 visiteurs, il a contribué à populariser des
films indépendants « anti-Hollywood » de genres aussi divers que la
science-fiction, le fantastique, la comédie ou le film d'action. Le
festival a fait connaitre de nouveaux talents venus du monde
entier.
À propos de la FNCC-CSN
La FNCC-CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats
œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de
la culture. Elle est l'une des huit fédérations de la CSN qui
réunit 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs
public et privé, et ce, dans l'ensemble des régions du Québec.
À propos de la CSN
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale
québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle défend
plus de 330 000 travailleuses et travailleurs de tous les
secteurs d'activité et prend part à plusieurs débats de fond de la
société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique,
équitable et durable.
SOURCE Fédération nationale des communications et de la culture
(FNCC–CSN)